louisedek chez elle, c'est la sensibilité auditive qui est la plus marquée (notamment ce que tu décris chez Théophane... qui va maintenant jusqu'à se sentir parfois "agressée" par des bruits quasi imperceptibles), la sensibilité olfactive est bien présente également. Jusqu'à présent, je n'ai pas décelé de sensibilité à la lumière chez elle et elle ne s'en plaint pas (enfin, elle se sent vite éblouie par le soleil mais elle a les yeux clairs donc ça me semble dans l'ordre des choses de ce côté).
nono_4 non, déjà petite. Mais pas à ce point-là. Disons que là, ce qui m'embête, c'est que ça la rend nerveuse pour des ; elle ne supporte pas de rester à table ou poursuivre un jeu par exemple quand elle est incommodée et elle devient vraiment désagréable (agressive verbalement) dans ces cas-là.
mandolyne j'ai liké ton message juste parce que je le trouve très explicite.
o__c oh, je ne suis pas certaine de me rappeler de tout parce que ça remonte loin et j'ai surtout gardé en mémoire le soulagement ressenti.
Mais, de mémoire comme ça, les éléments qui étaient considérés comme rassurants étaient:
- qu'il suivait du regard un objet
- qu'il tentait de s'agripper / attraper
- qu'on pouvait capter son regard (moi je focalisais sur les moments où ce n'était pas le cas mais elle m'a fait prendre conscience que quand il était "disponible", ça fonctionnait très bien... mais forcément, quand il souffrait bah...)
- qu'il avait un bon tonus musculaire / un développement moteur tout à fait satisfaisant
J'oublie peut-être certaines choses.
Maintenant, plus l'enfant prend de l'âge, plus les signes sont susceptibles d'être révélateurs. Chez un si petit, ce n'est pas évident.
Par contre, il me semble - et ça a l'air confirmé par l'expérience de Mandolyne - que ce soit au contraire l'absence de réaction (apathie) à la séparation qui soit plus sujette à inquiétudes, plutôt que le contraire. Après, c'est peut-être un critère plutôt valable pour des bébés un peu plus grands (dans la phase habituelle d'angoisse de séparation). A vérifier...
Sinon, concernant les difficultés de séparation, je rejoins le discours de Lanamour. Mon aînée (surtout elle, mais ça n'a guère été beaucoup plus simple pour son frère) a eu de grosses difficultés à encaisser les moments de séparation.
La psy me faisait remarquer qu'elle était particulièrement autonome et indépendante quand je lui décrivais des situations. J'ai du coup expliqué que, pourtant, elle avait longtemps été tellement "koala" que pas une seule seconde je n'avais imaginé qu'elle deviendrait une petite fille avec ce tempérament aujourd'hui (surtout avec la névrosée de mère qu'elle a, à qui elle reproche "d'avoir toujours peur de tout"! Gloups :-D).
Elle est restée très sensible sur ces phases de séparation jusqu'en CP. Elle avait un énorme besoin de rituels (qui pendant des années n'a pas suffi malgré tout... mais à la longue, petit-à-petit, elle s'est sentie de plus en plus sécurisée).
Bref, même un enfant qui semble insécurisé pendant de longues années peut finalement devenir hyper autonome et en demande d'indépendance ++ par la suite. Le fait que ses besoins de ce point de vue aient été rencontrés y a certainement contribué.