Le post des supers mamans de ca...

lasnia nous avons ce livre qui explique très bien je trouver Olivia me le réclame souvent quand sa tante lui manque.
Quand elle est décédée j'ai tout simplement expliqué qu'elle était très malade et que son coeur s'était arrêté. Je leur ai expliqué qu'elle était enterré au cimetière, nous y sommes allés le jour même, pas lors de la cérémonie (c'était trop dur pour moi de les avoir à ce moment là) pour leur montrer où elle était. J'ai expliqué qu'une fois qu'on est mort, on ne revient pas que c'est fini, qu'il reste que le corps que l'on met dans une tombe.
Ils comprennent très bien, on se rend souvent sur sa tombe, qui se trouve juste à côté de leur parc de jeux. Ils demandent à aller lui mettre des pâquerettes, arroser les fleurs... Et parfois ils ne veulent pas y aller, c'est à leur demande

lasnia je le mets ici pcq ça peut intéresser d'autres parents. C'est plutôt pas mal lorsqu'il y a des questions sans forcément être confronté à un enterrement. Ça a permis d'éluder les questions de la perte d'animaux et de ma grand mère ici (mais mes enfants la connaissait pas vraiment quoi et n'ont pas été a l'enterrement).

Merci pour les références!!

De mon côté je peux largement avoir assez de recul, ce n'est pas quelqu'un de qui je suis proche de mon côté. Par contre, en effet j'irai à l enterrement que s'ils veulent y aller (est ce qu'on peut vraiment savoir au final ? C'est pas trop dur pour eux?) ET s'il est ici ce qui n'est vraiment pas sûre étant donné que la personne n'a personne de sa famille ici. Mais bon, comme pour tout cancer, on ne sait pas quand on en partira.

C'est bien du coup de savoir ce qu'on dit, ils savent ce qu'est un cimetière car on passait devant tous les jours à un moment. Mais au final, on n'a pas eu de décès donc on n'y a pas été confronté

looloutte cette présentation de la mort est ok, mais elle ne prend ps nécessairement en compte les convictions des familles. Qu'on soit agnostique ou qu'on pratique une religion, on a une vision de la mort qui est un passage vers un autre monde. D'où le: il est au ciel.

lanamour c'est vrai mais il est alors nécessaire de parler de ce qu'on entend par ciel. Car au delà de la religion cela peut être vraiment perturbant pour les enfants.

Je l'avais déjà raconté ici, mais à 3-4 ans, le grand père d'une copine de l'école de ma fille est mort. Ma fille savait déjà ce qu'était la mort. Mais le papa de cette petite fille lui a dit que son grand père était au ciel .
Ma fille et sa copine le cherchait dans le ciel. J'ai galéré à faire comprendre à ma fille qu'il s'agissait d'une croyance et que le ciel évoqué par ce papa n'est pas le ciel qu'elle voyait.
Elle ne comprenait pas, le papi ne pouvait pas être mort puisque le papa avait dit qu'il était au ciel et un adulte ça sait les choses, ça ne ment pas. Si le papa avait expliqué que dans sa religion le ciel représente un endroit où vont les âmes et qu'il ne s'agit pas du ciel physique (ou quelque chose dans ce goût là) sa fille n'aurait pas cru pendant longtemps que son grand père volait dans le ciel et qu'il était en vie ( et donc qu'il allait revenir).

J'avais trouvé pour ma fille un livre sur les religions , la cité Babel. C'est un immeuble et il y a une famille à chaque étage avec une religion différentes. Ça permet de faire comprendre que tout le monde ne croit pas au même chose.

kasugaii oui et non sur ton propos. Dans toutes les religions la mort n'est ps un truc définitif et triste. C'est un passage vers autre chose. Le ciel est une métaphore mais sans vraiment l'être. Alors évidemment il faut être clair sur le fait que celui qui est mort ne reviendra ps. Mais je comprends et partage qu'on puisse vouloir donner un spirituel à la mort et pas simplement une définition scientifique et abrupte.

Pour Jeanne son chat et nos ancêtres sont mort, au ciel, et un jour on les reverra. Mais le plus tard possible parce qu'avant on a mille choses à vivre sur terre tous ensemble.

La façon dont on décrit la mort à nos enfants est déterminée par nos croyances. Donc il n'y a ps de règles à mon sens. C'est comme pour le père noël. Et pour Pâques.

Je suis d'accord avec le fait que ça relève des croyances des familles et en même temps, cet argument me semble difficilement recevable. Là on parle de la mort, sujet qui fait relativement consensus. Mais que penser de sujets annexes qui dépendent aussi des croyances, pour lesquels il y a aujourd'hui un cadre légal sans que ça ait toujours été le cas ? Je pense à l'homosexualité par exemple.

Cela me pousse à dire que plus c'est neutre, factuel et " scientifique ", mieux c'est. L'enfant sera toujours libre d'attribuer une dimension spirituelle plus tard lui même, ou bien de l'attribuer par association à d'autres occasions (catéchisme par exemple en l'occurrence).

A titre personnel, je n'ai jamais été réceptive à la façon dont ma famille voit la mort, l'enterrement, le cimetière. J'aurais aimé qu'on ne me " force " pas à voir les choses ainsi. Sous entendu j'ai fait comme faisait tout le monde avant d'être jeune adulte et d'assumer mes propres idées sur le sujet.

beabcr je suis assez d'accord avec toi.
Pour moi la spiritualité est nécessaire pour l'équilibre d'un humain.
Nos enfants connaissent nos propres spiritualités, néanmoins on les ouvre vers d'autres type de spiritualité. Quand ils pourront, ils choisiront une spiritualité qui leur parle voir ils n'en choisiront aucune.

lanamour je ne crois pas avoir dit qu'expliquer la métaphore du ciel signifie que la mort est une étape définitive et triste. C'est peut être ce que tu ressens de la mort et de son explication scientifique mais ce n'est pas ce que j'ai dit.
D'ailleurs je n'ai pas parler d'explication scientifique, j'ai simplement expliqué qu'utiliser des termes qui ont une explication physique (comme le ciel qui a une réalité physique pour l'enfant) peut amener à des incompréhensions de l'enfant.

Après chacun fait bien comme il veut. Mais quand on demande quoi dire, de part mon expérience, je ne preconiserais pas de dire qu'une personne morte est au ciel.

lanamour Oui, mais dans ce cas on sort de l'explication factuelle de ce qu'est la mort et on entre dans le domaine des croyances et de la spiritualité. Et c'est un autre sujet. Je trouve ça très bien d'en parler avec ses enfants, mais par contre j'ai du mal avec le fait de l'imposer comme une vérité établie, unique et absolue.
Pour moi, on peut très bien avoir les explications factuelles, et rajouter ensuite "moi je crois que les personnes mortes continuent d'exister quand même, ailleurs que dans notre monde, dans un endroit où on ne peut pas aller et d'où elles ne peuvent pas revenir. Et que quand on sera morts on pourrait se retrouver là-bas. Moi j'appelle cet endroit le ciel, ce n'est pas celui que tu vois, c'est un autre endroit pas vraiment dans notre monde " ou autre (j'ai improvisé ça en deux secondes mais tu as saisis l'idée je pense).
Bref de présenter nos croyances comme un possible, mais sans l'imposer comme un absolu. J'ai du mal à entendre qu'on impose une religion quelle qu'elle soit à un enfant, que des bébés se retrouvent inscrits dans des registres religieux où subissent des mutilations corporelles par choix religieux, qu'ils ne puissent pas choisir leur régime alimentaire etc.
C'est ma façon de voir les choses qui n'est pas la seule façon de faire, ni la meilleure, mais voilà mon avis sur le sujet. Je comprends que d'autres fassent différemment et c'est pas quelque chose sur lequel je donnerais mon avis à des gens IRL sans qu'on me le demande évidemment, et d'ailleurs même ici si quelqu'un me dit "je crois que patati, c'est ma croyance et ma religion" ben soit, ça me regarde pas.
Mais là il me semble qu'on est dans un questionnement plus général et je me permets donc de partager ;)

Ceci dit ciel ou pas ciel, attention avec le terme partir qui implique facilement dans l'inconscience de l'enfant l'idée d'une volonté de départ et d'une possibilité de retour. On ne part pas au ciel / au paradis comme on part au macdo, c'est surtout ce choix de mots et le soin apporté à la précision du concept et aux explications qui importent pour bien expliquer je pense. Pas sûre d'être claire ?

looloutte d'ailleurs ça me fait penser à une maman ici, hérisson je crois, dont la fille ne voulait plus s'endormir le soir. Je ne me souviens plus de son âge mais plus de 5 ans .
Elle a fini par dire que c'était parce qu'elle ne voulait pas mourir parce qu'on lui avait dit que mourir s'était s'endormir pour toujours.

lasnia Pour les enfants a un enterrement, je pense que c'est une bonne chose de les faire participer mais seulement s'il étaient proches de la personne décédée.
Ça les aidera à comprendre ce qui se passe, faire leur adieux.
Encore une fois je prend l'exemple de mon neveu avec son petit frère. Il avait 4 ans quand il est décédé et il a eu le choix d'aller à la cérémonie et au cimetière. Finalement il n'a pas voulu assisté à la cérémonie mais au cimetière il a pu mettre des fleurs et un dessin dans la tombe de son frère. Très régulièrement il va sur la tombe déposer dessins et jouets.
Je dirai pas qu'il a bien vécue le décès de son frère. Sa courbe de croissance et de poids ont stagné une bonne année, il a eu des épisodes de colère, vu un psy et cela ne l'a pas empêché de demander récemment à ma s?ur quand son petit frère aurait fini d'être mort..
Mais les faire participer les aide quand même apparement.

lowen

Je rebondis là dessus. J'ai perdu (ça fait écho ce que tu as écris looloutte sur le "perdu", je l'annonce toujours comme ça d'ailleurs "j'ai perdu") mon père quand j'avais 6ans. Je n'ai pas vu mon père mort, ni assisté à l'enterrement. Je n'ai aucun remords là dessus, à priori ma mère ne m'avait pas posé la question. Par contre, j'ai toujours eu du mal à me dire que je le reverrais jamais...
Je l'ai vu pour la dernière fois vivant et partant de la maison, très très longtemps j'ai toujours eu l'espoir qu'au final il réapparaisse un jour comme par magie, comme si il était juste caché quelques parts (et je dirais que ça fait seulement quelques petites années que je me suis résignée à me dire que non, il ne reviendra pas).
J'ai une peur de la mort +++, une angoisse quant à la séparation et à la peur de ne jamais revoir le proche à qui j'ai dit au revoir.
Alors lien ? Est ce que tout cela aurait été différent si on m'avait expliqué la raison de la mort (je l'ai su que bien des années après à ma demande, non pas que ma mère voulait me cacher quoi que ce soit, mais je m'étais mise en tete un scénario qui m'allait très bien pour gérer ce deuil étant enfant) et si on m'avait fait participé à l'enterrement ? Je me souviens juste avoir assisté à la messe du dimanche avec son nom évoqué dans les décès des derniers jours + aller déposer une rose sur l'emplacement de la tombe.

Alors je sais pas... Ma soeur regrette énormément que je n'ai pas pu assister à l'enterrement, voir mon père décédé pour pouvoir faire vraiment mon deuil etc... Elle s'en veux. Mais moi pas du tout, j'ai l'image de mon père vivant et ça me convient !

Pour le décès de mon grand père, j'ai expliqué brièvement à Robin (2ans1/2) qu'il était mort, qu'il avait fini sa vie (en faisant attention étant donné qu'il est très sensible à ne pas utiliser des mots tels que "maladie" ou sommeil etc...). Il est venu à l'enterrement, mais il n'a pas de souvenirs, il hurlait juste qu'il voulait partir lors de la cérémonie, car les chants de messe le faisait pleurer (mon conjoint était partie avec lui du coup).

Son grand père (père de mon conjoint) est décédé cet été, il l'a deja côtoyé, mais ne le réclame jamais, sur les photos il ne le reconnait pas, nous avons pas évoqué sa mort... Bien ou pas je sais pas...

Il a deja été confronté à la mort de notre chienne (mais trop jeune), à la mort de nos deux poules (il a eu un petit peu de mal à accepter celle qui est morte cet été, il trouvait ça injuste car il l'aimait beaucoup) et la jument de notre voisine. Il sait que lorsqu'on est mort on ne revient pas, mais souvent si il voit un cheval qui y ressemble que X est revenue et n'est plus morte... Pas simple à faire comprendre, c'est pas un sujet sur lequel je suis très à l'aise non plus.

j'ai peur de la mort aussi.

Mon grand père est decede en juin. Il est rentré à l'hôpital en avril.
Quand il était à l hopital on ne savait pas ce qu'il avait. J'avais dit à ma fille de 8 ans qu'il était à l'hôpital mais que ce n'était rien de grave.

Finalement on lui a découvert une maladie grave qu'il l'a vite emportée. On l'a sue fin avril. Je ne pensais pas qu'il serait parti aussi vite.

J'ai décidé de le dire à ma fille en juin. Sa santé s'était vraiment dégradé. Je lui ai expliqué que les docteur savait ce qu'il avait mais que malheureusement il ne pouvait rien faire.
2 jours après lui avoir dit mon grand père est décédé. Je lui ai dit qu'il était mort et qu'elle ne le verrait plus. Qu'il sera toujours dans son c?ur souvenirs et pensées. Je lui ai dit que j'allais aller à l enterrement mais qu'elle ne pourrait pas y aller.

je lui ai proposé de faire un dessin si elle le souhaitait. De dire un mot à l'église car je devais lire le texte que j'avais fait.

Du coup j'ai mis son dessin dans le cercueil et dit une phrase de sa part à l'église.



J'ai perdu ma grand mère en juin 2020. ( j'ai beaucoup de deces le mois de juin). ma fille avait 6 ans.

Je ne lui ai pas annoncé car elle l'a voyait pas souvent. Mais une chose m'a peinée c'est que je ne pouvait pas aller à l'enterrement car fin de grossesse et l'enterrement n'était pas à côté de chez moi. Elle a dit à mes parents vu que vous allez voir mêmere vous pouvez lui donner le dessin que j'ai fait. le dessin représentait m'a grand mère devant chez elle avec des fleurs etc.

quand ma fille a vu mes parents elle lui a dit mêmere a bien aimé mon dessin. j'avoue que j'ai dut retenir mes larmes.

La mort est un sujet bien difficile à aborder et qui me terrifie. Mon beau père est décédé fin juillet et Charles est bien trop petit pour avoir remarqué qu'il n'est plus la. Enfin je crois... J'avoue qu'on ne lui en a même pas parlé, ni expliqué... Mais a 15 mois était ce nécessaire ? Ne devons nous pas garder ce sujet pour le jour où il va nous questionner et donc qu'il sera plus grand ?

Sinon pour changer de sujet, on a passé un super weekend. Charles est une boule de bonheur. Samedi matin on a fait les bébés nageurs et avec les brassards il me lâche énormément ! Je suis trop fière de lui !
Le soir on a été chez des amis et il a fait la fête jusqu'à 22h avec le fils de nos amis qui a 8 ans. Ils étaient adorable tous les deux


Et dimanche on a été en animalerie voir les animaux. La passion oiseau a frappé, on a passé un moment à les regarder. Puis promenade en poussette pour la sieste et en fin de journée il a été jouer au parc. Je peux vous dire qu'il était rincé !

Ah et il voue un amour fou à sa Draisienne ! Je recommande ++++ celle de chez Decathlon. Elle est vraiment chouette en étant évolutive

Chez nous la mort c'est tous les jours avec les souris, Mulots, oiseaux, mouches, chats disparus qu'on lui déclare morts.

Il me dit "maman y'a un mort" Et il voudrait nous aider à enlever. Déjà que moi je déteste la rigidité cadavérique si je peux éviter de gérer Simon en même temps... Je ne serais jamais croque mort, j'aime pas les cadavres.

Pour un humain ça sera différents, on ne peut pas mettre le corps sous une haie. Il faudra communiquer.
J'suis pas pressée du tout, on va prendre le petit livre avec le chat Bergamote que j'ai vu passer ici. C'est un sujet qui sera plus "facile" et utile avec un chat.


Je n'ai vécu qu'un seul décès et enterrement jusqu'à maintenant. C'était en 2012. Ma mamie d'amour. Je l'ai extrêmement mal vécu d'aller à l'enterrement, j'ai hurlé et pleuré de douleur non stop des que j'ai vu son cercueil.
J'aurai aimé ne pas y aller avec du recul même à 17 ans.
Puis elle est morte le jour de la Sainte Lucie et j'ai grandi dans une famille croyante + du coup c'était franchement plein de commentaires la dessus.

Je pense que le plus dur ça sera de gérer la tristesse de Thomas quand ses parents partiront. Son père à déjà 67 ans donc ça finira par arriver. La il faudra parler aux enfants.

J'appréhende plus le décès de ma chienne que celui de ma mère. C'est déstabilisant. On avisera.


Chez nous on ne va nul part. Nous sommes athées et clairement on est mort, point. À la rigueur j'ai plus envie de croire qu'on a plusieurs vies dans toutes les espèces existantes.
Mais je suis d'avis que trouver un mot doux pour des petits c'est pas si mal (être au ciel en expliquant correctement je trouve ça apaisant).

C'est un sujet sensible et qui se traite bien souvent selon l'éducation et les croyances. Le plus important c'est d'être respectueux.