Le post des supers mamans de ca...

koskinelle ma fille avait eu un petit fauteuil de la part de mon frère. Pas les trucs tout en mousse qui s'affaissent direct, non, un vrai fauteuil avec structure en bois et tout. Elle l'a encore et elle l'adore! C'est chouette d'avoir une assise à la taille de l'enfant. Elle l'a utilisé jusqu'à ses 5 ou 6 ans je crois. Maintenant elle le prête à son frère mais elle tient à le récupérer ensuite et u assoir ses plus belles peluches.

koskinelle petit medley photo du dit fauteuil. Tout le monde l'adore!

koskinelle pour les an de Charles il avait eu sa Draisienne et très rapidement il en a fait et ne l'a plus lâché

https://www.decathlon.fr/p/porteur-evolutif-draisienne-2en1/_/R-p-323522?mc=8577536&c=BLEU_TURQUOISE

Coucou les mamans, j'ai aussi besoin de vos avis.
J'ai emmené hier Amandine chez une psychologue pour enfants que mon ostéopathe m'avait recommandée. Bon déjà j'arrive, je raconte ça, et il s'avère que la psy ne connait pas l'ostéo, donc je n'étais déjà pas très contente (car j'aurais pu aussi contacter ma psy à moi mais voilà on me recommandé une pedopsy, j'y vais les yeux fermés...).
A la base c'était pour parler de ce souci de caca (dans la couche la nuit) parce que ma fille exprime de plus en plus souvent sa frustration/colère/tristesse de ne pas y arriver, elle commence à se stresser avec ça.

La psychologue n'a dit que des banalités pendant 1h avec énormément de phrases négatives (genre : "le caca c'est pas ton corps, il ne faut pas avoir peur de le laisser partir"). Elle a aussi dit le même genre de banalités + phrases négatives sur le fait que je sois enceinte ("tu ne dois pas avoir peur que ta maman ne t'aime plus quand ton petit frère va naître") ainsi que sur ma dépression à ses 6 mois ("tu ne dois pas avoir peur que ta maman s'en aille / ne soit plus là demain matin / ne t'aime plus").
Ma fille a très peu parlé et la psychologue lui a très peu posé de questions.

Elle a conclu que ma fille allait très bien et que ça allait se débloquer tout seul. On a néanmoins fixé un autre rdv la semaine prochaine pour "voir l'évolution".

Plus j'y repense plus j'ai des gros warnings qui s'allument dans ma tête. J'étais mal à l'aise avec l'emploi de toutes ces phrases négatives et je n'ai pas envie que ça mette dans la tête de ma fille des idées qui n'y sont pas ! Surtout qu'elle dort très bien donc aller lui dire qu'il ne faut pas avoir peur que je ne sois plus là au réveil, merci bien...

Sauf que ma fille veut y retourner, j'ai évoqué avec elle ce matin le fait d'annuler le rdv mais elle n'était pas d'accord.

Qu'en pensez-vous ? Je suis tombée sur quelqu'un de bizarre ou à l'ancienne ? Ou bien c'est comme ça que ça se passe les consultations de psychologie avec les jeunes enfants ?

melye j'avoue ne pas avoir vécu ce style de situation avec la psy de Simon.

Elle s'adresse à lui, à moi, sans jamais lui cacher ce qu'elle me dit. Elle reste simple, factuelle et elle propose des choses à Simon qui donne ou non son accord.

Elle respecte également quand il s'isole et ne souhaite plus écouter.

Elle l'a laissé intervenir quand il venait couper mes explications en m'expliquant ce qui était clair ou pas pour lui a son niveau.

Après si ta puce se sent d'y retourner et que ça ne te dérange pas de retenter elle est effectivement peut être juste vielle école et pas formée à la formulation positive.



En tout cas il y quelques passages dans ce qu'elle t'a dit que je trouve malvenu et franchement pas adapté. Après ça passe selon la sensibilité de chacun mais si tu en connais un et que tu préfères aller voir celui que tu connais pour comparer c'est peut-être un bon compromis.






Ici on a pris rdv Orthophoniste pour Simon la semaine prochaine. On va faire un bilan et avoir des pistes pour l'aider car il a un débit de paroles qui fait qu'il bute et bégaie sur certains mots et ça l'agace. C'est arrivé du jour au lendemain en plus mais il s'énerve et j'aimerai avoir les bons mots pour l'apaiser.

ash31 Je me permets de rebondir sur ton message d'hier aprem (donc à retardement! lol!) concernant ton mec et le fait que s'il ne dort pas, il est grognon, donc tu le préserves en gérant et tu te préserves j'imagine aussi de la mauvaise humeur ambiante.

Mais en fait, c'est pas ton job, c'est pas ton job que de gérer et d'absorber des émotions des adultes autour de toi. Moi aussi si je dors pas je suis potentiellement de mauvais poil, mais en fait avec ma fille je prends sur moi, et avec les gens je fais en sorte de prendre sur moi autant que faire se peut, ou j'exprime les choses: je suis nase, c'est dur en ce moment, j'aurais besoin d'un peu d'espace quelques minutes/heures. Et c'est précisément ce qu'on attend d'un adulte. Ton mec c'est pas le bébé dans l'histoire, c'est pas un petit garçon, c'est plus le petit garçon, sa femme n'est pas sa mère.

Après je dis ça et j'ai vécu un tsunami de couple à la naissance de Jeanne. Genre mon mec s'est transformé en énorme connard, connard qu'il n'était pas sinon je n'aurais pas fait d'enfant avec lui rapport au fait qu'à titre perso je n'en voulais pas spécialement. Et je me suis retrouvée avec ce gros gros con, vraiment, pendant 18 mois environ, jusqu'à ce que j'explose et que je lui demande de se tirer pendant quelques jours chez sa soeur. Je ne pourrais pas te dire que ça a sauvé notre couple, qu'il est redevenu le mec adooooorable avec lequel j'avais fait un enfant, non. Mais il a arrêté de se comporter en énorme connard.

Les filles ici avaient été à la source d'un élétrochoc de malade pour moi alors que je racontais une énième prise de bec. La prise conscience sur l'indignité de la situation, je la leur dois, et mon explosion en mode "ok dégage" en découle. Le regard extérieur de femmes qui te disent: merde meuf, non, t'acceptes pas ça quoi, tu vaux mille fois mieux que ça.

Aujourd'hui ça reste complexe. Il se joue un truc pour lui autour de sa paternité et de la figure de mère. Je n'ai pas toutes les réponses, c'est ce qui me manque d'ailleurs. Le mec ne répond absolument pas à toutes mes attentes, il a tjs des comportements relevant de l'absurde, des réactions inappropriées, mais clairement ça va mieux. Moi je n'ai pas dépassé cette époque qui a durablement abimé l'image que j'ai de lui. Je ne lui fais pas confiance, au delà de la question de la fidélité hein, ce déficit de confiance porte sur sa capacité à faire passer les besoins de sa famille avec les siens, à privilégier l'intérêt de notre famille avant son propre intérêt.

Je te souhaite de trouver les clefs. Et éventuellement à consulter, ne serait ce que pour toi, mais également à deux pour être aidé pour verbaliser ton ressenti et que lui écoute mais surtout entende.

koskinelle Je te fais un énorme câlin. Tu n'es absolument pas seule, crois moi. On a toute vécu cette ambivalence. Le post partum c'est hyper dur. J'ai pas de conseil, j'ai pris soooooooooo cher à cette époque.

Ce qui m'a aidé, c'est d'échanger avec des mamans dans la merde comme moi! lol! louisedek sakamain on s'envoyait tous les jours des messages, le matin au réveil pour partager le caca de la nuit, on se retrouvait sur messenger en plein nuit, c'était d'une immense bienveillance et une solidarité de femmes qui m'a super aidé. Et puis j'avais ma soeur qui était devenue sos maman. Je crois que je l'appelais 10 fois par jour. Accessoirement elle est venue plusieurs fois à la maison pendant plusieurs jours (elle habite loin) et prenait mon relai, elle faisait le bain pour que je puisse me reposer, elle a fait des nuits à ma place (je n'allaitais pas), proposait des sorties que je n'osais pas faire seule, c'était salvateur.

Lola a raison: entoure toi. Hésite pas à aller dans des lieux bébé maman pour rencontrer d'autres mamans. On devient vite copine avec des mamans dans le même caca que nous! lol!

Je pense fort à toi!

melye J'ai le sentiment que l'arrivée d'un deuxième c'est vraiment autre chose. Une super copine qui avait fait une belle DPP à la naissance de sa première a hypeeeeeeeeer bien vécu la naissance de son deuxième. Genre ultra à la cool. Alors que pour sa première elle était dans un sale état, à côté j'étais soeur sourire alors que j'étais clairement au fin fond du seau.

J'ai trouvé ton message très doux, et j'adhère à fond.

melye Je comprends trop ton ressenti sur la peur de gêner. J'ai un peu le même sentiment, je suis une fausse extravertie. Mais une copine m'a donné une leçon de vie là dessus, la nana absolument sans gêne, mais genre parfois t'as un peu honte d'elle tellement elle est sans gêne dans ses relations. On était en stage pendant 6 mois aux US ensemble, la meuf je la trouvais hypeeeeeeeer chaleureuse mais genre pour moi totalement too much. J'avais le sentiment qu'on dérangeait quant elle elle ne se posait aucune question. Bon bah résultat: tout le monde l'adorait, on était invité partout, personne ne la trouvait sans gêne, et en fait c'était moi la conne qui avait l'air distante. Depuis, je m'en bas la rate, je lâche les chevaux.

lanamour Je me reconnais à 100% dans ce que tu dis et notamment ce passage là :
"Je ne lui fais pas confiance, au delà de la question de la fidélité hein, ce déficit de confiance porte sur sa capacité à faire passer les besoins de sa famille avec les siens, à privilégier l'intérêt de notre famille avant son propre intérêt."

C'est devenu un genre de connard effectivement, ce n'est plus le même homme que celui avec lequel j'ai voulu un enfant, moi qui n'en voulait pas...
Il est l'ombre de lui même, il ne glande plus rien à la maison, n'est moteur pour rien...
J'ai l'impression que garder notre fille tous les jeudis est une corvée...
Bref, le mec qui voulait vraiment une famille s'est changé en mec qui ne fait plus rien pour sa famille...
Ça me gonfle et surtout, je suis déçue. On ne partage plus grand chose, les galipettes se comptent sur les doigts d'une main depuis le début de l'année (toujours à cause d'un stop de sa part, autant vous dire que je ne propose plus...), dès que je propose qu'on parte en week-end il trouve 1000 excuses pour dire que c'est bof...

J'ai consulté seule, je sais que lui ne voudra jamais consulté avec moi... Je sais aussi que si je lui demande de partir quelques jours il ne reviendra pas, il est hyper con là dessus. Par contre il n'est pas à l'abri que je me barre quelques jours avec ma fille sans lui.

J'essaie de me préserver, je suis d'accord sur le fait de ne pas être sa mère. D'ailleurs je ne fais plus rien pour lui, à part les nuits, qui sont globalement bonne maintenant. Si il n'a plus de caleçon propre, c'est son problème. Il a les cheveux longs car il a la flemme d'aller chez le coiffeur...

Une collègue m'a proposé d'aller un week-end chez elle à la montagne, je compte y aller, ça va être super, elle a une fille du même âge que la mienne.

On est dans une situation compliquée avec une maison en travaux, notre fille toujours dans notre chambre car sa chambre n'est pas encore faite. Mais je trouve que ça n'excuse pas tout.

Merci pour ton message, on doit finir la chambre de Ambre cet automne. Je nous laisse un peu de temps une fois que ce sera fait. On retrouvera notre chambre, je pourrais enfin prendre une femme de ménage. On aura moins la pression des travaux.

Si il reste cette personne qu'il est devenu depuis la naissance de notre fille, je vais clairement remettre notre couple en question. Cette situation me pèse trop.

lanamour Il est très sympa ton message, merci beaucoup.
Ce soir il a le ventre tout dure, il pleure et si on l''assoie il hurle.
Je l'avais calmer avec un gant d'eau chaude sur son ventre et en le faisant des bisous, lui masser les pieds, ses jambes puis rebelote.
Je l'ai endormie en porte bébé comme ce matin comme cette après midi.
Depuis longtemps je fredonne la chanson "Baby mine" De Dumbo le dessin animé, j'ai dû le voir il y a 20 ans pourtant mais c'est une mélodie que j'ai en tête.
Je viens regarder et écouter la chanson, j'ai cru fondre en larmes avec bébé contre moi.
Elle est si jolie cette chanson.

koskinelle je plusspie complètement le message de lanamour. Ne reste pas seule et entouré toi de tout le monde possible .
J'ai pris extrêmement cher moi aussi en terme de post partum, je ne souhaite pas a mon pire enemi ce que j'ai pu vivre pendant ma dpp . Clairement ce qui ne m'a pas aidé c'est justement d'être extrêmement seule face à cela.j aurai rêvé pouvoir échanger et recevoir autant de soutien et de compassion que j'en avais besoin, ne serait ce que par message.
Heureusement que j'avais un très bon accompagnement par ma psy, et que mon chéri a été d un soutien sans faille car j'ai failli commettre l irréparable a un moment donné juste pour ne plus ressentir cette souffrance insupportable.

N hésites pas, a aucun moment, nos boîtes à mp sont ouvertes, et je t envoie,pour ce que ça vaut, tout mon soutien et ma compassion

loraline16 merci infiniment pour ta (votre) gentillesse.
Ça fait chaud au coeur.

Coucou les filles.

Une de mes meilleurs amies est maman d'un petit garçon de 20 mois. Elle m'a appelée ce soir, elle ne se sentait pas bien, avec l'impression d'être une mauvaise maman, parce que ça lui est arrivé plusieurs fois de perdre patience avec son fils et d'avoir des comportements inappropriés. J'entends par là crier, tirer par le bras, allonger de force dans son lit l'enfant après 1h30 de galère pour le dodo, une tape qui est partie toute seule... Bref des gestes pas tendres qu'on aimerait toutes éviter mais qui a priori arrivent à tout le monde ou presque. Ça a été dur pour elle de m'en parler, parce que c'est quelque chose de très tabou dans son entourage et qu'elle a l'impression que toutes les mamans qu'elle connaît ne traversent jamais ce genre de moments et restent toujours au contrôle d'elles mêmes.

Pour moi ça relève juste totalement de la réalité de la vie de parents, et c'est des moments nuls que toutes les mamans que je connais (et moi la première) ont traversé. L'important étant d'avoir conscience qu'on fait de la merde à ce moment là et d'en avoir une gestion correcte ensuite (excuses et explications auprès de l'enfant). Il ne s'agit pas de dire "oh non t'inquiète c'est rien c'est pas grave il va pas en mourir" ou de banaliser, parce que vraiment je suis convaincue par tous les bénéfices d'une éducation sans violence (et mon amie aussi !), que j'ai conscience que ces dérapages ne sont pas des bonnes choses et que l'objectif est évidemment que ça arrive le moins possible et que ça ne devienne jamais un schéma éducatif.

Bref, j'imagine que vous voyez toutes de quels moments je parle, que vous les avez toutes traversés, et que vous avez toutes le souvenir de l'état émotionnel dans lequel vous étiez ensuite à base de culpabilité +++, doutes existentiels sur votre capacité à être de bonnes mamans, peut être colère envers l'héritage laissé par votre propre éducation, etc. Personnellement c'est quelque chose avec quoi je suis au clair depuis longtemps : j'aspire à éviter ces défaillances au maximum mais ça arrive parfois et c'est OK d'être faillible.

J'aimerais remonter le moral de mon amie et lui montrer que je ne lui mens pas quand je lui dis que ça arrive à tous les parents et qu'elle n'est pas un monstre maltraitant.

Si vous acceptez de partager vos témoignages de ces moments de craquage, colère, de réactions nulles et autres (et que je les screen ensuite à mon amie) ce serait très gentil et aidant pour elle.

looloutte oh bah pas plus tard qu'hier, j'ai hurlé au moins 3 fois dans la matinée, menacé de X et Y choses (tu parles, même moi j'y crois pas...) tapé sur la table, couché Eliott "de force" avant de me réfugier dans un coin pour pleurer ...

On est en plein dans le fameux "terrible two" avec lui, mon petit garçon tout mignon me manque, vite que ça passe !

Sans compter Louise à côté qui veut à tout prix se mêler de tout, tout le temps...

looloutte Je me lance parce qu'on a toutes craqué j'en suis sûre aussi...

Une fois, ma fille était tellement en colère (elle avait 3,5 ans je crois) et moi tellement dépassée par sa colère (je ne criais pas encore mais je montais en pression++), que je l'ai emmenée dans sa chambre un peu fermement dans l'idée de l'isoler et d'aller m'isoler moi. Elle a hurlé encore plus fort, s'est faite pipi dessus en m'arrosant au passage. J'ai dégoupillé, j'ai hurlé je ne sais quoi et je l'ai déshabillée et portée sous la douche (pas froide la douche, je ne suis pas allée jusque là). Elle s'est tue d'un coup, complètement freezée. Ça m'a fait un électrochoc. Je l'ai rincée du pipi, séchée, mise en pyjama, le tout en pleurant +++ pendant qu'elle était toujours muette. Je me suis excusée, on a fini par un câlin en pleurant toutes les deux. On en a reparlé le lendemain et elle en a parlé avec son papa aussi. Elle m'a dit qu'elle avait eu très peur.

Édit : et moi je me suis sentie comme une merde pendant plusieurs jours car je n'ai pas vu venir mon dégoupillage, j'étais partie sur une solution pas top mais safe pour nous 2 (s'isoler le temps que je retrouve mes esprits) et je me suis retrouvée à vociférer des horreurs (certainement, je n'ai aucun souvenir de ce que j'ai pu dire) à tel point qu'elle a coupé son cerveau... Voilà voilà...