Le post des supers mamans de ca...

beabcr ah mais clairement le porte bébé c'est la vie.
J'ai fait un zoo pas loin de la maison. En poussette pour ma fille lorsqu'elle était petite et le 31 décembre l'année dernière avec mon fils de presque 2 ans. Le jour et la nuit .
Avec le porte bébé on a pu aller partout (on traverse des zones sans barrière où il faut monter sur des rochers. Nous sommes en contact avec les animaux). Alors qu'avec la poussette on ne pouvait pas aller partout et bonjour les côtes !

Et quand on porte un bébé, le sac a dos porté par l'autre parent ce n'est pas une contrainte. De toute façon nous avons chacun notre sac à dos quand on se balade.

leolette
Je pense fort à toi, ça a l'air très compliqué, je souhaite que cela s'arrange

leolette Je te souhaite beaucoup de courage pour ce que tu traverses. Je sais combien ca doit etre difficile d'affronter ce quotidien et cette incertitude.

Je n'en ai jamais parlé ici mais j'ai vécu 5 ans avec un homme génial mais avec une enorme fragilité qui s'est accentuée au fil des années avec les 2 dernieres années des moments vraiment difficiles pour lui et son entourage. Nous nous sommes marié et jai décidé de partir 4 mois après le mariage car il me tirait vers le bas et j'ai eu peur du virage de ma vie alors que j'avais 25 ans. Ca a été une décision très difficile et meme si aujourd'hui j'ai construit une autre vie avec un conjoint depuis 5 ans et bientôt 2 enfants, ca reste douloureux dans mon esprit et j'y pense très souvent.

Je trouve que la therapie est une super idée, a l'époque moi je n'avais pas souhaité le faire alors qu'il me l'avait demandé mais je n'avais plus aucune envie. Je ne pourrais jamais avoir de regret car je suis heureuse dans ma vie aujourd'hui mais j'aurai toujours une sensation de ne pas etre allée au bout des choses a l'époque. D'autant plus que je n'avais pas d'enfants donc les decisions ne sont surement pas prises aussi rapidement.

albane64 Les enfants grandissant t'es certes moins restreint dans le quotidien mais je dirais surtout que tu acceptes de plus en plus et de mieux en mieux le changement induit par l'arrivée d'un enfant.

Mes semaines, mes week-ends et mes vacances n'ont rien à voir avec la période pré-enfant, elle a 4 ans et je n'ai pas retrouvé la liberté de mouvement que j'avais avant. Je n'ai tjs pas l'option bing watcher des séries à la con entre deux siestes vautrées, ni même de sauter dans ma bagnole pour faire les magasins avec une copines, ou passer la journée entière au poney, sans horaire ni organisation.

Il faut quand même mettre un minimum d'organisation dans la journée, il faut quand même qu'elle se nourrisse, passe du temps de qualité avec ses parents, que les activités soient adaptées à elle un minimum, et que j'anticipe un peu la semaine question linge/bouffe, ce qu'il m'arrivait de ne pas du tout faire quand j'étais sans enfant en mode balec.

En revanche, il n'y a pas de rigidité sur les heures de repas (si c'est 14h le dimanche après une grasse mat jusque 10h bah c'est cool), elle peut jouer plusieurs heures seules, on regarde des dessins animés ensemble, on peut faire un peu de shopping ensemble même si c'est quand même super pénible... etc. Et tout peut se faire sur un coup de tête, pour autant que ça soit adapté à elle en terme d'âge, de fatigue, d'envie.

Après je dirais que j'ai digéré le fait que bah voilà quoi, c'est comme ça. Et ça ne me pèse plus comme ça pouvait me peser, voire me rendre profondément triste, il y a trois ans. J'ai fait le deuil de ma vie d'avant, et je suis très heureuse du temps passé avec ma fille (enfin la plus part du temps, je vous parlerai pas de la séance centre commercial de samedi où j'ai vrillé!) et pour rien au monde je ne reviendrais en arrière. Tout ça, je ne le pensais pas du tout la première année de Jeanne, pas trop la deuxième année. Ce n'est vraiment qu'à la rentrée de petite section que j'ai trouvé la vie "facile" avec ma fille (toute proportion gardée hein).

loraline16 Je rebondis sur ton propos où tu décris être au bout du bout des sollicitations de ton fils et je compatis grave. Mais en te lisant, je me vois parfois et dernièrement je me disais qu'en fait souvent je veux en faire trop, je me mets totalement à disposition pour Jeanne, pensant bien faire et surtout rattraper mes absences de la semaine, et finalement je me mets dans le rouge toute seule, et à la fin du week-end j'explose!

Peut être qu'accepter aussi de se préserver un peu le week-end, ça éviterait qu'on se mette dans le rouge. Un peu moins donner, ou moins longtemps, mais au moment où on le fait, etre totalement disponible psychiquement, pour ensuite, et sans culpabiliser, s'autoriser des temps de pause à soit.

Parce que punaise t'en as fait des choses avec ton fils! Et je me dis peut etre trop.

leolette Je pense à toi et compatis.

La thérapie de couple ne pourra que faire du bien, quel que soit l'issue. Mais au moins, du dialogue et une issue. Et je comprends totalement le sentiment difficile de se dire que tu es la seule qui portera la décision à intervenir.

leolette Tout mon soutien, je n'ai pas d'aide a t'apporter.
J'ai eu une période très compliqué où j'ai été horrible avec mon compagnon. J'admire beaucoup la patience et l'amour qu'il a su toujours mettre en avant.
Aujourd'hui encore je sens qu'il donne beaucoup et qu'il n'a pas ce qu'il faut en retour.
J'ai très peur qu'un jour il me dise qu'il en a marre.
C'est minime et sûrement futile par rapport a ce que vous vivez.
J'aimerais beaucoup que ça soit comme avant.

Nous avons posé nos deux enfants chez ma maman hier soir. Et nous ne les récupérons que vendredi soir !! Nous avons filé au ciné voir Avatar 2 c'était vraiment trop trop chouette. Aujourd'hui journée shopping pour finir les achats de Noël, puis grosse session ménage à la maison, montage des playmobiles des enfants, emballage des cadeaux. Et là notre repas mijote tranquillement (d'habitude on mange à 19h, comme on kiff là !!) et on va manger devant un fiiiiilm. Wouhouuuuu !!

leolette pour voir ma maman qui a traversé beaucoup d'épreuves il lui aura fallu plus de 5 ans pour être stable et de nouveau 3 ans (et c'est pas fini) pour ressortir de ce cycle infernal qu'est la bipolarité.... C'est très long, très lourd pour les proches et ceux qui accompagnent.

C'est des situations très complexe et personne ne pourra t'en vouloir si tu n'y arrives pas. C'est à ton mari de trouver la force d'avancer avant de vraiment pouvoir se servir de toi comme béquille. On est deux, c'est fait pour se soutenir oui mais pas au détriment de sa propre santé et son propre bonheur... Je ne pense pas qu'il faille en culpabiliser.

Peut être que cette thérapie vous aidera et je vous le souhaite car si tu as décidé de l'épouser malgré ces épreuves en septembre c'est bien que tu avais encore des sentiments. La colère est légitime et tu as le droit de l'exprimer. A lui de l'entendre et l'accepter en retour.

Dans tous les cas, je vous souhaite du courage en espérant qu'un jour ça ira mieux pour vous et votre foyer

Ma boîte est ouverte si tu veux discuter. Je ne souhaite pas forcément en dire plus sur ma maman sur un forum publique.

lanamour arf tu marques un point. Le truc c'est que je n arrive pas a sortir de cette spirale car même en donnant du vrai temps de qualité ou je ne suis que avec lui a faire a fond un truc, n empêche pas qu'il revient systématiquement a la charge pour toujours plus.

J'ai sans doute trop donné l habitude mais je n arrive pas a l'en "sevrer".

Ce matin il y avait une petite babysitter a la maison pour que je puisse télétravailler tranquille pendant qu'elle jouait avec Abel, il était aux anges d avoir quelqu un a son entière dispo toute la matinée !
Elle revient mercredi où je télétravaille aussi il me l'a réclame déjà haha.


En tout cas merci parce que moi j'ai toujours l impression que je n'en fais jamais assez avec mon fils haha.

loraline16 Concrètement il se passe quoi si tu lui dis "je fais telle activité avec toi et ensuite je vais me reposer / lire / boire un café" ?
Il revient à la charge c'est normal, mais si tu dis non en reexpliquant ?
Parce qu'Amandine aussi elle te pompe autant qu'elle peut ou plutôt autant qu'on laisse faire, ce n'est pas elle qui va s'arrêter d'elle-même. Par contre je réexplique la "consigne", et surtout je vais au bout de mon idée et je la laisse être déçue voire bouder ! Le plus souvent je lui dis qu'après on fera ci ou ça pour accompagner sa frustration, mais je me prends mon moment, c'est rarement négociable en fait.

loraline16 Je suis assez d'accord avec Lanamour, quand j'ai lu ton message je me suis dit "en même temps vu le programme tu m'étonnes qu'elle soit crevée". Et en même temps je comprends complètement, moi même j'ai tendance, et bien plus quand je suis fatiguée que quand je vais "bien", à me forcer à faire des trucs pas indispensables. Genre ce week-end où j'étais HS et Clémentine relou/malade où j'avais décidé qu'on irait quand même au marché de Noël (bon, la pluie a eu raison de nous), qu'on ferait des gaufres et qu'elle inviterait une copine, tout ça juste dimanche, et apres une activité peinture le matin (à savoir que c'est l'activité qui me fait vriller ahah, pas la peinture à l'eau en pastilles mais la vraie peinture, de préférence au doigt, où tu sais qu'il va y en avoir partout sauf sur la feuille, le tout pour une heure de nettoyage et un résultat immonde). Bref, c'était trop en fait et pas adapté du tout a ce que j'étais capable de donner. Au final la copine était malade donc ça aussi ça s'est annulé et tant mieux, et à la place j'ai refilé le bébé à mon mec pour aller me reposer une heure l'aprem (évidemment pas de sieste pour la demoiselle...). Je pense que la journée a convenu à Clémentine : si on avait fait plus ou d'autres choses sans doute aussi, mais des fois faut savoir dire stop et considérer qu'aller mettre de l'eau et du foin aux chèvres (ce qu'il faudra que je fasse quoi qu'il en soit) c'est une sortie aussi valable qu'une balade en forêt ou au marché de Noël. J'ai tendance à vouloir qu'on sorte, qu'on fasse des trucs "concrets" le week-end quand on est à la maison, et c'est pas forcément justifié je pense. Et encore, je pense que moi je reste "light" car j'ai zéro culpabilité vis à vis de ma fille quand au temps de présence parentale la semaine (elle va jamais à la garderie donc petites journées et a ses deux parents H24 à la maison ou presque). Donc dans ta situation je me mettrais sans aucun doute dans le rouge exactement comme toi... c'est une forme de lâcher prise qu'il faut réussir à intégrer je pense, et pas au détriment de l'enfant au final.

melye justement c'est là où ça pêche. Il insiste, je réexplique, je lui montre l aiguille sur la pendule pour qu'il visualise où j'ai essayé le timeur. Je ne cède pas en tout cas.
Mais lui non plus. Si j'essaie de me poser a faire mon activité pour moi il va passer son temps à me sauter dessus , lancer des objets fragiles en me regardant, faire n importe quelle bêtise qui nécessite que j intervienne parce que dangereux un minimum en fait. Et qu'il ne fait jamais le reste du temps en plus car il connaît très bien les règles !

Le seul truc qui marche a peu près c'est que je m'enferme a clef dans une pièce et encore il passe une majorité de temps à tambouriner sur la porte a crier mamaaaaaaaaaannnn c'est finiiiiiiii.
Pas très reposant du coup haha.

loraline16 et ton conjoint il fait quoi dans ces cas là ?

Bon je compatis, je suis seule avec les deux enfants. Demain je vais leur acheter les tenues pour pouvoir aller faire de la luge. Les 2, moi seule, un magasin pendant la semaine de noël et je vais certainement faire un resto le midi avec eux. Priez pour moi

kasugaii je penserai à toi

Si il est là il intervient, il recadre, lui dit de me laisser faire mon activité, et éventuellement l isolé si ça va trop loin.
Mais ça n empêche pas ce coquin de continuer son manège.
Ou même parfois il lui propose une activité avec lui pour détourner mais non veut mamaaaaaaannnnn

leolette je te souhaite beaucoup de courage, ta situation n'est pas simple.
Pour avoir vécu avec quelqu'un mal dans sa tête (à cause de son histoire familiale depuis petit) pendant plus de 2ans, je sais que c'est horriblement dur à supporter...
Il m'avait entraîné vers le bas avec lui, ôté ma joie de vivre et mon insouciance de part sa fragilité psychologique. J'ai essayé de le "porter" et me dire qu'il irait forcément mieux avec mon aide mais j'y ai laissé des plumes et ça m'a coûté (devoir être joyeuse pour deux et à la recherche de choses qui pourraient mettre un peu de légèreté et de bonheur, c'est possible quand c'est passager, ça nous arrive tous d'avoir des passages à vide et de moins bien. Mais quand ça dure, ce n'est pour moi pas viable).
J'aurai qu'un seul conseil à te donner : penses à toi (facile à dire lorsque l'on a des enfants et qu'il s'agit de leur papa).

Je ne veux pas que ma contribution te plombe, ce n'est pas le but
Comment était il avant cette dégringolade ? S'il faut, tout redeviendra comme avant ! A t'il un traitement médicamenteux ?

loraline16 Ah oui quand même je n'ai clairement pas ce modèle là, ma fille ne fait jamais de bêtises volontairement, du coup, quoi te conseiller...je suis mal placée. Il va grandir et mieux comprendre mais en attendant à l'école tu sais comment ça se passe ? Parce qu'a priori il a forcément des moments d'autonomie en ateliers ou jeu libre ?


leolette Je n'ai pas réagi car je ne sais pas quoi te dire. La bipolarité est extrêmement complexe (pour ma mère ça s'est terminé en suicide) et douloureuse pour l'entourage. Il faut quasiment de l'abnégation ou une grande foi (ou l'amour inconditionnel d'une fille pour sa mère) pour rester...
Si je comprends bien il n'a pas encore de diagnostic, ça n'aide pas non plus...
Ça me fait penser à mon mari qui a du me porter pendant 1 an en postpartum, quand il s'en est ouvert à un ami, celui-ci lui a dit "tu dois vraiment l'aimer énormément pour rester, beaucoup seraient partis".