Nous ne pratiquons pas de mise au coin, ni de "punition" au sens premier.
Il y a bien sûr des règles, pour le bien de la vie en communauté (par exemple, on enlève ses chaussures quand on rentre, on nettoie quand on a renversé quelque chose, etc). Et des conséquences logiques : genre tu as renversé du sablimage, tu nettoies. Et ça s'adapte à son âge (la qualité de nettoyage ne sera pas la même à 1 an et à 4 ans, l'important c'est de participer).
Ce que j'ai remarqué, c'est que le ton employé / la façon de demander a une énorme importance. Quand on est fatigués et qu'on lui fait une demande "en force", elle se braque. Et elle a raison, moi quelqu'un me parle comme ça je l'envoie balader.
Donc dans l'idéal, on demande gentiment. Dans l'exemple du rangement : "allez hop, on ramasse les jouets et ensuite on va faire xxxxx" (de préférence quelque chose de sympa). Selon l'âge, on adapte le niveau de rangement bien sûr. Et on range avec elle. L'idée qu'on a, c'est surtout qu'elle montre "l'envie de" (même si personne n'aime ranger

).
Personnellement, la notion "d'obéissance" me pose problème. Hors aspects sécurité. Pour le reste, je n'attends pas qu'elle obéisse bêtement. J'attends qu'elle comprenne pourquoi on formule certaines demandes. Et quels sont mes besoins.
Pour le rangement : si elle ne veut pas, on ne fait rien d'autre tant que ce n'est pas fait. Parce-qu'on n'a pas la place de lancer la nouvelle activité par exemple. Et on ignore les autres demandes. Généralement ça débloque la situation.
On utilise beaucoup le changement de sujet ou le jeu. Quand elle est braquée, lui rentrer dedans ne va rien arranger, bien au contraire. Donc par exemple, on va ranger le plus vite possible. Ou ranger avec une main sur la tête. Enfin bref, des trucs qu'elle va trouver rigolos et qui vont rendre le moment plus sympa.
Et puis on est humains donc des fois on craque. On reprend alors de manière reposée en expliquant comment on aurait dû formuler notre demande, quel était notre besoin et voir ce qu'elle a ressenti.
De manière générale, je ne vois pas ses réactions comme des provocations en tant que telles. Mais comme des manifestations de ses besoins ou envies. Ça aide à gérer la situation plus calmement je trouve.
Au-delà de ça, je vais peut-être paraître provocante mais cette autrice me débecte.
Je suis particulièrement choquée par certains propos de Caroline Goldman (genre son histoire de bisexualité psychique ou le fait que les TSA n'existent pas). C'est blindé de stéréotypes de genre.
Elle passe son temps à faire des affirmations, sans plus de preuves. Concrètement, elle démonte pleins d'auteurs mais fait exactement pareil.
En tout cas, d'un point de vue marketing, elle est très forte, on ne peut pas lui enlever ça. Mais personnellement, elle me fait peur.
Édit : et je m'auto timeout si besoin : quand je sens que vraiment ça va me faire péter un plomb, je dis que je suis vraiment énervée / en colère et je m'isole le temps de me calmer.
Généralement, quand je reviens, tout le monde est apaisé et on repart sur de bonnes bases.