toute cette partie sur la coopération et l'aide à la maison n'a pour moi aucun lien avec le fait de faire respecter ou non un interdit, c'est le savoir vivre en communauté et je pense qu'aucun parent censé de ferait autrement
C'est dommage de ne pas arriver à faire comprendre le lien.
C'est dommage de ne pas réussir à faire comprendre le lien que je vois entre exemplarité de la part de l'adulte et sur le fait d'entraîner ses enfants à coopérer et que la coopération entraîne le respect des autres, des biens et donc des règles.
Je vois bien que le terme soumission en synonyme d'obéissance t'a heurté et que la discussion devient compliqué. Je sens une position défensive.
Je partage ma vision des choses et pourquoi j'essaie d'appliquer ce type d'éducation. Quand je donne des exemples concrets à la demande de totox, j'explique pourquoi je le fais de cette façon, sinon ça n'a pas de sens.
Je ne sais pas pourquoi tu penses que nous ne disons pas non. Parce que en reprenant l'exemple du lave vaisselle chez des amis, tu parles de laisser l'enfant dans le flou parce qu'il ne sait pas ce qu'il n'a pas le droit de faire.
Comme juste mad j'ai plusieurs enfants dont une de dix ans. Ça ne fait pas une vérité absolue mais ils ne me tapent pas , disent bonjour et n'ont pas peur de punition ou de leur parent.Les règles adaptées à leur âge sont intégrées. Leurs parents sont des alliés, nous formons une équipe, on s'entraide. On essaie d'eviter la soumission, quand on en arrive là, c'est qu'on a atteint nos limites et je l'assimile à un aveu d'échec.
Et je n'ai pas besoin de surveiller sans arrêt mes enfants. Puisqu'ils coopèrent la majeur partie du temps, je leur fait confiance. Mon fils est dans un lit au sol, porte ouverte et il n'y a pas de problème. Il me donne la main dans une situation de potentiel danger à l'extérieur. Je n'ai pas besoin de lui tenir la main constamment. Et je pense que c'est justement parce que la majorité du temps on cherche leur coopération et pas à leur imposer. Ils savent que nos demandes sont justes.
Dire bonjour, merci, ne pas taper, ce n'est pas simplement une règle ou un interdit. Lorsqu'un enfant a envie de s'intégrer dans la cellule familiale ou dans la société, lorsqu'on lui a donné envie de coopérer, lorsqu'on pratique ces règles, l'enfant le fait. Il comprend le sens de ces actions.
En imposant ou en punissant, en hurlant sur ses enfants ont obtient certainement le bonjour à la fin ou de ne pas taper.
Mais je préfère que mes enfants le fassent en coopérant.
Avec ce type de philosophie d'éducation j'espère que mes enfants deviennent des adultes qui réfléchissent, qui choisissent et qui vont participer à la société de demain dans une démarche volontaire et non pas parce que " la règle c'est la règle".
Une fois adulte, si je trouve la règle injuste, est ce que je la subis ou est-ce que je fais en sorte de questionner la règle et la faire modifier ?
Un exemple de "violence" et comment on la gère:
Mon fils a fait un câlin à sa sœur hier soir...et pour je ne sais quelle raison l'a mordue. Peut être trop d'amour.
Évidemment j'interviens en disant non, mais je ne punis pas. Je lui ai demandé si il pouvait dire pardon à sa sœur qui a eu très mal. Il n'a pas voulu répondre et est allé s'asseoir dans un coin en boudant. J'ai expliqué et l'ai laissé tranquille. Quelques minutes plus tard il est revenu auprès de sa sœur en s'excusant.
Donc oui il y a une règle, on ne mord pas parce que ça fait mal, et il coopère parce qu'il a envie d'être gentil avec sa soeur. Probablement parce qu'il a eu cet exemple. Sa sœur est gentille avec lui. Elle ne lui a pas hurlé dessus, ne lui a pas dit qu'il était méchant ni qu'elle ne jouerait plus jamais avec lui. Nous même quand on fait mal à quelqu'un on s'excuse.
Le schéma 1) exemple des autres humains 2)accompagner à faire (je lui propose de s'excuser mais sans imposer) fait qu'on obtient le 3) l'enfant fait seul , coopère et intègre la règle.
Le passage d'une phase à l'autre peut prendre du temps en fonction de l'âge. Et en fonction de l'âge, les règles ou tâches doivent être adaptée.
Et je reviens sur la notion de besoin. Pourquoi un enfant appuie sur les boutons du lave-vaisselle ? La règle est de ne pas y toucher mais si le besoin de l'enfant ne peut pas être comblé avec le lave vaisselle on peut trouver une alternative. Qu'est ce qui justifie de se priver de trouver une alternative ?
L'alternative au fait de taper existe aussi. Pourquoi l'enfant tape. Est ce qu'il y a de la frustration car trop de route? La personne ne veut pas lui accorder d'attention ? Après avoir dit que c'était interdit et pourquoi, pourquoi on ne pourrait pas proposer d'alternative comme taper dans un coussin, écouter de la musique, chanter ou écouter son besoin de se défouler en sortant de la voiture ?
Pour terminer je pense que lorsqu'on impose par la peur ou par autorité, on n'arrête pas le conflit. Provisoirement, quand l'enfant accepte d'obéir parce qu'il a peur d'être puni, le parent a l'impression que le problème est résolu. Mais lorsqu'on impose et impose encore, ça peut soit monter en pression et avoir un retour de boomerang assez fort, soit l'enfant s'éteint.
beabcr
Obéissance coopérative c'est ce que je mets derrière le terme coopération et que j'oppose au mot obéissance.On est d'accord sur le fond. C'est pour ça que j'essaie d'expliquer les concepts que je mets derrière les mots. Ils sont plus important que les mots eux-mêmes.
En fonction de son éducation, de son environnement, de son histoire, on ne met pas tous le même sens derrière les mots.