Neptune, nous ne sommes que quelques-unes à avoir de la neige.
Avec de la neige, tu devrais abandonner ton vélo.
Nymeria, c'est très personnel comme décision. Il y a l'idéal sur le papier. Et puis il y a le concret.
Je suis sortie des études et ai commencé à postuler juste au moment où la crise financière de 2008 a éclaté. Or je postulais justement dans le secteur. La plupart des entreprises de la finance ont gelé leurs embauches. C'était bouché, compliqué de trouver un CDI, a fortiori sans expérience. J'ai effectué des CDD (plus ou moins longs) entre janvier 2009 et mai 2011 (je n'ai changé qu'une fois d'employeur, de ma propre initiative). Petit à petit, l'idée d'un enfant mûrit. Le CDI se fait toujours attendre (mon mari, quant à lui, avait déjà une bonne situation), et nous commençons à penser qu'à l'allure où ça va, on va peut-être encore attendre longtemps et on ne va peut-être pas postposer nos projets familiaux éternellement. On se dit aussi qu'un CDI à l'heure actuelle, ça ne rime plus que rarement avec sécurité. Et on a un certain confort de vie malgré tout. Nous décidons donc de lancer le projet bébé.
Avril 2011, je prends RDV chez le gynéco. RDV chez le gynéco prévu le 28 juin (jour des 28 ans de mon mari). En mai, je décroche une proposition de CDI (en fait, je me suis retrouvée avec 3 offres simultanément). Je commence mon nouvel emploi le 1er juin. Le 28 juin, je me rends à mon RDV pré-conception. Je pense du coup postposer un peu le démarrage concret, mais mon mari ne voit pas ça d'un très bon oeil et il a toute une série d'arguments qui sont plutôt recevables. Ok, on ne postposera pas. Ceci dit, le gynéco me conseille d'attendre un cycle après l'arrêt de la pilule avant de démarrer les essais, et de prendre de l'acide folique. Mais ensuite, nous lançons la machine et je tombe enceinte rapidement, pendant ma période d'essai qui se terminait fin novembre. Fin décembre, j'annonce à mon chef que j'attends un heureux événement pour le mois de juin. De même à ma manager à son retour de congé début janvier. Je pense que ça a dû jazzer (à peine arrivée, déjà enceinte), mon chef de l'époque tirait la tête, mais peu importe. J'ai eu à coeur de prouver qu'ils n'avaient pas à regretter de m'avoir embauchée. J'ai fait mes preuves (et ai eu une deuxième grossesse aussi entretemps) et ma cheffe d'aujourd'hui (qui était déjà ma manager à l'époque de ma première grossesse) sait que je suis très fiable. Elle ne veut surtout pas me voir partir.
Personnellement, je ne sais pas te répondre sur le moment où j'ai su que c'était "le bon moment". L'idée s'est construite petit à petit, naturellement...
Comme le dit une chanson
"parce que c'est toi, j'voudrais un jour un enfant, et non pas parce que c'est le moment... parce que c'est toi...". Enfin, dans une certaine mesure. Je ne conseillerai certainement pas de se précipiter dans l'aventure sans réfléchir avec sérieux aux conséquences. Un enfant, c'est une fameuse responsabilité. Mais c'est pour dire qu'attendre "le bon moment" (existe-t-il?), c'est parfois prendre le risque que "plus tard" se transforme en "jamais". Après, il y a des situations qui sont tout de même plus appropriées / confortables / idéales que d'autres... sur le papier. Ensuite, il y a la vie en vrai.
Je ne sais pas si ça a pu t'aider...
Chez moi, on s'est peu servi de la poussette. Mon mari et moi adorons tous deux le portage!
Mais
Hawkgirl s'est complètement passée de poussette pour son deuxième si tu veux un témoignage. D'ailleurs,
Hawkgirl, comment ça va? Ca fait un bail? Tu as bon moral?
Manana, tu as ton 80% jusque quand? C'est difficile quand on y a goûté de revenir à temps plein. En plus, c'est peut-être plus simple de le faire valoir maintenant dans la foulée que de revenir avec cette demande plus tard, non?
Bananne, bon weekend à toi.
Et pfiou, ça me serre de te lire quand tu parles de la fin de ton boulot. Ca me rappelle quand j'ai quitté ma première boîte, ce job et cette équipe que j'adorais. Même si c'était ma décision, c'était à contrecoeur (je voulais mettre fin à cette accumulation de CDD). C'était dur dur. Et de lire tes larmes, ça me rappelle tout ça. Alors je crois bien imaginer ce que tu dois ressentir.
Plein de
Queency, coucou! Je ne peux pas t'aider pour les aides.
Mais ça va ta grossesse?