Alors je me suis retrouvée il y a quelques années dans un cas similaire à l'acheteur de ton cheval.
Par contre, la visite vétérinaire a été effectuée avant l'achat.
Résultat, niquel (sauf que le problème se situait là où le vétérinaire n'avait pas jugé nécessaire de faire les radios, du coup nous non plus).
Un mois après qu'il soit arrivé au club, on s'est rendu compte qu'en fait, il avait des éparvins. (Bien sûr on nous a aussi sorti que rien ne disait qu'il en avait à l'élevage... mais bien sûr!).
Et bien légalement, on avait tout les recours possible (le rendre au propriétaire, demander remboursement)... On a gardé le cheval avec une partie remboursée (mais qui n'égalait pas non plus la valeur réelle du cheval).
Au final comme le cheval n'est pas arrivé au club après la vente, il s'est passé presque trois mois entre l'achat "réel" (enfin sous contrat, car l'éleveur gardait le cheval le temps des soins de la castration) et le problème. Et rien n'aurait pu prouver que l'éleveur était au courant de son problème (puisqu'il n'a pas fait de concours, a été très peu travaillé en dehors du fait qu'il soit reproducteur).
Donc je pense malgré tout que l'acheteur, même s'il a pas fait la visite de suite, a peut être des droits comme l'arthrose est forcément antérieure à l'achat
En ce qui concerne l'aspect handicapant de l'arthrose, pour le mien elle ne l'était pas sur le moment (on a eu des doutes que parce qu'une monitrice avait vu qu'il ne posait pas immédiatement un postérieur par terre au lever), mais sur l'avenir elle risquait de le devenir. Du coup, compétition déconseillées pour préserver le cheval, qui ne présentait pas de boiterie sur le moment...