Code civil
Le particulier n'est pas à l'écart de la loi.
Quand il vent un bien, il doit respecté certaines règles et obligations.. Et l'acheteur à des droits dans tous les cas.
Le professionnel est simplement soumis à des contraintes plus importantes du fait même qu'il s'agit de son "métier" et que le client lui, fait "confiance" au professionnel pour lui vendre un produit conforme à sa recherche
| | Article 1641
Créé par Loi 1804-03-06 promulguée le 16 mars 1804
Le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose vendue qui la rendent impropre à l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donné qu'un moindre prix, s'il les avait connus. |
|
|
Donc si sur le contrat, figure que le cheval est destiné à une activité de concours... Ben le vice caché sera retenu (à ne pas confondre avec vice rédhibitoire, qui annule de fait la vente).... L'acheteur peut alors demander une remise ou l'annulation de la vente.
| |
Article 1642
Créé par Loi 1804-03-06 promulguée le 16 mars 1804
Le vendeur n'est pas tenu des vices apparents et dont l'acheteur a pu se convaincre lui-même. |
|
|
Signifie que si le "défaut" était visible, alors l'acheteur n'a pas de recours (
sauf dans le cas d'un pro, face à un client novice = tromperie professionnelle)
| | Article 1643
Créé par Loi 1804-03-06 promulguée le 16 mars 1804
Il est tenu des vices cachés, quand même il ne les aurait pas connus, à moins que, dans ce cas, il n'ait stipulé qu'il ne sera obligé à aucune garantie. |
|
|
Ceci signifie que si sur la facture de vente, il a été noté "très clairement" que l'apparition de tel ou tel "vices non visibles" ou méconnus du vendeur, ....ne serait pas considéré comme vice caché, ben le client à le droit d'annuler ou de demander une remise
| | Article 1644
Créé par Loi 1804-03-06 promulguée le 16 mars 1804
Dans le cas des articles 1641 et 1643, l'acheteur a le choix de rendre la chose et de se faire restituer le prix, ou de garder la chose et de se faire rendre une partie du prix, telle qu'elle sera arbitrée par experts. |
|
|
Ben il me semble que c'est très clair là
=====================
Donc il faut voir le contenu du contrat pour savoir si oui, ou non la vente est annulée..... Surtout qu'il s'agit là d'un vice caché (méconnu, soit, mais présent) et non d'un vice rédhibitoire (les vices rédhibitoires sont "listés" et annulent de fait la vente)
======================
Le vice caché est retenu de façon différente suivant si la vente est faite par un professionnel ou un particulier.
Il s'agit simple d'un vice, qui empêche l'utilisation du bien acquis, dans le but qui était celui de l'acheteur.
Le vice caché peut être apparent ou non... La notion de vice caché dépend là encore (et les tribunaux en tiennent compte) s'il s'agit d'un vice qui est facilement reconnaissable par un professionnel, mais invisible pour le profane.... Il sera donc jugé de façon différente si le vendeur (qui n'avait pas connaissance de ce "vice") est un particulier ou un professionnel.
Le vice rédhibitoire c'est autre chose... Il s'agit de vices qui figurent (suivant le bien, maison, voiture, animaux....) sur des listes bien établis... Le vice rédhibitoire annule de fait une vente.
Maintenant, le vice caché doit être prouvé (par l'acheteur) et devait être présent au moment de la vente et le client à 2 ans pour faire les démarches....
En conclusion, quelque soit le contrat de vente et sauf a y avoir fait apparaitre clairement que l'apparition "après vente" de tel ou tel "vice" ne serait pas retenu... N'importe quel client peut demander l'annulation d'une vente et ce, pendant 2 ans... A lui d'apporter la preuve de la faute et de poursuivre en justice s'il n'y a pas possibilité d'accord avec le vendeur.