Je pense qu'il ne faut pas voir la relation homme/cheval par un rapport de force avec le dominant/dominé. Pour moi, hommes et chevaux doivent être des partenaires sociaux. Par conséquent, je me mettrais plutôt du côté leader !
J'essaye d'illustrer. Mettons que vous souhaitiez apprendre à votre cheval à reculer en appuyant sur un point précis du poitrail. Comment vous vous y prenez ? Vous appuyer, jusqu'à avoir une réponse. Mais le cheval ne comprend pas, et fait un pas de côté. Là, il vous pose une question : c'est ça que tu me demandes ? Mais non, c'est pas ça. Donc vous recommencez. Jusqu'à avoir la bonne réponse. Et là vous félicitez, vous lui montrez qu'il a trouvé la bonne solution.
Cette démarche relève plutôt de la coopération, du mode de fonctionnement du leader selon l'auteur de la citation. Et je pense sincèrement que c'est comme ça qu'on obtient le plus de choses avec les chevaux !
Maintenant, non, les chevaux n'ont pas les même codes que les hommes... Ma ponette passait son temps à se gratter sur moi, et dès qu'un petit truc faisait peur, elle me sautait dessus, maman au secours ! Et moi je n'y ai pas remédié parce que ça ne me dérangeait pas outre mesure (shame on me). Mais on m'a expliqué le problème. Après une journée de travail à pieds, la ponette a compris que sa place était en dehors de ma "bulle". Et depuis elle n'a pas réessayé de se gratter sur moi ! Comme quoi, si on prend la peine de leur expliquer nos codes... Sa peut fonctionner