Reconstruire son rêve, différemment!

alma a écrit le 22/11/2013 à 19h43: par contre, au risque de vous choquer, vu son âge, si fracture grave ou coliques nécessitant chirurgie, je vous dis sincèrement que ça serait niet .. elle a 26 ans et pour moi, il ne serait pas juste de lui faire subir une chirurgie lourde avec ses conséquences à son âge ...

Je te suis tout à fait à ce sujet

kimberley19 a écrit le 22/11/2013 à 13h52: oups je viens de me dire que c'était peut être pour moi la remarque?? J'espère pas , je voulais juste éviter les embrouilles de plusieurs pages que pouvaient réveiller le dernier com de solange ^^ Mais bon du coup je lui ai peut être donné matière à répondre...

Non, non, t'inquiète, je suis d'accord avec ce que tu dis, et d'ailleurs j'ai répondu directement à Mimisia seulement et pas à tout le monde, car je ne voulais pas ajouter de l'huile sur le feu...

alma a écrit le 22/11/2013 à 19h43: perso, pas d'assurance pour ma jument .. je l'ai achetée à des amis, elle avait 10 ans .. c'était en décembre 98. mon ami, en me la vendant, a résilié l'assurance bien sûr .. et en janvier, elle prenait 11 ans (l'âge limite pour assurer un cheval .. je parle en 1ère fois pour moi, sinon, si elle était restée propriété de mon ami, pas de souci), donc, pas pu .. Je ne regrette pas en finalité car ce qu'elle m'a coûtée entre sa blessure (pas d'opé, juste des soins et une visite jour férié... ) + des bricoles, j'en aurais eu pour largement plus en assurances sur ces 15 années .. une chance qu'elle soit costaude ma grosse .. par contre, au risque de vous choquer, vu son âge, si fracture grave ou coliques nécessitant chirurgie, je vous dis sincèrement que ça serait niet .. elle a 26 ans et pour moi, il ne serait pas juste de lui faire subir une chirurgie lourde avec ses conséquences à son âge ...

Bah non tu ne me choques pas du tout !! C'est du bon sens tout simplement. Tu as bien raison.

mimisia a écrit le 22/11/2013 à 16h08: A ce stade, mon récit va accélérer dans le temps car il se passe de moins en moins de choses. Cependant les jours restent 24 H, les semaines 7 jours et les mois 4 semaines. Le temps se déroule toujours aussi lentement dans mon quotidien. Mois de Septembre, rien ne semble s'améliorer chez V. Son postérieur reste engorgé malgré mes diverses tentatives : bandes de repos, cure d'Equistro Elimination pour drainer, médicaments diurétiques, sorties au paddock 12 H par jour... Par ailleurs, l'inflammation persiste. Je continue pourtant d'appliquer de la glace tous les jours. Par contre, je stoppe le gel anti-inflammatoire car la peau de V. ne le supporte plus. (Quand j'ai vu des lambeaux de peau séchée se décoller, je n'ai plus pu... ) Il suffit de la faire trotter quelques mètres dans son pré pour voir qu'elle boîte toujours. Je sens le pessimisme me grignoter petit à petit. Suite au bilan écho/radio mi-août, le véto m'avait conseillé 4 semaines de repos pour V. Commençant à capter qu'il valait mieux allonger les délais, j'en ai donc laissé passer 6. Nous sommes le 27 septembre et c'est le jour du contrôle. Toujours pas inquiet de la tournure des évènements, le Dr me dit même que ça ne le choquerai pas que je reprenne une petite activité avec V. C'est une perspective qui devrait me réjouir, sauf que pour moi il est hors de question de faire quoi que ce soit avec une ponette qui boîte. C'est limite une hérésie... Je lui dis que j'ai arrêté d'être pressée et que je préfère attendre davantage. Ce même jour, je décide d'arrêter les soins sur le suros. Les choses demeurent complètement identiques au fil des semaines et ça me démotive totalement. J'ai l'impression que mes soins n'apportent rien et que, si ça se trouve, si je ne les faisais pas ça serait pareil. En accord avec le véto, j'arrête également les corticoïdes. J'en connais les effets secondaires et ne souhaite pas en donner sur le long terme si aucun bénéfice n'en est retiré . A ce stade, je me demande s'il ne serait pas préférable de la laisser tranquille jusqu'au printemps. Ne dit-on pas qu'il faut laisser faire la nature ? Laisser le temps au temps ? Etc... En parallèle, je lui montre les pieds de V. car de la pourriture est venue s'installer au niveau des fourchettes. Le climat se montre pourtant clément et ses sabots sont curés tous les jours. Le véto me dit que c'est probablement une conséquence du temps resté enfermé en box car V. a une très bonne qualité de corne. Bon, ce n'est pas gravissime. Mais l'odeur nauséabonde et la profondeur des lésions me rajoutent une petite couche supplémentaire d'inquiétude. Je me consacre donc à sauver ses sabots et découvre les multiples recettes existantes pour la pourriture des fourchettes ! Tous les jours suivants, je palpe le suros en arrivant aux écuries. Rien ne change : chaud et gonflé, "comme d'habitude" j'ai envie de dire. Je poursuis les soins sur ses fourchettes. Quand l'une guérit, c'est une autre qui pourrit ! Je ne m'en sors pas. En même temps, je me mets à rechercher de nouveau un système de DP gratuite fonctionnant sur le principe d'échange de service car je n'ai pas d'argent à offrir. Alors que je ne trouve rien et me décourage, un « cadeau » me tombe du ciel. Une connaissance de mon ancienne écurie me propose de monter son cheval. Blessée au genou, elle ne peux pas le sortir pour le moment. Je fais donc la connaissance de T. un superbe PS Lusitanien de 6 ans. Lui et sa proprio m'offre un peu de soleil chaque fois que je les vois. A suivre

Mon cheval de DP au moment ou on parlait que je l'achète a fait deux suros aux antérieurs avec inflammation +++ boiterie +++. Je dirais que ca a bien mis 6mois avant que l’inflammation s'arrête vraiment... (avec ttt 3mois comme toi mais arrêt car ca servait à rien !)

Je ne l'ai pas acheté à cause de cela. Mais maintenant il fait de nouveau plein de choses avec sa nouvelle proprio.

Il a surtout vu une vétérinaire exclusivement osthéopathe qui travaille en énergétique. C'est là que ça s'est arrêté. Après faut y croire... Et je ne sais pas si tu as la force de croire encore quelque chose ma pauvre.

Je vois que tu es du 85, des fois elle s'y déplace. Si tu es intéressée envoie moi un MP.

En espérant que tu auras eu mon petit mot parmi tous ces commentaires. . Je t'envoie plein de courage !

PS : Pour la pourriture des pieds : RED HORSE, c'est la vie. Mais je me doute que tu as fait plein de recherche.

Donc depuis le début je suis cette histoire très touchante me faisant penser à celle que je vis avec mon poney mais disons que lui c'est plus entre vie et mort ^^ mais bon je vais pas m'étaler,je comprend parfaitement ce que tu as due ressentir sachant que ton récit m'a donner la force d'écrire sur ce qui m'est arriver et ça m'aide à faire le point même si ça réveil une tristesse dévorante en mois...
En tout cas j'espère que la suite sera positive et que tu finira gagnante car n'oublie pas que il faut ce dire qu'il faut toujours regarder droit et sourire au expérience favorable
PS:j'ai pas envie de te dire que je veux la suite car j'ai peur de lire une autre mauvais nouvelle pour toi même si je trouve ça touchant vous ne le mériter pas
COURAGE




Désoler pour les fautes

alma a écrit le 22/11/2013 à 19h43: par contre, au risque de vous choquer, vu son âge, si fracture grave ou coliques nécessitant chirurgie, je vous dis sincèrement que ça serait niet .. elle a 26 ans et pour moi, il ne serait pas juste de lui faire subir une chirurgie lourde avec ses conséquences à son âge ...

pour être franche, une chirurgie comporte tellement de risques pendant et après que je comprends tout à fait

doudou13 a écrit le 22/11/2013 à 18h06: Hou ! La photo ! En tout cas, on voit que les dents sont saines et qu'il n'y a aucune carie !

shivine a écrit le 22/11/2013 à 20h28: pour être franche, une chirurgie comporte tellement de risques pendant et après que je comprends tout à fait

Oui c'est pour lui infliger du stress et des souffrances dans ces derniers moments...

Je viens de parler avec ma voisine de cette émission de 66 minutes avec le cheval au clous de rue. Elle me dit : "bah faut lui couper, puis c'est bon". Ahah j'ai rigolé. Et elle comprenait pas quand je lui disais que un cheval ne peut pas vivre sur trois pattes !!

alma a écrit le 22/11/2013 à 19h43: par contre, au risque de vous choquer, vu son âge, si fracture grave ou coliques nécessitant chirurgie, je vous dis sincèrement que ça serait niet .. elle a 26 ans et pour moi, il ne serait pas juste de lui faire subir une chirurgie lourde avec ses conséquences à son âge ...

Tu ne me choques pas ...

d'ailleurs je vais peut être vous choquer pour le coup, mais même pour le mien qui n'a même pas 9 ans suivant la gravité de l'opération je ne lui infligerais pas ça non plus "je pense"...

je dis bien je pense, car tant qu'on y est pas confronté on ne sait pas ...

Je parle d'une opération grave comme par exemple le magnifique Wellington, avec des semaines,voir des mois de convalescence en hamac, je ne critique pas du tout la décision prise par sa proprio hein, mais je ne pense pas que je ferais le même choix ...
Je connais mon cheval, et je ne peux pas l'imaginer dans une telle situation... je pense que dans son cas à lui le mieux pour lui serait de s'endormir tranquillement

Le plus dur est pour le proprio de prendre cette décision ... mais je trouve que pouvoir partir sans douleur est une chance qu'on les animaux que nous n'avons pas ...
Attention je parle bien là de fracture extrêmement grave, qui engage fortement le prognostique vital et implique une hospitalisation en clinique longue
désolée si je vous choque...

Cela dit j'ai perdu ma juju qui avait 30 ans endormie dans son pré et j'espère vraiment que c'est comme ça que s'en ira mon deuxième loulou !!!!

Pour Mimisia ! accroche toi ! comme tu dis la nature fait bien les choses et je sens, j'espère ... cette histoire ne peut que bien finir ... et dans quelques temps tu repenseras à ce que vous avez vécu et ça sera loin dernière ...
cette juju sera LA juju de ta vie, ce qui vous liera ne sera que d'autant plus grand du fait que vous ayez du vivre ça ..
Je te souhaite bcp de courage ! et ne regrette rien

bonjour, voici quelques jours que je suis ton sujet, tout d'abord tu écris très bien, je comprends tout à fait ton détachement du début c'est une manière de se préserver sentimentalement. Etre propriétaire ce n'est pas tout rose comme certaines peuvent l imaginer avec des décisions importantes pour le bien-etre d'un être vivant. Et les finances ne suivent pas toujours. J'ai moi même fais une très mauvaise expérience il y a un an et la blessure n'est toujours pas refermée... Je te raconte brièvement l'histoire d'Aladin mon pottock, acheté à 1an, choyé, chouchouté, caliné par moi et mes 2 filles, et gravement accidenté à tout juste 3 ans ==> fracture nette ouverte d'un antérieur sous mes yeux, sabot à angle droit, parti en marchant sur l'os du canon... horrible. Un accident où personne n'était responsable et où on aurait rien pu faire... (si quelqu'un veut des précisions je peux m'expliquer) mais il a fallut choisir vite pour ce jeune poulain hongre sans papiers, qui n'avait comme valeur que celle de mon coeur... En même pas 5 minutes j'ai donné "l'ordre de la mort" a mon véto qui me regardait désolé... Un animal risque toujours l'accident, seul ou pas, on y peux rien, c'est sur que pour certaine personnes c'est jamais arrivé, et des fois pas de bol... Moi je n'ai pas eu le courage de le faire opérer, pas les moyens non plus... Je te souhaite plein de courage, j'imagine comme ça doit etre usant pour toi tous ces soins et ces résultats si aléatoires (sur ton moral et physiquement) je te souhaite plein de courage et que ta jument se rétablisse bien

Fin octobre : Aucun changement !
Je me débat parmi une foule de questions : Dois-je consulter un autre véto pour avoir un 2ème avis ? Dois-je envoyer V. en clinique spécialisée ? Dois-je me tourner vers les médecines alternatives type homéopathie, phyto ? Dois-je tout arrêter et la laisser tranquille au pré ? Une interrogation en bouscule une autre et je ne parviens plus à faire la part des choses. Ruminer sans cesse sur ce qu'il conviendrait de faire m'empêche de dormir. A bout, je m'épuise.

Je continue à monter T. et ça me fait très plaisir, mais pourtant je ressens de la frustration. Je suis en train de me rendre compte que même avoir un cheval à monter ne suffit pas à ce que je me sente bien.
C'est à ma petite Veleda que je souhaite apprendre des choses. Je sais maintenant qu'elle est prête à m'écouter lui murmurer dans l'oreille. Je l'ai laissé faire, et elle m'a montré sa confiance et son attachement.

Je décide d'entamer du « travail » à pied selon la méthode d'E. de Corbigny à laquelle j'adhère presque totalement. Mais je suis immédiatement freinée par le temps pluvieux de l'automne. Dans ma pension, il n'y a pas de carrière et le sol glissant des prés n'est pas du tout adapté. Je dois laisser tomber.

Déçue une fois de plus, je commence à sérieusement déprimer. Mais ça tombe bien, une semaine de vacances se profile à l'horizon. Avec mon copain, nous décidons de partir quelques jours. Au début, nous avions prévu 4 jours à 5 heures de route pourtant dans le fond je sais déjà que je n'en suis pas capable.
Laisser Veleda seule... ne pas savoir comment elle va... c'est bien simple, je ne peux pas. Déjà en étant à côté je dors peu et très mal, alors à 5 heures de route c'est même pas la peine ! Du coup, je réduis le « voyage » à 2 jours, à 2 heures de route. Une nouvelle fois mon chéri accepte gentiment de se sacrifier.

Mais rien ne se passe comme prévu. Le soir de notre départ, ma grand mère décède. Notre semaine de congés en est totalement chamboulée bien entendu, on oublie les vacances. A l'enterrement, je suis extrêmement émue. Depuis l'accident de Veleda, je n'ai parlé qu'une fois à ma grand mère, quelques jours avant sa mort. Ces derniers mois, je l'ai mise de côté trop préoccupée par ce qui m'arrivait.
Je me rend compte que depuis 6 mois ma vie ne tourne qu'autour de Veleda et moi. Je ne vois pas mes amis, je ne téléphone pas à ma famille et je passe très peu de temps avec mon copain.

Je craque complètement physiquement et mentalement. Suivant une suggestion de ma mère, qui sait que j'ai toujours écrit quand ça n'allait pas, je me lance à raconter mon histoire avec Veleda. Je décide de la publier sur un forum car j'ai alors besoin d'avis pour m'orienter sur ce qu'il convient de faire. Je suis seule et complètement paumée. A ce moment là, je regrette d'avoir un cheval. Le titre me vient comme une évidence. Nous sommes alors le 9 novembre, la boucle est bouclée.



Cependant, les choses ayant un peu avancé depuis le 9, il me restera un chapitre à écrire avant d'être en temps réel!

a suivre !

Je suis le post en sous-marin depuis le début, ton dernier paragraphe m'a beaucoup ému. Je me rappelle ton 1er post sur le sujet et la responsabilité par rapport à l'accident.
Je pense en effet que le fait d'écrire est une très bonne thérapie et je te soutiens complètement dans ta démarche.

J'espère que la suite sera positive et une gratouille à ta louloutte.

mimisia a écrit le 22/11/2013 à 22h12: Fin octobre : Aucun changement ! Je me débat parmi une foule de questions : Dois-je consulter un autre véto pour avoir un 2ème avis ? Dois-je envoyer V. en clinique spécialisée ? Dois-je me tourner vers les médecines alternatives type homéopathie, phyto ? Dois-je tout arrêter et la laisser tranquille au pré ? Une interrogation en bouscule une autre et je ne parviens plus à faire la part des choses. Ruminer sans cesse sur ce qu'il conviendrait de faire m'empêche de dormir. A bout, je m'épuise. Je continue à monter T. et ça me fait très plaisir, mais pourtant je ressens de la frustration. Je suis en train de me rendre compte que même avoir un cheval à monter ne suffit pas à ce que je me sente bien. C'est à ma petite Veleda que je souhaite apprendre des choses. Je sais maintenant qu'elle est prête à m'écouter lui murmurer dans l'oreille. Je l'ai laissé faire, et elle m'a montré sa confiance et son attachement. Je décide d'entamer du « travail » à pied selon la méthode d'E. de Corbigny à laquelle j'adhère presque totalement. Mais je suis immédiatement freinée par le temps pluvieux de l'automne. Dans ma pension, il n'y a pas de carrière et le sol glissant des prés n'est pas du tout adapté. Je dois laisser tomber. Déçue une fois de plus, je commence à sérieusement déprimer. Mais ça tombe bien, une semaine de vacances se profile à l'horizon. Avec mon copain, nous décidons de partir quelques jours. Au début, nous avions prévu 4 jours à 5 heures de route pourtant dans le fond je sais déjà que je n'en suis pas capable. Laisser Veleda seule... ne pas savoir comment elle va... c'est bien simple, je ne peux pas. Déjà en étant à côté je dors peu et très mal, alors à 5 heures de route c'est même pas la peine ! Du coup, je réduis le « voyage » à 2 jours, à 2 heures de route. Une nouvelle fois mon chéri accepte gentiment de se sacrifier. Mais rien ne se passe comme prévu. Le soir de notre départ, ma grand mère décède. Notre semaine de congés en est totalement chamboulée bien entendu, on oublie les vacances. A l'enterrement, je suis extrêmement émue. Depuis l'accident de Veleda, je n'ai parlé qu'une fois à ma grand mère, quelques jours avant sa mort. Ces derniers mois, je l'ai mise de côté trop préoccupée par ce qui m'arrivait. Je me rend compte que depuis 6 mois ma vie ne tourne qu'autour de Veleda et moi. Je ne vois pas mes amis, je ne téléphone pas à ma famille et je passe très peu de temps avec mon copain. Je craque complètement physiquement et mentalement. Suivant une suggestion de ma mère, qui sait que j'ai toujours écrit quand ça n'allait pas, je me lance à raconter mon histoire avec Veleda. Je décide de la publier sur un forum car j'ai alors besoin d'avis pour m'orienter sur ce qu'il convient de faire. Je suis seule et complètement paumée. A ce moment là, je regrette d'avoir un cheval. Le titre me vient comme une évidence. Nous sommes alors le 9 novembre, la boucle est bouclée. Cependant, les choses ayant un peu avancé depuis le 9, il me restera un chapitre à écrire avant d'être en temps réel! a suivre !

Tu as bien fait d'ecrire, si c'est important pour toi de parler et d'etre "ecoute".

oh ben j'ai eu 2 chapitres ce soir !





J'espère sincèrement que tu réussiras à mettre la tête hors de l'eau, c'est vrai qu'on s'oublie parfois tellement le centre de notre monde devient notre cheval, mais après tout ce n'est qu'un cheval, ce n'est pas un humain.

J'ai eu cette coupure à faire également lors du retour au champ de mon cheval après avoir passé 8 mois à le soigner, il était au pied de la maison, 20 m à pied et je le voyais, et cela 4 à 6 fois par jour.

Au retour au champ, c'était à 3 min en voiture, mais je me suis mise des limites, à lui laisser vivre sa vie de cheval avec ses congénères, je ne passais "que" 3 fois par jour puis j'ai progressivement diminué mes visites à 2 fois par jour (matin et soir)

Sacré bêtes tiens !

Il faudrait que tu essaye de prendre un peu de recul sur ta situation actuelle...
Tu fais tout pour préserver V mais tu t'oublie complètement, délaissant ton entourage par la même occasion (je ne tiens aucun jugement).

D'après ce que tu a écrit précédemment, le gérant de la pension t'aide dans les soins, donc pourquoi ne pas prendre un peu de temps pour toi.. Je pense que ça te ferai le plus grand bien. Même si tu n'y va pas pendant 3 ou 4 jours, tu n'abandonne pas, tu ne lâche rien mais tu te repose.

En tout cas j'espère que le fait d'écrire soulage un peu ton quotidien.
Je te souhaite d'arriver à te "ressourcer"!