| | ça ...
et il y a aussi un truc à tenter parfois , qui est trés déroutant .
Un espèce d'effet surprise (dans le sens je suis étonné , pas le truc fourbe je vais te prendre par surprise, je précise par précaution ) .
Une personne que le cheval ne connait pas du tout qui va vers lui le plus naturellement du monde, dans le rond par exemple où on l'a conduit un moment avant .
On arrive , une pomme à la main , vois je l'ai même fait sans rien !, et on s'avance en parlant sur un ton normal , pas "tu viens mon petiiiiiiit ", plutôt style "salut cheval , comment ça va aujourd'hui ? , tu es bien joli mon loulou , et bla bla bla et bla bla bla .. et on s'approche, pas en hésitant, pas normal , si le cheval bouge un peu on continue calmement à s'approcher et parler et une fois la main sur le côté de l'encolure , on caresse vite fait un coup , on fait glisser le licol qui est posé sur notre épaule , on met la muserolle directe et on boucle .
Incroyable , et déroutant, mais ça peut marcher . A tenter, on risque rien
Bon yen a 1000 façons .
Selon le cas on propose ce qui nous semble le plus approprié à la situation .
Perso le seau , c'est quand vraiment c'est un grand grand craintif
(j'aime pas "sauvage")
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Pas d'accord pour la sédation. Vous vous souvenez vous de ce qui vous arrive sous anesthésiant ? Moi pas. Et je ne fais pas la d’anthropomorphisme, je parle des effets d'un produit sur le cerveau et donc le système nerveux. Ce qui se passe autour est flou, lent et les sensations disparaissent complètement.
Vénus et Trombine ne m'ont jamais gardé rigueur de cette méthode utilisé dans l'urgence et si Vénus en est venue à craindre les aiguilles, c'est après un long traitement et pas après cette expérience.
Mais bon, inutile de rentrer dans ce genre de débat qui deviendrait vitre très pointue, c'est invérifiable de toute façon, mais de mon point de vue avec ma logique, des discussion que j'ai eu avec mes formateurs, de ce que j'ai appris en passant mon diplômé, et de part mes expérience, je ne suis pas d'accord avec votre point de vue.
Pour la technique cité au dessus. En pratique, j'ai du mal à voir, mais, toujours si je me réfère à mon expérience, j'ai du mal à la voir appliquer. Peut-être peut-elle fonctionner sur un cheval sauvage, mais sur un cheval craintif... Rond ou pas rond, Trombine ne laisse pas un étranger l'approcher à moins de 5 métres...
Parce que oui, entre un cheval qui, toute sa vie n'a connu que le près, les potes sans jamais voir le bout du nez d'un humain, c'est un cheval sauvage, pas craintif, pour moi, il y a une différence énorme. Un cheval sauvage ne connait pas et on peut user de toute sorte de stratagème pour motiver sa curiosité. Un cheval craintif peut parfaitement connaitre l'homme et en avoir peur, dans ce cas là, les stratagèmes qui marcheront avec un sauvage ne marcheront pas avec lui.
Sauvage, ou non domestiqué, si vous préférez, mais pas craintif ou traumatisé. Entre les deux, y a un monde, au moins.
Je ne fais pas cette remarque par pure esprit de contradiction, mais simplement parce que nous en discutions hier avec Pilgrim et en lui parlant de mon expérience avec Trombine, j'en suis venu à dire que de toute façon, ça ne pouvait pas vraiment être pareille ou comparable. Pilgrim doit motiver sa jument, lui faire connaitre l'homme, moi, j'ai du prouver à la mienne que je la boufferais pas toute crue, c'est d'ailleurs certainement pour cette raison que je n'ai jamais vraiment usé de la nourriture pour l'approcher. Les deux trois fois ou j'ai tenté, ça n'a rien donné de très probant.