Conséquences de l'équitation sur notre santé

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Cecilepatel238

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Conséquences de l'équitation sur notre santé
Posté le 19/12/2013 à 13h06

Bonjour

J'écris ce post en éspérant qu'il ne soit pas redondant (j'ai cherché, mais je n'ai trouvé que des cas particuliers).

Je voudrais parler des incidences de l'équitation, et plus particulierement de l'animal sur notre santé physique et mentale.
Alors oui, il existe des programmes pour personnes agées, handicapées, depressives qui tournent autour des chevaux, car il est bien connu que ces animaux peuvent améliorer notre santé mentale, mais ca serait intéressant de savoir quels sont les effets sur vous.

Je pense a ce sujet en ce moment car je dois arreter l'équitation - encore une fois - et je me méfie, et j'appréhende énormément des conséquences qui ne vont pas tarder a montrer leur nez.
Je suis donc curieuse de savoir si d'autres ont les memes réactions violentes - par rapport a l'arret de l'équitation - que moi, ou meme pas si fortes, ou encore pires, et comment vous faites pour y remédier.
Si c'est le cas, je me demande quelle serait votre théorie par rapport a cette dépendance que l'on crée: pourquoi sommes-nous si dépendants? Et puis s'analyser soi-meme, dans notre cas particulier, quelles pourraient etre les causes?

Par exemple, dans mon cas, je remarque que lorsque j'arrete de monter a cheval, ne serait-ce qu'une semaine, j'ai tendance a tomber malade physiquement: rhumes, grippes, et si c'est pendant un long moment, cela devient mental et je peux tomber en depression.

Alors physiquement, ca pourrait etre du au fait de sortir, prendre l'air, ainsi que le fait que les chevaux nous immunisent contre certaines maladies car nous 'trainons' dans un monde de crottin, transpiration, rhumes (et chiens, chats pour certains).
Apres mentalement, nous avons tous nos problemes avec des causes tres différentes, mais je sais que je suis pas la seule a déprimer si j'arrete.

Qu'en pensez-vous de cette 'dépendance' que l'on crée vis-a-vis aux chevaux? Vous arrive-t-il la meme chose? Quelles sont les conséquences de cette hippophilie sur votre santé (oui, pas tres discret comme question )?

Je comprends que ce post peut paraitre intrusif et indélicat, car tout le monde ne veut pas parler ouvertement de ses problemes, mais si certains ne se sentent pas genés, a vos claviers!

EDIT: pratiquez-vous des sports complémentaires comme le vélo et la natation? faites-vous de la muscu?

Edité par cecilepatel238 le 19-12-2013 à 18h48

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Conséquences de l'équitation sur notre santé
Posté le 19/12/2013 à 18h22


cecilepatel238 a écrit le 19/12/2013 à 13h40:


Ce probleme de dos a l'air commun chez les cavaliers

Pour ce qui est de la depression, je compatis ...
Ce qui est dur est aussi de devoir faire yo-yo entre se sentir bien et depression, je ne sais pas si la transition te fatigue aussi.

Tu dis que c'est le fait l'etre avec les chevaux qui te fait du bien, c'est une chance je te dis, car tu peux te ressourcer en ayant un contact ne serait-ce que visuel?

Je trouve que ce qui est tres compliqué a supporter (aussi une des raisons pour lesquelles j'arrete l'équitation) est le fait de ne pas avoir mon propre cheval. Le fait de devoir constamment changer, m'attacher, puis me faire briser le coeur, est insupportable.

Mais pourquoi penses-tu etre si attachée? tu dis que tu as des problemes de famille, peut-etre les chevaux sont ta seule source de stabilité?


Ce qui me fatiguait, c'était les crises de nerfs. J'ai tendance à encaisser les problème sans rien dire, mais au moment où la goutte d'eau fait déborder le vase, j'envoie tout valser. C'est une grande dépense d'énergie et une fois la crise passée je suis vidée.
Puis quand le moral ne suit pas lors d'épisode dépressif, il n'y a plus l'envie de rien donc j'étais constamment fatiguée et irritable dans ces moments là.

Par contre j'ai toujours plutôt bien vécu le fait d'être en club. Je conçois très bien que les chevaux appartiennent au club, que les moniteurs mettent qui ils veulent dessus et que d'autres cavaliers peuvent être fans de mon poney favori (là où ça pose problème c'est en cas de cavalier qui s'approprie le poney. Il y avait uns fille de mon cours il y a plusieurs années qui me faisait la gueule dès que je montais le poney, alors qu'elle était nouvelle, moi ça faisait des années que je montais la ponette en question et le moniteur n'a en plus fait aucun favoritisme entre nous deux, on l'a eu exactement autant de fois l'une et l'autre dans l'année...) Bref, certains comprennent l'esprit club, d'autres non, il faut faire avec...
Ca fait 16 ans que je suis dans le même club, et le coach nous met régulièrement les mêmes poneys lorsqu'on s'entend bien avec. J'arrive tout de même à trouver mon compte dans la relation avec un poney. (mais je conçois très bien que ce n'est pas pareil dans tous les clubs...)

Le contact seulement visuel me frustre un peu. Ce qui m'apaise vraiment, c'est une séance grattouille avec un poney, de préférence quand il est au pré. Surtout que peu de cavalier passent du temps dans les prés, en général je me retrouve au calme avec le poney.

Pour ce qui est de la stabilité... Lors de ma dépression, ma famille a juste constaté mais sans plus de soutient, toutes mes amies m'ont lâchées (le dernier épisode dépressif était justement du à l'ultime coup de couteau dans le dos de la part des dernières qui restaient) mais les poneys eux sont toujours là. Eux ne portent pas de jugement et n'essaient pas de soutenir par hypocrisie ("on la soutient pour être copine avec elle parcequ'elle est une bonne poire qui nous dépanne quand on en a besoin, mais on ne veut pas la voir en plus qu'elle fait ch**r a ne pas avoir le moral.") Ce sont juste des chevaux qui se contentent d'être eux même, sans manipuler ou prendre parti pour les personnes qui se sont liguées contre moi.

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Posté le 19/12/2013 à 18h36

Bonsoir,
Ce post est très intéressant. Voici mon expérience:
Il y a 3 ans à la suite d'une très mauvaise chute, j'ai eu des soucis de dos. Le scanner à révèlé un tassement important des lombaires avec une discopathie dégénérative sur 2 disques lombaire. J'ai du arrêter quelques temps sur les conseils du médecin. Ça a été très dur d'arrêter mais si je continuais je prenais le risque de ne plus jamais pouvoir monter. Après 3 semaines d'arrêt, j'ai commencé à avoir des sueurs nocturne accompagné de grosses fringales. Il fallait que je mange!!! Résultat, 5 kilos en plus et encore plus mal au dos du fait de ce poids que j'avais pris. J'ai consulté un acupuncteur afin de réguler mon appétit. Pour lui, mon corps faisait une "dépression" dû à l'arrêt brutal de l'activité physique et il compensait en mangeant!!
J'ai pris le temps de mettre mon dos au repos et 6 mois après, et en accord avec mon médecin j'ai eu l'autorisation de me remettre à cheval. J'ai banni l'obstacle, pour préserver mon dos et puis ça me dis plus rien. Je monte maintenant en dressage et j'écoute mon corps. Je monte de temps en temps avec une ceinture lombaire quand je sais que je vais faire une grosse séance. Sinon, à la moindre douleur je stoppe la séance. Globalement ça va mieux. Les séquelles sont présentes et le resteront mais en montant à cheval je me muscle le dos et ça évite les douleurs. 1 semaine sans monter et les douleurs reviennent à coup sûre.. Et mentalement je me sens mieux aussi!

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Posté le 19/12/2013 à 18h46


quiebro13 a écrit le 19/12/2013 à 16h40:
L'impact de l'équitation sur ma santé physique ... Une catastrophe
Je suis cassée de partout à cause de mes multiples chutes avec des séquelles dans le dos, le genou et la chevilles droite sans compter mon poignet gauche!

C'est simple quand je en monte pas j'ai moins mal au dos, moins mal au genou à la cheville et au poignet

Physiquement parlant je ne devrai pas monter à cheval.

Par contre pour le moral c'est l'inverse je ne peux pas m'en passer !
Même avec mon corset pour ma fracture de la colonne vertébrale je m'occupais de mes chevaux tout les jours.

C'est plus qu'une drogue pour moi, la semaine mon cheval me manque j'aimerai pouvoir le mettre dans ma valise, il me remonte le moral, m'apporte de l'attention et de l'affection, je suis zen détendue avec lui, je ne pense plus à tout mes soucis quotidien.

J'ai très peu confiance en moi, je vis très mal un certain pan de ma vie, le cheval me permet de m'évader et de ne plus penser à tout ça, je ne vois pas ma vie sans cheval...


Ah oui, toi ca te fais plus de mal que de bien (physiquement)...

Donc l'équitation ca te permet de construire ta confiance... As-tu toujours eu des problemes de confiance en toi?

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Posté le 19/12/2013 à 18h50


misstralala a écrit le 19/12/2013 à 16h47:
Je sais que dès que j'arrête de monter à cheval pendant plus de 2 semaines, je me paye un mal de dos terrible. En fait, je me muscle vite, mais je me démuscle vite aussi !

Il y avait un moment où je montais très souvent - avant d'avoir mes problèmes de santé - et quand j'ai dû arrêter et me restreindre, je me suis complètement déséquilibrée, mal de dos au moindre effort (un coup cervicales, un coup bas de dos (lombaires)).

Maintenant, je dois monter régulièrement pour ne pas avoir mal au dos, et quand je dois arrêter pour des raisons de santé, c'est systématique... Mais c'est parce qu'à cheval je me tiens bien, alors que dans la vie quotidienne je suis super cambrée, donc ça joue aussi pas mal (et mon problème de santé a des répercussions sur mes chaînes musculaires, donc quand j'ai mal... bah j'ai mal de partout !)

Voilà pour ce qui est de l'équitation.

Pour ce qui est de la relation au cheval, c'est pour moi une thérapie ! Je me sens heureuse, épanouie, sure de moi et en confiance quand je suis avec mon cheval, et ça me donne confiance en moi en dehors de ce contexte. Si je ne vais pas voir mon cheval, je serai plus morne... C'est plus une sorte d'addiction qu'autre chose en fait !


Mentalement, ca te donne confiance? Ca te permet de taffirmer je suppose.
Est-ce que ca t'aide a avoir confiance en permanence (avec les gens) ou que avec ton cheval?

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Posté le 19/12/2013 à 18h52


annerobert a écrit le 19/12/2013 à 17h15:

Pareil, je qualifierais mon comportement d'addictif. Mais à côté de ça je n'ai strictement jamais pris d’anti-dépresseurs malgré quelque passages difficiles.
Un peu cassée aussi (au point que j'ai passé une ostéodensitométrie pour vérifier que les multiples fractures n'avaient pas une cause, mais c'est pas le cas), mais pas que par le cheval. Et quand je m'arrêtais de monter, je pouvais avoir mal au dos (mais maintenant, ça fait tellement longtemps que je ne me suis pas arrêtée que je ne sais plus).
Par contre, aujourd'hui, j'ai assez souvent mal aux hanches en fin de séance (pas à cheval, mais quand je descends, mais il est possible que j'occulte tant que je suis à cheval).


Et as-tu toujours eu une tendance obsessionnelle?

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Posté le 19/12/2013 à 18h55


cam28 a écrit le 19/12/2013 à 18h03:
Avec mes problèmes de dos, sans cheval ou avec cheval, j'ai mal.
Par contre, quand je ne monte plus à cheval, j'ai de nouveau des problèmes de sommeil et surtout je déprime.

Je concentre alors mon attention sur d'autres choses. Mais à un point, que j'en deviens maniaque, obsédée, acharnée.
Sans faire de cheval, parfois je pouvais pleurer pour rien, bref j'étais à fleure de peau.


Oui, donc tu as également une personnalité obsessive? C'est quelque chose de tres fatiguant. Il devient presque impossible de controler ses emotions et pensées arrivé au-dela d'un certain stade lorsque l'on obsede par rapport a quelque chose...

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Posté le 19/12/2013 à 18h58


cecilepatel238 a écrit le 19/12/2013 à 18h50:


Mentalement, ca te donne confiance? Ca te permet de taffirmer je suppose.
Est-ce que ca t'aide a avoir confiance en permanence (avec les gens) ou que avec ton cheval?


Oui, ça m'a permis de me faire confiance, et donc d'avoir plus confiance en moi. Je l'ai toujours remarqué : quand je suis avec les chevaux, je me fais confiance, je fais confiance en mon instinct, et je suis en accord avec moi-même. Avec les gens, ça n'avait rien à voir... Et quand j'en ai pris conscience, j'ai réussi à "exporter" cette confiance, même si ce n'est pas tout à fait pareil.

De toutes façons, de base, je ne suis pas très sociale. Mais le cheval m'a appris à mieux aborder les gens.

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Posté le 19/12/2013 à 19h05


mo56 a écrit le 19/12/2013 à 18h22:


Ce qui me fatiguait, c'était les crises de nerfs. J'ai tendance à encaisser les problème sans rien dire, mais au moment où la goutte d'eau fait déborder le vase, j'envoie tout valser. C'est une grande dépense d'énergie et une fois la crise passée je suis vidée.
Puis quand le moral ne suit pas lors d'épisode dépressif, il n'y a plus l'envie de rien donc j'étais constamment fatiguée et irritable dans ces moments là.

Par contre j'ai toujours plutôt bien vécu le fait d'être en club. Je conçois très bien que les chevaux appartiennent au club, que les moniteurs mettent qui ils veulent dessus et que d'autres cavaliers peuvent être fans de mon poney favori (là où ça pose problème c'est en cas de cavalier qui s'approprie le poney. Il y avait uns fille de mon cours il y a plusieurs années qui me faisait la gueule dès que je montais le poney, alors qu'elle était nouvelle, moi ça faisait des années que je montais la ponette en question et le moniteur n'a en plus fait aucun favoritisme entre nous deux, on l'a eu exactement autant de fois l'une et l'autre dans l'année...) Bref, certains comprennent l'esprit club, d'autres non, il faut faire avec...
Ca fait 16 ans que je suis dans le même club, et le coach nous met régulièrement les mêmes poneys lorsqu'on s'entend bien avec. J'arrive tout de même à trouver mon compte dans la relation avec un poney. (mais je conçois très bien que ce n'est pas pareil dans tous les clubs...)

Le contact seulement visuel me frustre un peu. Ce qui m'apaise vraiment, c'est une séance grattouille avec un poney, de préférence quand il est au pré. Surtout que peu de cavalier passent du temps dans les prés, en général je me retrouve au calme avec le poney.

Pour ce qui est de la stabilité... Lors de ma dépression, ma famille a juste constaté mais sans plus de soutient, toutes mes amies m'ont lâchées (le dernier épisode dépressif était justement du à l'ultime coup de couteau dans le dos de la part des dernières qui restaient) mais les poneys eux sont toujours là. Eux ne portent pas de jugement et n'essaient pas de soutenir par hypocrisie ("on la soutient pour être copine avec elle parcequ'elle est une bonne poire qui nous dépanne quand on en a besoin, mais on ne veut pas la voir en plus qu'elle fait ch**r a ne pas avoir le moral.") Ce sont juste des chevaux qui se contentent d'être eux même, sans manipuler ou prendre parti pour les personnes qui se sont liguées contre moi.


C'est dur, les accumulations... j'imagine que pour l'entourage c'est tres compliqué a suivre également, ils savent quand va arriver l'explosion (plus ou moins)...
En effet, on éloigne les gens de plus en plus. C'est dur, parce que l'on peut faire peur a la famille, aux amis.

J'ai envie de dire que c'est la que l'on voit ceux qui nous aiment vraiment, mais c'est meme pas vrai: dans mes épisodes depressifs, meme ma mere me laisse tomber. Elle ne comprend pas et je lui fais peur, elle m'accuse (comme tes amis) de 'faire la gueule'.

Alors oui, on peut y faire quelque chose, on peut toujours trouver un moyen d'en sortir (mon frere m'accuse de ne 'rien foutre', il me dit de me debrouiller), mais le probleme est que l'on n'a meme pas envie de s'en sortir, on a envie de se laisser pourrir, mourir meme.

Mais tes amis t'ont lachés? completement? combien de temps a duré ta depression?

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Posté le 19/12/2013 à 19h09


ashkelon a écrit le 19/12/2013 à 18h36:
Bonsoir,
Ce post est très intéressant. Voici mon expérience:
Il y a 3 ans à la suite d'une très mauvaise chute, j'ai eu des soucis de dos. Le scanner à révèlé un tassement important des lombaires avec une discopathie dégénérative sur 2 disques lombaire. J'ai du arrêter quelques temps sur les conseils du médecin. Ça a été très dur d'arrêter mais si je continuais je prenais le risque de ne plus jamais pouvoir monter. Après 3 semaines d'arrêt, j'ai commencé à avoir des sueurs nocturne accompagné de grosses fringales. Il fallait que je mange!!! Résultat, 5 kilos en plus et encore plus mal au dos du fait de ce poids que j'avais pris. J'ai consulté un acupuncteur afin de réguler mon appétit. Pour lui, mon corps faisait une "dépression" dû à l'arrêt brutal de l'activité physique et il compensait en mangeant!!
J'ai pris le temps de mettre mon dos au repos et 6 mois après, et en accord avec mon médecin j'ai eu l'autorisation de me remettre à cheval. J'ai banni l'obstacle, pour préserver mon dos et puis ça me dis plus rien. Je monte maintenant en dressage et j'écoute mon corps. Je monte de temps en temps avec une ceinture lombaire quand je sais que je vais faire une grosse séance. Sinon, à la moindre douleur je stoppe la séance. Globalement ça va mieux. Les séquelles sont présentes et le resteront mais en montant à cheval je me muscle le dos et ça évite les douleurs. 1 semaine sans monter et les douleurs reviennent à coup sûre.. Et mentalement je me sens mieux aussi!


Aie... en tous les cas t'es courageux d'avoir pu arreter, ca devait etre horrible.

Tu n'as plus mal? Tu fais des exercices pour muscler ton dos?

Et sinon mentalement tu as fait une petite déprime pendant ton arret ou tu arrivais a 'oublier'?

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Posté le 19/12/2013 à 19h09


ashkelon a écrit le 19/12/2013 à 18h36:
Bonsoir,
Ce post est très intéressant. Voici mon expérience:
Il y a 3 ans à la suite d'une très mauvaise chute, j'ai eu des soucis de dos. Le scanner à révèlé un tassement important des lombaires avec une discopathie dégénérative sur 2 disques lombaire. J'ai du arrêter quelques temps sur les conseils du médecin. Ça a été très dur d'arrêter mais si je continuais je prenais le risque de ne plus jamais pouvoir monter. Après 3 semaines d'arrêt, j'ai commencé à avoir des sueurs nocturne accompagné de grosses fringales. Il fallait que je mange!!! Résultat, 5 kilos en plus et encore plus mal au dos du fait de ce poids que j'avais pris. J'ai consulté un acupuncteur afin de réguler mon appétit. Pour lui, mon corps faisait une "dépression" dû à l'arrêt brutal de l'activité physique et il compensait en mangeant!!
J'ai pris le temps de mettre mon dos au repos et 6 mois après, et en accord avec mon médecin j'ai eu l'autorisation de me remettre à cheval. J'ai banni l'obstacle, pour préserver mon dos et puis ça me dis plus rien. Je monte maintenant en dressage et j'écoute mon corps. Je monte de temps en temps avec une ceinture lombaire quand je sais que je vais faire une grosse séance. Sinon, à la moindre douleur je stoppe la séance. Globalement ça va mieux. Les séquelles sont présentes et le resteront mais en montant à cheval je me muscle le dos et ça évite les douleurs. 1 semaine sans monter et les douleurs reviennent à coup sûre.. Et mentalement je me sens mieux aussi!


Aie... en tous les cas t'es courageux d'avoir pu arreter, ca devait etre horrible.

Tu n'as plus mal? Tu fais des exercices pour muscler ton dos?

Et sinon mentalement tu as fait une petite déprime pendant ton arret ou tu arrivais a 'oublier'?

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Posté le 19/12/2013 à 19h19


misstralala a écrit le 19/12/2013 à 18h58:


Oui, ça m'a permis de me faire confiance, et donc d'avoir plus confiance en moi. Je l'ai toujours remarqué : quand je suis avec les chevaux, je me fais confiance, je fais confiance en mon instinct, et je suis en accord avec moi-même. Avec les gens, ça n'avait rien à voir... Et quand j'en ai pris conscience, j'ai réussi à "exporter" cette confiance, même si ce n'est pas tout à fait pareil.

De toutes façons, de base, je ne suis pas très sociale. Mais le cheval m'a appris à mieux aborder les gens.


D'accord, je vois...

J'ai remarqué il y a quelques années que les personnes faisant partie du stéréotype social (a l'aise en société, ouverts, pas de probleme...) ont du mal avec les chevaux car elles n'arrivent pas a adapter le comportement qu'elles ont avec les humains aux chevaux.
Au contraire les personnes faisant partie du stéréotype insociable (retrait, timidité, peu de confiance en soi...) ont plus de facilités avec les chevaux car c'est plus simple dans le sens ou il y a une hiérarchie claire, et des regles claires a respecter, mais elle nécessite une sensibilité et une intelligence differente du premier stéréotype.

Bon ce n'est qu'une theorie avec des stéréotypes...

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Posté le 19/12/2013 à 19h30


cecilepatel238 a écrit le 19/12/2013 à 19h09:


Aie... en tous les cas t'es courageux d'avoir pu arreter, ca devait etre horrible.

Tu n'as plus mal? Tu fais des exercices pour muscler ton dos?

Et sinon mentalement tu as fait une petite déprime pendant ton arret ou tu arrivais a 'oublier'?


Oui la décision n'as pas été facile à prendre mais au final c'était le mieux à faire. J'en étais arrivé à ne plus arriver à marcher ou rester bloquer dans le fauteuil...
Mais au final, ça a été payant. Aujourd'hui j'ai parfois des douleur, mais j'ai appris à vivre avec et surtout à reconnaître la douleur "normale" et celle plus "mauvaise". Je ne fais pas d'exercices particuliers. Je fais attention à ma position à cheval, quand je dois ramasser quelques chose je plie les genoux... Des gestes quotidien qui deviennent des automatismes..
Et oui j'ai fais une déprime... Mais ce qui m'as sauvé c'est que je suis resté entouré de chevaux... Rien que l'odeur me faisait du bien.... Je crois que je ne pourras pas me passer de leur contact. Mon cheval est mon meilleur traitement contre le stress, la déprime et le manque de confiance. Il fait partie de moi, de ma vie et je ne peux pas m' en passer...

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Posté le 19/12/2013 à 21h54


cecilepatel238 a écrit le 19/12/2013 à 19h05:

C'est dur, les accumulations... j'imagine que pour l'entourage c'est tres compliqué a suivre également, ils savent quand va arriver l'explosion (plus ou moins)...
En effet, on éloigne les gens de plus en plus. C'est dur, parce que l'on peut faire peur a la famille, aux amis.

J'ai envie de dire que c'est la que l'on voit ceux qui nous aiment vraiment, mais c'est meme pas vrai: dans mes épisodes depressifs, meme ma mere me laisse tomber. Elle ne comprend pas et je lui fais peur, elle m'accuse (comme tes amis) de 'faire la gueule'.

Alors oui, on peut y faire quelque chose, on peut toujours trouver un moyen d'en sortir (mon frere m'accuse de ne 'rien foutre', il me dit de me debrouiller), mais le probleme est que l'on n'a meme pas envie de s'en sortir, on a envie de se laisser pourrir, mourir meme.

Mais tes amis t'ont lachés? completement? combien de temps a duré ta depression?


Ma dépression a duré 10 mois (date de début et de fin des antidépresseurs, mais ça faisait déjà quelques temps que j'étais sous anxiolytiques.) Elle a commencé suite a l'entretien que j'ai eu en gendarmerie pour témoigner contre mon ex qui me harcelait depuis un an. Le jemenfoutisme du gendarme m'a fait plonger, je ne me sentais pas protégée par la justice et je me suis mise à faire de grosses crises d'angoisse.
Déjà à partir du moment où j'ai fait ses crises d'angoisse et que j'ai été sous antidépresseurs, beaucoup d'amis ont fuit.

Je me suis remise de ma dépression, j'ai fini les antidépresseurs en juillet (il y a un an et demi) et tout allait bien. Jusqu'à ce que je me rende compte en décembre qu'une de mes amies proches qui me restait avait toujours des contacts avec la soeur de mon ex (qui m'avait lâchée et s'était mise du côté de celui-ci.) La copine en question a refusé de couper les ponts par fierté, car "je n'aime pas qu'on me dise ce que je dois faire", préférant ainsi me voir faire un épisode dépressif que de supprimer une fille qu'elle n'a croisé dans sa vie que trois fois il y a un an...
Je devais faire le nouvel an avec cette fille là et une autre qui m'avait invité (deux fois d'ailleurs, elle a tendance à poser deux-trois fois les questions...) N'ayant pas de nouvelles depuis trois semaines sur l'organisation, je décide de demander à trois jours du nouvel an comme ça se passe. La fille qui m'avait invité me dit alors "on le fait pas". La moindre des politesses aurait été de prévenir que le nouvel an auquel elle m'avait convié n'aurait pas lieu au lieu de me laisser espérer. Je me suis expliquée quelques jours plus tard en face à face, avec elle et la copine fière que j'ai citée plus haut, elles m'ont tout rejeté sur le dos "c'est de ta faute, t'avais qu'à te renseigner et puis de toute façon on ne voulait pas te voir."
Si elles ne voulaient pas me voir, pourquoi m'inviter? La seule solution que je trouve à cette question était que notre amitié était bidon, qu'elles se servait de moi pour que je leur rende service (et à mon avis elles s’attendaient à ce que j'organise le nouvel an comme ça elles n'auraient pas à trop se fouler. Sauf que voilà, je n'avais pas vraiment le moral à tout prendre en charge.)

Ca va faire un an qu'elles m'ont fait ce sale coup, je m'en suis finalement remise (bien que cette histoire m'ait vraiment mis dans un état moral très critique sur le coup.)

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Posté le 19/12/2013 à 22h19


mo56 a écrit le 19/12/2013 à 21h54:


Ma dépression a duré 10 mois (date de début et de fin des antidépresseurs, mais ça faisait déjà quelques temps que j'étais sous anxiolytiques.) Elle a commencé suite a l'entretien que j'ai eu en gendarmerie pour témoigner contre mon ex qui me harcelait depuis un an. Le jemenfoutisme du gendarme m'a fait plonger, je ne me sentais pas protégée par la justice et je me suis mise à faire de grosses crises d'angoisse.
Déjà à partir du moment où j'ai fait ses crises d'angoisse et que j'ai été sous antidépresseurs, beaucoup d'amis ont fuit.

Je me suis remise de ma dépression, j'ai fini les antidépresseurs en juillet (il y a un an et demi) et tout allait bien. Jusqu'à ce que je me rende compte en décembre qu'une de mes amies proches qui me restait avait toujours des contacts avec la soeur de mon ex (qui m'avait lâchée et s'était mise du côté de celui-ci.) La copine en question a refusé de couper les ponts par fierté, car "je n'aime pas qu'on me dise ce que je dois faire", préférant ainsi me voir faire un épisode dépressif que de supprimer une fille qu'elle n'a croisé dans sa vie que trois fois il y a un an...
Je devais faire le nouvel an avec cette fille là et une autre qui m'avait invité (deux fois d'ailleurs, elle a tendance à poser deux-trois fois les questions...) N'ayant pas de nouvelles depuis trois semaines sur l'organisation, je décide de demander à trois jours du nouvel an comme ça se passe. La fille qui m'avait invité me dit alors "on le fait pas". La moindre des politesses aurait été de prévenir que le nouvel an auquel elle m'avait convié n'aurait pas lieu au lieu de me laisser espérer. Je me suis expliquée quelques jours plus tard en face à face, avec elle et la copine fière que j'ai citée plus haut, elles m'ont tout rejeté sur le dos "c'est de ta faute, t'avais qu'à te renseigner et puis de toute façon on ne voulait pas te voir."
Si elles ne voulaient pas me voir, pourquoi m'inviter? La seule solution que je trouve à cette question était que notre amitié était bidon, qu'elles se servait de moi pour que je leur rende service (et à mon avis elles s’attendaient à ce que j'organise le nouvel an comme ça elles n'auraient pas à trop se fouler. Sauf que voilà, je n'avais pas vraiment le moral à tout prendre en charge.)

Ca va faire un an qu'elles m'ont fait ce sale coup, je m'en suis finalement remise (bien que cette histoire m'ait vraiment mis dans un état moral très critique sur le coup.)


Aie... je comprends que tu veuilles laisser tomber les etres humains et vivre avec les chevaux...

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Posté le 19/12/2013 à 22h27


mo56 a écrit le 19/12/2013 à 21h54:


Ma dépression a duré 10 mois (date de début et de fin des antidépresseurs, mais ça faisait déjà quelques temps que j'étais sous anxiolytiques.) Elle a commencé suite a l'entretien que j'ai eu en gendarmerie pour témoigner contre mon ex qui me harcelait depuis un an. Le jemenfoutisme du gendarme m'a fait plonger, je ne me sentais pas protégée par la justice et je me suis mise à faire de grosses crises d'angoisse.
Déjà à partir du moment où j'ai fait ses crises d'angoisse et que j'ai été sous antidépresseurs, beaucoup d'amis ont fuit.

Je me suis remise de ma dépression, j'ai fini les antidépresseurs en juillet (il y a un an et demi) et tout allait bien. Jusqu'à ce que je me rende compte en décembre qu'une de mes amies proches qui me restait avait toujours des contacts avec la soeur de mon ex (qui m'avait lâchée et s'était mise du côté de celui-ci.) La copine en question a refusé de couper les ponts par fierté, car "je n'aime pas qu'on me dise ce que je dois faire", préférant ainsi me voir faire un épisode dépressif que de supprimer une fille qu'elle n'a croisé dans sa vie que trois fois il y a un an...
Je devais faire le nouvel an avec cette fille là et une autre qui m'avait invité (deux fois d'ailleurs, elle a tendance à poser deux-trois fois les questions...) N'ayant pas de nouvelles depuis trois semaines sur l'organisation, je décide de demander à trois jours du nouvel an comme ça se passe. La fille qui m'avait invité me dit alors "on le fait pas". La moindre des politesses aurait été de prévenir que le nouvel an auquel elle m'avait convié n'aurait pas lieu au lieu de me laisser espérer. Je me suis expliquée quelques jours plus tard en face à face, avec elle et la copine fière que j'ai citée plus haut, elles m'ont tout rejeté sur le dos "c'est de ta faute, t'avais qu'à te renseigner et puis de toute façon on ne voulait pas te voir."
Si elles ne voulaient pas me voir, pourquoi m'inviter? La seule solution que je trouve à cette question était que notre amitié était bidon, qu'elles se servait de moi pour que je leur rende service (et à mon avis elles s’attendaient à ce que j'organise le nouvel an comme ça elles n'auraient pas à trop se fouler. Sauf que voilà, je n'avais pas vraiment le moral à tout prendre en charge.)

Ca va faire un an qu'elles m'ont fait ce sale coup, je m'en suis finalement remise (bien que cette histoire m'ait vraiment mis dans un état moral très critique sur le coup.)

Je comprend que ça n'as pas du etre facile à surmonter et J'espere que tu vas mieux aujourd'hui. Mon expérience de "l'amitié" n'as pas eu les mêmes effets que toi mais malheureusement j'ai été trahir et déçus par une amie que j'estimais énormément.
En faite le plus dur je croi, c'est de se rendre compte qu'on faisait confiance en cette personne et qu'elle nous a trahie et qu'elle s'est servie de nous. C'est assez dur à surmonter et à comprendre quand on a une vision pure de l'amitié... On s'en veut d'avoir été berné et utilisé par cette personne. Pour ma part, j'ai eu du mal à accepter cette Rupture amicale mais aujourd'hui, je me sens bien car je me sui rendu compte de beaucoup de choses. Mon cheri s'en était rendu compte bien avant moi, mais sachant à quel point je tenais à cette personne et n'étant pas sur de lui il as préféré de pas m'en parler... Manipulations, hypocrisie, mensonges, tant de choses que j'aurais aimé savoir et dont je me suis rendu compte plus tard par moi même...
C'est regrettable, mais je crois que je ne suis pas prête d'accorder de nouveau mon amitié à quelqu'un. Je m'en porte pas plus mal, j'ai ma famille et certaines copine mais je refuse de me faire à nouveau avoir. Alors je prend mes précautions et je me protègent.
Malgré tout je crois que ces épreuves que la vie nous imposent nous endurcissent.
En tout cas j'espère que pour toi tout ira mieux. Et si tu as besoin de parler, n'hésites pas a me contacter en privé. Non pas que je veuilles être indiscrète mais je sais par expérience qu'il est parfois plus aisé de parler et vider son sac à un inconnu. Alors si c'est ton cas, n'hésites pas, si ça peut te faire du bien...
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