Partie 5 :
Donc Kiona dans tout ça me prenait toujours autant de temps. J'avais mon cheval, c'est vrai, mais je continuais à prendre tout mon temps pour elle. Je l'aimais toujours autant mais c'était devenu un amour déchirant .. J'ai vraiment souffert de cette situation. J'étais impuissante à l'idée de voir l'éleveur faire n'importe quoi avec elle alors que j'essayais tant bien que mal d'établir une relation avec elle. Je passais derrière et forcément nous faisions un pas en avant et 20 en arrière. Une pouliche qui se cabrait, qui chargeait, qui tapait .. Elle m'en a fait des frayeurs. Honnêtement, j'étais au départ, dans "l'obligation" d'y aller à cheval .. J'empruntais un poney à cru en licol dans le parc d'à côté et hop on allait voir la belle !
Puis est venu le jour où les éleveurs se sont séparés et avec chance, la mère de Kiona appartenait à l'éleveuse donc Kiona aussi. A partir de là, rentré au box pour la travailler puis pour l'hiver arrivant, nous avons pu commencé a vraiment établir quelque chose de positif. J'ai eu la chance de m'entendre particulièrement bien avec l'éleveuse du fait que je la connaissais depuis longtemps. Elle m'a donc faite confiance pour Kiona et m'a laissée la travailler seule. Ça a été bénéfique. Kiona commençait à laisser ses mauvais souvenirs de côté et redonner une seconde chance à l'humain. Je passais absolument tout mon temps libre avec elle, debout devant son box, plus tard dans son box .. Puis, elle a commencé à m'accepter et ne plus avoir peur dès que j'étais à proximité. J'ai donc commencé à vouloir m'accroupir, m'approcher puis peu à peu tendre ma main et la caresser. Quel moment magique quand j'ai enfin pu toucher du doigt cette merveilleuse pouliche
J'étais aux anges, je sautais de partout, je me souviens

A partir de ce moment, elle a eu un déclic, je pouvais la caresser sur la tête et l'encolure, pas plus loin pour l'instant mais quand même, c'était épatant en un mois.
Arriva le jour où je me suis sentie de passer à la phase supérieur, j'ai passé 4 heures dans son box pour lui mettre un licol. Tout s'est passé dans la douceur, la jument n'était absolument pas stressé. J'ai décidé de la sortir au pré en licol, elle qui devait constamment suivre les autres pour se dégourdir les jambes.
Je vous avoue, j'ai fait le drapeau des dizaines de fois

mais une jument dégourdie et calmée plus tard, voici quelques photos.
Un moment intensément MERVEILLEUX
Malheureusement, c'était trop beau pour être vrai ..
N'hésitez pas à commenter un peu plus pour me dire si vous avez aimé ou pas et je suis preneuse de conseils pour améliorer mon écriture