|  | ben le problème est là. Puisqu'il semble ne pas y avoir moyen que le cheval passe comme animal de compagnie, il n'a pas la protection des animaux de compagnie, c'est du bétail, de l'animal de rente, point. Et la loi ne fait pas de cas par cas, alors c'est où tout l'un ou tout l'autre.
Ce qui, de façon plus large d'ailleurs, pose le problème des soins accordés aux animaux de rente. Parce que c'est bien hypocrite de protéger les chiots jusqu'à 8 semaines, mais de pouvoir enlever un veau de sa mère dès la naissance. C'est bel et bien une forme de maltraitance et de non respect de la reconnaissance du caractère sensible des animaux
(j'avais vu un truc sur le sevrage précoce et brutal des porcs. Édifiant: les petits étaient beaucoup plus agressifs, développaient mois de compétences -moins d'intelligence donc-, apprenaient mal... Ils avaient vraiment de gros gros problèmes de comportement et d'adaptation. La différence entre ceux sevrés de la sorte et ceux sevrés naturellement était énorme. Ce qui d'ailleurs fait penser que nos chevaux de sport seraient sans doute plus compétents s'ils se sevraient naturellement au lieu de l'être de plus en plus tôt. Mais ceci est un autre problème) |
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Justement, si on veut on peut, et le législateur ne pourra nié les faits.
- animaux de rente, sont les bêtes à corne.. il y a bien une loi qui interdit la vente aux particuliers
- une simple case coché sur les papiers et l'équidé ne pourra finir dans le marché de la viande de cheval
- les chevaux de traits pour l'abattoir, c'est 18 mois maximum (on parle d'élevage dans ce but)
On peut donc conservé le statut d'animaux de rente pour le cheval, mais dès lors qu'il est vendu à un particulier ou une écurie pour devenir un cheval de travail ou loisirs, il serait interdit de le sevrer avant 6 mois.
De même qu'il est tout à fait possible de mettre en place un "permis" de détention pour le particulier, comme on le fait pour les chiens de première classe.
Le particulier devrait alors passé un examen écris (principalement) ou lui serait poser des questions sur les besoins quotidiens, les symptomes d'un mal vivre ou mauvaise santé, les lois à connaitre... Sans cet examen, il ne serait plus question d'acquérir un équidé, pour un particulier.
On ne demande pas qu'il sache monter ou atteler, mais qu'il sache à quoi il s'engage et sache ce dont à besoin un équidé (avec un gros gros rappel sur le fait qu'il s'agit d'un animal grégaire qui ne peut vivre sereinement et avec un bon mental, loin des siens)