Edit : ah oui, j'ai écrit un sacré pavé !!!
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Bon, depuis le club que j'ai décrit sur la première page, j'en ai eu un autre qui le surpasse haut la main niveau pire expérience...
Je suis devenue propriétaire depuis, donc ce n'est pas tout a fait le même lien avec les clubs (beaucoup plus présente : je passais tous les soirs à l'écurie), mais là j'ai eu une perle.
Club qui a été repris avec une nouvelle équipe. J'ai connu les anciens propriétaires quelques mois, puis j'ai assisté au début des nouveaux.
Au début ça allait. La monitrice se retrouvait souvent toute seule donc je lui filais un coup de main le soir quand j'étais là. Je prenais des photos à chaque concours, j'avais aidé au montage des musiques de RLM, je les avais même suivi à Lamotte poney quelques jours alors que j'étais majeure (levée à 5h du mat, 5h de route pour ne pas louper une cavalière).
Puis ça s'est bien gâté environ un an et demi après la reprise.
Je passe rapidement l'épisode où j'ai retrouvé mon poney avec deux blessures de chaque côté des apophyses. La monitrice m'a expliqué qu'ils ne trouvaient pas son licol le matin et que donc ils ont pris le licol de la ponette voisine pour le mettre au paddock. Mon poney a une grosse tête (taille cheval), la voisine est une ponette C avec la tête fine... La monitrice m'a raconté avoir rigolé quand la palefrenière a mis le licol sur mon poney : "ça lui faisait un string sur la tête!" Et comme ils ne retiraient pas les licols de chevaux au paddock, ils ont laissé le licol sur mon poney tout le temps où il était au paddock, soit toute la matinée... D'où les blessures...
Je n'ai rien dit (c'état pas grand chose : un peu de poil arraché et deux petits ronds de frottement qui suintait un peu) mais je n'étais pas contente de cette idée à laisser le "string sur la tête" du poney... Qu'elles aient été à court de licol, ok, mais dans ce cas là soit tu prends un autre licol (dans l'écurie club par exemple), soit tu enlèves le licol rapidement, tu ne le laisses pas des heures saucissonné sur le poney...
Ensuite, comportement très particulier de la monitrice qui avait une petite descente de cerveau (oui, il y a aussi des femmes à qui ça arrive) qui l'amenait à se mêler énormément de la vie privée de ses cavalières... J'avais le sentiment qu'on ne devenait intéressante que quand on avait un mec ou des aventures régulières (pour rester polie). Ce n'était pas rare qu'elles parle de ses cavalières aux hommes qui rentraient dans le centre : "j'ai plein de cavalières célibataires ici", presque à dire 'allez y, servez vous'. L'ambiance virait un peu au bordel et moi qui ne veut plus personne dans ma vie, ça m'a clairement saoulée. La monitrice jouait aussi à la psy et sortait des modes d'emplois sur les gens, je ne sais plus quel était le mens mais vraiment, ça m'a gonfler, je ne vais pas dans un club pour me faire psycho-analyser...
Mon agacement s'étant vu, la monitrice et la palefrenière m'ont cataloguée de mal aimable agressive de service et la monitrice m'a lors prise en grippe (j'avais envoyé balader la palefrenière, leur demandant de me ficher la paix sur ma vie privée, celle ci s'était mises dans tous ses états et la monitrice a pris sa défense. Il m'a aussi été beaucoup reproché de m'être isolée quelque jours parceque je n'en pouvais plus de cette ambiance. "Et si le cheval avait fait une colique à ce moment là, hein ? Je fais quoi ?" m'avait reproché la monitrice, alors qu'il est écrit sur le contrat que j'ai signé que je lui donnais le droit d'agir...). Les rapports sont devenue plutôt tendus.
A côté de ça, le matériel se mettait à bouger dans les selleries des propriétaires. On avait déjà eu un lot de propriétaires qui avait une petite tendance à se servir chez les autres et à ne pas remettre le matériel emprunté à sa place (y compris celui de la coach, ce qui la faisait pester), mais les cavaliers n'étaient plus là et les déplacements de matériel continuaient. J'ai retrouvé ma longe sur les affaires d'une autre, et un propriétaire bien identifié s'amusait à piquer le matériel des ados... La monitrice pestait tous les jours contre lui mais -de ce que j'ai su- n'avait jamais été lui en parler.
Arrive un jour où mes protections n'étaient plus à l'endroit où je les avais mises. Je demande à la monitrice si elle s'en est servi, "non, mais va voir dans les affaires de X vu qu'il pique souvent les affaires de tout le monde" , ce à quoi j'ai répondu "si mes protections sont dans ses affaires, je pourrais lui passer un savon?" (parceque bon, ça commence à bien faire, les ados n'osaient rien lui dire -monsieur d'un certain âge-, la coach non plus, heu... faut peut-être lui dire stop à ce monsieur.)
Mes protections n'étaient pas dans ses affaires, j'ai fait le tour du club : pas dans les affaires du club, pas dans les selleries des autres propriétaires... Je les ai retrouvées au bout d'une trentaine de minutes dans la douche, pleines de boue (j'étais contente de les avoir minutieusement lavées la dernière fois que je les ai utilisées pour les retrouver dans cet état !)
Bref, je vais chercher mon poney au paddock (boue jusqu'à mi-canon), je commence mon pansage et je vois que mon poney a déferré (bah oui, la boue a fait ventouse...) Et le maréchal qui était là mais venait de partir il y a 10 minutes... Bon, on fait une croix sur une séance montée.
Je vais prévenir la monitrice, qui me rappelle "ah c'est dommage, le maréchal vient de partir il y a 10 minutes" bah oui, mais si je n'avais pas passé une demi heure à chercher mes affaires que j'avais parfaitement rangées 48 heures pus tôt, j'aurai peut-être eu le temps de voir que le poney a déferré... On discute un peu du fait que "c'est bizarre que tes protections aient bougées", jusqu'à ce que la monitrice explose et me lance que je n'avais pas à me plaindre que mes affaires bougent, que si mes protections ont été prises, c'est parceque quelqu'un en avait besoin et qu'il fallait que je fasse preuve d'esprit d'équipe et que j'accepte qu'on me prenne mon matériel et que " si t'es pas contente, il y a un moment où je vais te demander de partir ", ce à quoi j'ai répondu qu'il était effectivement peut-être temps que je pense à cette possibilité car le fonctionnement de ce centre ne me convient plus du tout.
Je suis partie fâchée, puis je me suis rappelée que j'étais là pour le fer de mon poney, donc je suis revenue pour demander " et le fer ? Tu le dis au maréchal ou je peux m'asseoir dessus et m'en charger moi même ? " ce qui a forcément relancé un deuxième round à l'engueulade (et pour le coup là elle m'a dit que mon matériel bougeait parcequ'il était utilisé pour le bien être de mon poney... Sauf que je laisse des vieilles protects exprès pour le paddock devant le box de mon poney et que de toute façon mon poney était au paddock sans les protections en question que je lui mets au travail...)
Bref... J'ai terminé le pansage de mon poney et j'ai appelé l'associée de a monitrice pour la prévenir que je commençais à chercher une autre pension. Elle m'a dit qu'avant de prendre une décision, ça serait bien d'avoir une discussion avec elle et la monitrice pour mettre les choses à plat.
La discussion était prévue le lendemain mais elle a dû être annulée car club house inondé. J'ai dû leur rappeler pour qu'elle ait lieu, finalement deux semaines après.
Dans la même période également : un concours de dressage où j'étais la première à passer où le départ s'est éternisé... J'ai fini par partir devant seule avec mon poney et mon van parceque sinon je n'aurais pas eu de détente alors que mon poney ayant fait une tendinite il a besoin de bien marcher avant de travailler (ça a dû mettre de l'eau à leur moulin sur le fait que je n'ai selon eux pas un esprit d'équipe.)
Et également un cours -le dernier que j'ai pris là bas- où nous n'étions que deux et où la monitrice ne m'a pas regardé ni parler pendant 20 minutes (j'ai regardé sur ma montre.) Dans ces conditions, j'avais décidé de ne plus prendre de cours le mois prochain, je leur ai annoncé lors de la discussion.
La discussion : on me demande de rester calme. Ok, je reste calme.
Par contre la monitrice ne l'a pas été. Très agressive à mon égard, elle me reproche d'avoir changé, d'être égoïste, de ne pas me remettre en question, de ne pas avoir l'esprit d'équipe ("ici on est une équipe, tout le monde à le même fonctionnement sauf toi".) La monitrice m'a même reproché de ne pas avoir été contente le jour où mon cheval s'est blessé avec le licol trop petit (... Je ne sais pas ce qu'elle attendait... J'aurais du exploser de rire en voyant les blessures et en entendant l'explication peut-être?)
Arrive le moment où je mentionne que je suis satisfaite des soins apportés aux chevaux (en disant ça, je ne pensais pas à l'incident du licol, juste que d'une manière générale j'étais contente des box paillés, poneys sortis régulièrement au paddock, nourris, surveillés et on me rapportait le moindre petit soucis observé, j'étais contente de ce côté là), elle explose " ah non, je ne peux pas te laisser dire ça ! " Selon elle s'était du f*utage de gu*ule, c'était inadmissible que je dise ça.
Calmement, je lui demande des explication : " Je ne comprends pas pourquoi tu t'énerves. Je te dis que je suis satisfaite des oins apportés aux chevaux.
- Ah non mais arrête là ! Non mais là je ne peux pas entendre ça ! Tiens, je vais sortir d'ailleurs, j'ai un coup de fil à passer au lieu d'entendre des trucs pareil ! "
Son associée l'a soutenue (et pourtant dieu sait si la monitrice ne se gênait pas pour lui casser du sucre dans le dos... J'en ai beaucoup entendu.) "c'est normal qu'elle s'énerve, tu lui as dit qu'elle maltraite les chevaux."
Bref, je pense qu'elle(s?) m'avai(en?)t tellement prise(s?) en grippe que quoi que je dise c'était pas bon.
J'avais préparé mon préavis de départ au cas où a discussion tournait mal, bah... Je l'ai posé. Je ne pouvais pas rester plus longtemps dans une telle ambiance !
La coach m'en a alors mis plein la figure : " de toute façon, tu peux partir, les problèmes te suivront car c'est toi le problème. " Son associé me dit que je suis trop exigeante et que je vais avoir du mal à trouver une écurie aussi bien que chez eux parcque eux sont quand même à un super niveau de services. (Pourtant je suis restée plus de 20 ans dans le club de mon enfance, j'ai dû en partir à cause d'une mutation pro...)
J'ai serré les fesses pendant un mois de peur que la monitrice se venge sur le poney (au point où on en était!). Il y a eu un dernier coup de p*te de la monitrice qui m'avait proposé de m'engager à un concours qui tombait le lendemain de mon départ de chez eux. De plus, en pleine rhino, il fallait un certificat de non contagion. Elle m'avait dit de vive voix et en français compréhensible "pas de soucis" et m'avait assuré que le nom de mon poney était sur son certificat pour les écuries.
Le jour du concours, elle a refusé de montrer le certificat pour que je descende le poney du van.
Et son associée qui m'a dit " on est une écurie qui communique, nous ! "
Bref, je suis partie.
Un seul problème m'a suivie : EUX !
Championnats de France à Lamotte (que je devais faire avec eux, mais là encore il y a eu litige : l'associée nous ayant dit dès la sortie des dates qu'elle avait trouvé une maison où loger et qu'elle réservait alors que quelques mois après elle nous dit qu'il faut se dépêcher de réserver... Selon elle, j'ai mal compris la première fois... Je suis pourtant très sûre de ce que j'avais entendu et j'ai plutôt bonne mémoire en général...)
Le soir de a première épreuve, on discute de la journée et une cavalière du club avec qui j'étais (mon club d'enfance). Une cavalière mentionne alors " Il y a des clubs qui ne savent pas se tenir. Pendant ton passage, ils critiquaient méchamment. En plus on dirait qu'ils te connaissaient parce qu'ils disaient ton prénom." Des parents on acquiescé. Il ne m'a pas fallu une minute pour savoir de qui elle parlait... "Bof, ça doit être mon ancienne écurie ça." Et au coach de dire "Bah écoutes, tu es partie de chez eux, bah t'as bien fait. Franchement, venir sur le bord d'une carrière pour critiquer, pfff..."
J'avais prêté ma caméra à une cavalière qui a filmé ma reprise depuis l'autre bout de la carrière et effectivement, on voit bien toute la clique de mon ancienne écurie (coach et associée comprises) d'aord en retrait, puis elles s'approchent quand je commence ma reprise et se mettent entre des parents et le coach de mon club d'enfance. Le coach va même jusqu'à changer de place en cours de reprise (je crois que ça l'a gonflé de les entendre. Il ne m'a pas rapporter les propos mais honnêtement, je m'en fiche!)
Le lendemain, je déroule ma deuxième reprise en prêtant également ma caméra. La petite à qui je l'ai confiée s'amuse à filmer tout l'environnement autour de la carrière... Je vous laisse deviner qui est ce qu'on voit à un endroit sur le bord de la carrière (cette fois bien éloignés des personnes que je connais.)
J'ai recroisé l'associée plusieurs mois plus tard à la station essence. Je comptais l'ignorer mais elle a insisté par deux fois à me dire bonjour. Conversation mythique, en gros ça a donné :
moi : " Je pense qu'on n'a plus rien à se dire.
elle : " On peut quand même se dire bonjour.
moi : " Arf, quand on vient sur le bord de la carrière à Lamotte pour se f*utre de ma gu*ule, je pense qu'on peut même se passer de cette politesse. "
elle : " Quoi ? Mais qu'est ce que tu racontes ? Non mais t'inventes des trucs là. On n'y était pas ! "
moi : " Arrête. On vous voit en arrière plan des photos et vidéos. "
elle : " Bah alors si on était là, c'était par hasard. On ne savait pas que c'était toi et on a rien dit. "
moi : " C'est bizarre parceque les gens que je connais et qui étaient à côté de vous on entendu ce que vous disiez, en mentionnant mon nom. Puis vous étiez quand même au bord de mes carrières sur les deux reprises. Sacrée coïncidence, Lamotte c'est quand même très grand ! Et sur la vidéo on vous voit bien vous approcher spécialement pour mon passage. "
elle : " Ah bah alors dit moi ce que j'ai dit ! Oui, on était là et je veux bien qu'on m'accuse, mais je veux savoir précisément ce que j'ai dit. Parcequ'on a rien dit contre toi, tu hallucines. Et les gens qui ont entendu qu'on avait dit des trucs de mal, c'est pas des gens de confiance. Tu peux me croire, tu peux avoir confiance en moi, mais les gens qui étaient avec toi là, je m'en méfierais. "
moi : " Arrête, c'est des gens que je connais depuis des années, bien avant toi et toute ton équipe. Et je m'en fiche de ce que tu as dit, ça n'a pas d'importance. Vous étiez là, pas par hasard et pas pour des bonnes raisons. Donc on n'a plus rien à se dire. "
elle : " Pfff ah bah voilà, tu accuses mais tu n'es même pas capable de dire ce que j'ai dit ! Pfff, non mais franchement, moi j'ai autre chose à faire dans ma vie que d'accorder de l'importance à des gens comme toi ! "
moi : [je n'ai pas hésité à relancer un jeton dans le jukebox, c'était trop tentant !] " Bah alors pourquoi tu me parles ? Moi je t'ai bien dis : on n'a plus rien à se dire, hein... "
Elle est ensuite partie dans un monologue que je n'ai pas écouté. J'ai terminé de faire mon plein et je suis partie.
Après moi, deux autres propriétaires (mineures) sont parties.
Ils ont fait le même coup à l'une d'entre elles : se mettre au bord de la carrière pour critiquer. Et ils ont eu une attitude limite lors de la remise des pris car une cavalière de chez eux était passée devant celle qui était partie.
Une éleveuse qui travaillait avec eux leur avait demandé s'ils savaient la raison de ces trois départs rapprochés. Réponse du club : "elles sont c*nnes." L'éleveuse a creusé : mais vous savez, c'est ben de savoir pourquoi les gens partent, ça permet de réfléchir aux choses à améliorer. Réponse du club : " les deux mineures sont parties parceque c'était des gamines pourries gâtées et Mo56 est partie parcequ'elle est alcoolique. " (Bah oui, super raison pour partir d'un club...
Et c'est à moi que la monitrice disait que je ne savais pas me remettre en question...)
L'éleveuse m'a dit que suite aux trois départs ils avaient augmenté les tarifs des cavaliers de concours, que ça avait râlé. Une cavalière de concours était sur le départ, une autre propriétaire également (elle ne faisait que du dressage et avait voulu aller en concours avec son cheval et son van un jour où le club était en cso : elle s'est vue reprocher de ne pas avoir l'esprit d'équipe.) L'éleveuse elle même gardait une colère envers eux car elle n'était pas contente sur certains points par rapport aux chevaux qu'elle prêtait au club.
A ce jour, c'est la pire ambiance que j'ai vécu dans un club ! Et je n'ai eu aucun soucis du même style dans les deux clubs que j'ai fait ensuite (le club voisin sur lequel j'avais entendu beaucoup de critiques. De mon côté rien à dire, moi et mon poney y étions bien ! Et le club où je suis depuis cette année, cause nouvelle mutation pro.)
Mais fait ch*er, j'ai une photo de Lamotte où mon poney est top... Et on voit la monitrice et son mec en arrière plan... Ils ont gâché ma photo !
Bon, j'ai dû faire un pavé... Ca décharge !
[Si ça dérange et que je vais trop dans la diffamation, je peux éditer... Mais ça fait du bien de se décharger !]