Une année, j'allais dans un club dont l'enseignement était très mal vu par les "autoritées" (j'y ai appris beaucoup dans ce club d'ailleurs). Et comme avec la stagiaire qui était là bas on voulait passer notre 2ème degré (çà situe un peu dans le temps non
?), on est allé faire un stage dans un club "bien vu".
On arrive là-bas la veille au soir (un peu loin), ou on nous montre le dortoir... d'une propreté assez douteuse (on était vraiment pas difficiles sur le sujet, donc pour que ça nous interpelle.... tas de mouches mortes dans une vielle confiture etc...). Bon ça ne nous a pas arrêté.
Le matin, on va commencer à préparer les chevaux. La moitié en stalle (et il ne devaient pas sortir souvent en dehors du travail!), pas trop gras. On cure les pieds, chevaux qui savent à moitié faire (ça devait pas leur arriver souvent en dehors du ferrage... pas fréquent non plus
). Un des chevaux a un fer complètement tourné sur la fourchette. On le montre au gérant-moniteur qui prend le fer, le tord (tellement usé que pas trop difficile) plusieurs fois pour le casser en 2 et enlever la partie sur la fourchette... Le cheval a travaillé comme ça. Ma copine monte un jeune (juste débourré). Sauf qu'on va dans un petit manège (15x30? je me souviens plus, mais petit!), dont le gérant arrose une moitié pendant le début du cours. Bien sure vu que le jeune ne pouvait pas se défouler en s'étendant, il montait en l'air. Ce qui devait arriver dans un aussi petit espace arriva: il en tape un autre. Sans que ça émeuve plus que ça le gérant qui continue à arroser sa moitié de manège comme si de rien était...
Après-midi: cross. On me dit que je doit mettre des bandes de travail au cheval que je monte. Sachant que c'est délicat à (bien) poser, je demande. Une autre stagiaire (du club elle) me dit "ah mais moi je sais", et elle les met, sans coton, et posé comme des bandes de repos
(je ne lui en veut pas, c'est comme ça qu'elle a appris). Sur le cross, il nous fait tous arrêter en tas, et passer chacune notre tour. L'une des cavalière se fait systématiquement embarquée par son cheval qui veux rejoindre les autres, et fonce dans le tas au moins 5 fois. Il lui fait à chaque fois refaire la même chose, sans rien changer, sans nous faire disperser, et sans lui donner de conseil
.
Le soir on s'est concerté, ma copine a fait semblant d'aller appeler son père, et on a raconté qu'il était malade (c'était vrai d'ailleurs), qu'elle devait rentrer d'urgence (ça c'était moins vrai), et que comme j'étais mineur, mes parents ne voulais pas que je reste seule (pas du tout vrai ça
)... Et on a fuit
Je me souviens encore de notre soulagement quand on a passé le portail dans la voiture...