Club : vos pires expériences

Mon 1er club quand j'ai repris l'équit : des chevaux qui ne sortaient jamais de leurs boxes sauf pour les cours, qu'on ne lâchait même pas au manège "au cas où ils se blesseraient". Ah on a appris à tenir dessus, je vous le dis !
Un mono qui se faisait un malin plaisir à guetter dans nos conversations le cheval qu'on aimait pas/dont on avait peur pour nous le mettre pendant des semaines et des semaines. Ça m'a valu une vertèbre en moins quand il s'est obstiné à me donner la jument dont j'avais une trouille bleue et avec qui ça ne se passait jamais bien. Il m'a appelé à l'hôpital en me disant "bon ben j'pense que tu voudras plus la monter hein ?"

Quand j'ai trouvé mon partenaire équin, un vrai coup de foudre, j'ai dû lui négocier semaine après semaine à coups de canettes de coca (il était accro) parce que sinon, il le mettait presque systématiquement à la fille dont la mère faisait partie du bureau de l'assoc ... Qui elle ne montait jamais les chevaux dont elle ne voulait pas puisqu'elle allait pleurnicher à sa mère sinon ...


2èm club dans ma jeunesse, grosse usine. Installations de ouf, cavalerie plutôt chouette mais ambiance... " Nan mais regarde, elle n'a même pas sa selle !" Tel était l'état d'esprit. Beurk. J'ai fait qu'une année.

Hello,

Ma pire expérience ;
Un club où je montais le matin à 9h. Après le cours on devait mettre les chevaux en box sans enlever ni la selle ni le filet. Et ils y restaient jusqu'à tard le soir car étaient remontés pour plusieurs cours dans la journée ...

J'ai changé de nombreuses fois de clubs et j'en aurais bien d'autres à raconter ...
Jument attachée hyper court toute la journée seule car s'était échappé de son pré (ou plutot son paddock de sable sans aucune nourriture).
Monitrice qui tape les chevaux.

Et plein d'autres ...

J'ai l'impression qu'en 2024 c'est impossible de trouver un endroit PARFAIT.

lutin01

Le délire du prof qui te colle le cheval dont tu as peur à chaque cours (moi c'était en hiver en plus, sur un peureux de première... de belles gamelles !) c'est vraiment idiot ! Y'a des cavaliers qui sont dégoûtés de l'équitation parce qu'ils se font peur en selle à cause de ça monter un cheval que tu n'aimes pas c'est formateur, mais avoir tout le temps celui qui te stresse moi j'appelle pas ça monter pour le plaisir.

addalia ce n'est pas 2024. La perfection n'existe pas et en plus la perfection de l'un ne sera pas celle de l'autre.
Et il y a toujours eu des merdes, du bon et du moins bon.

fandada Oui mais c'est rageant de voir que les besoins fondamentaux sont rarement respectés.

chouquichette Ah bah surtout que dans ce cas là, c'était pas juste que je l'aimais pas, on ne s'entendait absolument pas, pour moi c'était la jument d'un seul cavalier. Le reste du temps, elle virait les cavaliers et essayait de les shooter une fois qu'ils étaient par terre. Une teigne. Sauf avec la nana qui matchait avec elle, rien à voir !
Même mon mono n'a jamais voulu monter dessus quand elle m'a fichu par terre ... Bref c'était un con.

Une fois de retour en France, bien qu'ayant ma jument, je décide de refaire du club afin de me remettre á l'obstacle. Au final j'ai réussi á me faire peur alors que j'étais avant téméraire.

-Plusieurs chevaux avait de l'arthrose et je sentais en montant qu'ils avaient le dos raid. Les selles non adaptées comme souvent ne devaient pas aider. Les cavaliers pouvaient venir avec leur selle.

-je me souvient d'un cheval qui n'avancé pas trop. une fille m'a dit qu'il pouvait quand on savait le monter. J'ai alors vu ce qu'elle disait mais en fait ce pauvre cheval n'avançait pas mais se précipité de peur de se prendre des coups.

-Et le pire, un cheval de proprio qui est un peu sur l'œil. au montoire il se decale surement par douleur, la selle etant un poil trop large. Et bien le pauvre á eu le droit á une raclée! Idem quand il a pilait fasse un obstacle. A mon avis il a plutot des problemes de visions. Car c'etait que cette obstacle oú il avait peur. On etait en soiré.

Et le pompom de la part d'une autre cavalier. á force de monter dans ce club je deviens de plus en plus frileuse en saut. Au point á un moment a eviter le saut a l'abord car je le sentais mal engagé. Le moniteur me gronde "gentillement" á raison car cela n'est pas top pour le dressage du cheval. Mais voilá qu'une cavaliere viens me voir et me fait un auto-analyse pas forcement sympas qui me rabaise encore plus. Mais pour qui elle se prennait? elle n'est pas mono!

lutin01 ah ouais carrément la jument qui te shoot au sol ! J'ai jamais vu ça. Effectivement ça ne servait à rien de s'acharner comme ça, surtout si la jument était bien avec une autre cavalière, et que toi tu avais envie de passer une leçon agréable ils sont pas tous sains d'esprit, les moniteurs

tiens en club, ça me fait penser au dernier club où était inscrit mes gamins...un "bon" club où on a fini en...commission juridique et disciplinaire (!) pour maltraitance (complètement inventée mais bon...quand tu es accusée, tu n'as pas le choix que d'y répondre)
C'est quand même le seul club où j'ai vu des chevaux rétifs sur les obstacles, qui se prenaient des coups de barres d'obstacles dans le Q pour sauter ...(et on s'étonne ensuite qu'ils n'avaient pas envie de sauter)

Perso le pire club de ces dernières années pour moi c'est mon centre de formation ahah, et ça te parle éthologie et bien être alors que les chevaux vivent dans des paddocks sous un hangar, mais le paddock fait à peine 10x10... Mais t'inquiètes ils sont dehors
Des chevaux débourrés a à peine 3 ans à qui ont demande des cessions et autres... Vraiment nul... Quand on sait qu'ils critiquent le club ou je suis apprentie qui est juste génial (petit club mais suit ses chevaux de près par des pro, tous avec des selles qui leur vont, vie au max dehors avec un max de foin, 2h par de cours le mercredi/samedi et a peine 1h le mardi/vendredi....)

Dans mon centre équestre, j'arrive pour mon cours : nous faisons mise en selle. Quand je regarde le poney que je monte : le plus petit shetland de l'écurie ! J'étais quand même assez grande pour mon âge, et un peu choquée car la dernière fois que j'ai monté ce poney, c'était 2 ans auparavant. De plus, aucun autre shetland dans le cours. C'était carrément une humiliation, la mono et les commères en bord de carrière se foutaient de ma gueule !!!

je change de ville, 1ère reprise "mon nouveau club", dernière heure de la journée. Quand j'arrive les chevaux sont dans le manège, le poil mouillé d'une précédente reprise. Les chevaux sont vraiment mou (manque de sang ou fatigués ?) ; en dessellant, je comprends le cheval a des blessures sous la sangle des 2 côtés et le garrot méchamment entamé.. l'horreur.... pov cheval. Trop d'heures le samedi, matériel inadapté à la morphologie et tapis de selle pas lavé avec tâches de sang et de pus...pourtant c'était un club tenu par un cavalier de concours hippique ayant un joli palmarès en junior avec parents ayant de gros moyens financiers et qui avaient décidé d'offrir un joli club au fiston, en périphérie d'une grande ville...Mais lui apparemment, les tout gentils chevaux de club, étaient là, juste pour tourner et partir au couteau quand ils n'en pouvaient plus.

Ma pire expérience, j'avais 11/12 ans il me semble. Je montais de temps en temps à cheval depuis petite, en balade organisées ou chez des amis de mes parents, mais n'avais jamais pris de cour. Trop contente d'enfin en prendre, j'ai vite déchanté.

Je ne sais même pas si on pouvait parler d'un club, l'endroit avait un dizaine de montures (et encore), poneys et chevaux confondu, et parmi eu un grand poney gris à peine débourré qu'on redoutait toutes d'avoir.

Pendant les cours, le moniteur était très très régulièrement au téléphone en nous faisant tourner en rond, je n'ai pas souvenir qu'on y ai fait grand chose.

Pour ne rien arranger, la carrière était à 2m de la clôture du parc, et quand on était en cour, le chevaux non monté partaient régulièrement à faire les idiots à notre passage, donc ça partait en cacahuète dans la carrière.

Je me suis faite embarquer par une des juments (une selle français, gentille en globalité, mais avec le recule je ne pense pas qu'elle était faite pour les cours débutant tout simplement), et j'ai choisis de me laisser tomber avant qu'elle ne saute la "porte" de la carrière, préférant tomber dans le sable que dans le gros cailloux derrière (jamais sauté de ma vie). La jument a bien sauté et est partie se promener, évidement on me l'a reproché, bah oui j'aurai juste du l'arrêter voyons...

Une autre fois, avant de faire un tour au galop, le moniteur demande à vérifier mes étrivières, je ne sais pas pourquoi mais ok, il y touche, je pars faire mon tour... L'étrivière s'est décrochée (sortie du couteau d'étrivière) dans un tournant et je suis évidement tombée, je me suis pris la barrière en pleine tête. Je ne comprend toujours pas comment ça a pu se produire, et je trouverai toujours étrange qu'il ai subitement voulu y toucher avant.

Et puis, le moniteur a commencé à me donner à chaque fois le grand poney à peine débourré, parce qu'il fallait garder les plus gentils pour les autres qui avaient plus de mal... haha, oui mais en fait, moi non plus je n'avais pas le niveau pour monter ce poney ! L'heure de cour je la passais à essayer de rester dessus.

Finalement, j'ai commencé à vraiment angoisser, ce qui n'a évidement rien arrangé, au point de devoir descendre et vomir pendant un cour, et de refuser de m'approcher de nouveau de ce poney, qui venait encore de partir en coup de cul dans la carrière, sans me faire tomber, mais j'en pouvais plus. Le montieur s'est énervé, m'a dit d'arrêter d'exagérer et qu'il allait le calmer... Il est monté dessus, a fait 5min de rodéo tout en frappant et criant sur le poney, puis m'a de nouveau dit de monter dessus. J'ai refusé et je ne suis plus jamais retourné à ce club.

Peu après, pour me remonter le moral, ma mère a voulu m'emmener en balade à cheval la où on allait souvent, sur une fjord que j'adorais... Et on a découvert une fois dessus que j'entrai en peur panique dès qu'on passait ne serait-ce qu'au pas rapide. Je n'ai pas pu monter pendant 4 ou 5 ans suite à ça, avant de réussir à dépasser tout ça.