|  |
Ça n'est pas forcément un raccourci mais plutôt un calcul :
muserolle = bouche fermée sur le mors pas forcément
action de main = pression sur la bouche du cheval à travers le mors pas obligatoirement
action de main + muserolle = pression sur bouche fermée et donc sur le palais = douleur !pas du tout
|
|
|
l'équitation n'est pas une science exacte comme les mathématiques,
sans que ce soit le flou artistique non plus, il y a des logiques fonctionnelles bien sûr, mais les aspects morphologique et toutes les nuances possibles de l'effet des aides en font toute la complexité et rendent la finesse possible heureusement.
pour le coup, vous tentez de démontrer que l'équitation est figée et sans nuances.
au même titre qu'un traitement médical n'aura pas le même effet, les mêmes conséquences, les mêmes éventuels effets secondaire, la même efficacité chez tous les êtres vivants
du fait d'être pratiquée avec des êtres vivants (humains et chevaux) il y a en équitation, une adaptation aux aides et au matériel à la fois du côté du cheval et à la fois du côté du cavaliers, c'est au cavalier d'être assez compétent pour justement savoir si les adaptations sont néfastes ou non pour le cheval.
je dis bien néfaste ou non, et pas néfastes ou bénéfiques parce qu'aucun travail auprès de l'homme n'est bénéfique au cheval.
le cheval n'étant fait que pour brouter en aucun cas pour être monté, pour travailler, ou pour pratiquer un sport.
tout comme l'être humain n'est pas fait pour monter à cheval.
il n'y a pas 2 cavaliers qui ont la même sensibilité et le même rapport aux aides et au matériel, et il n'y a pas 2 chevaux faits exactement pareil,
donc non, en équitation 1 + 1 ne font pas forcément 2, c'est bien plus complexe que ça
c'est pour ça que ne jurer que par une méthode ou par l'usage d'un seul type de matériel ou d'absence de matériel sans la moindre faculté d'adaptation au cheval, est à mon sens tout le contraire du respect du cheval dans l'activité qu'on lui inflige tout du moins.