fanel a écrit le 10/10/2014 à 23h30: |
|  | Grâce à des connaissances et proches plus ou moins aisés j'ai eu l'occasion d'en conduire des petits bolides et je me suis jamais autant éclatée en voiture, mais de ce genre je n'ai pas eu l'occasion. Qui sait, ce serait peut-être une révélation ;-) |
|
|
Je n'ai pas (encore) essayé non plus, mais je vois ce dont tu parles.
En fait, l'électrique a une saveur toute particulière: il n'y a pas de vitesse, donc pas d'embrayage, ni de latence de réponse (le temps entre le moment où tu accélères et le moment où le moteur est gavé et prend assez de tours pour entrainer la boite). Pire: il n'y a plus vraiment de courbe de puissance/couple: ça tire immédiatement à pleine puissance.
Du moins, c'est ce qu'un proprio de Tesla Model S (la seconde de France, grise, dommage) m'a expliqué, et il avait une Fluence ZE avant de commander l'américaine.
Perso, la Tesla est pour moi une voiture de raison, pas de passion. Les chiffres sont certes hallucinants, le rapport performance/prix est très fort, et, en plus, elle a de la gueule et est hyper pratique (le moteur est dans le moyeu et le chassis enserre les batteries, du coup, il y a 2 coffres, un à l'arrière, et un sous le capot).
Mais.
En terme de machine de passion à 4 roues (parce que, perso, la passion des sports mécaniques et les hautes performances sur circuits et en rallyes se conjuguent, à mon goût, sur seulement 2 roues) même si elle est inférieure en tout point à la Tesla, ma voiture favorite est, comme je l'ai écrit dans mon premier message dans ce topic, une muscle car, en l’occurrence, une Chevy Camaro SS. Un gros V8 de 6 litres. Parce que, bordel, même si ça se fait fumer par la Tesla, contrairement à cette compatriote électrique, avec une Camaro (ou une Dodge Charger, ou une Shelby, au choix, et de préférence des années 70) nul besoin d'une option «système audio HiFi 12 haut parleurs» pour en prendre plein les cages à miel, en vibrant de la cage thoracique au rythme des détonations dans les cylindres.
Voilà pourquoi d'entrée de jeu je parlais de ne pas confondre un outil statutaire avec une véritable passion.
Car, non, je n'ai pas besoin de remplacer ma vénérable et banale C4 Coupé pour être heureux, non, ce n'est pas un projet de la remplacer par une Camaro, même si financièrement je pourrais me le permettre, car, oui, ce qui me fait vivre sont mes passions.
Et, dans une vie normale, on doit arbitrer entre toutes les passions laquelle doit prendre le dessus, jusqu'à quel point, et pour combien de temps. Et actuellement, ce ne sont plus les compétitions mécaniques qui cannibalisent mon temps et mon budget, mais l'équitation et mon activité professionnelle complémentaire (une passion devenue à l'occasion un travail parfois difficile et long), la photographie.
Voilà pour ma réponse sérieuse et à peu près exhaustive au topic.
Vivre
par les passions permettent de donner un sens au labeur, et construisent une vie non routinière.
N'est-ce pas un moyen de trouver son équilibre?