Citation :
Toute la question est comment s'affirmer sans rentrer dans un rapport de force ? Sans provoquer une escalade de " violence"?
Mais pour autant doit on tolérer que notre cheval essaye de nous mordre ? ( principal problème du mien d'ailleurs)
Artie a la bonne solution, c'est quand une "anomalie" survient qu'il faut y mettre un terme... pas attendre que ça devienne un problème.
l'autre jour le coloc de notre ardennais a eu du mal à monter dans le van, je dis au proprio "il lui faudrait une séance de van", moi c'est ce que je ferais, car le cheval hésite, la fois d'après, il n'a pas envie, la fois d'après on met 2h à le monter ! alors que remis en confiance et aux ordres quand il n'est pas encore "ancré" dans son refus, c'est bien plus simple d'inverser la tendance.
Il n'y a pas encore de refus catégorique, de rebellion, donc pas de rapport de force, on n'y passe pas 3h, on peut récompenser fortement le bon comportement une fois "retrouvé".
Si le cheval en est au stade "debout sur le pont du van en train de tout casser" tu ne peux rien faire... à part subir, il y aura besoin de 25 séances de "rééducation" et si un jour le cheval est en stress il y a fort à parier qu'il se souviendra de "la fois où je me suis cabré, personne n'a pu me forcer à faire ce dont je n'avais pas envie" !
Donc non tu ne tolères pas que ton cheval te morde.
Tu te fais encadrer pour avoir la meilleure réponse possible face à ces comportements indésirables (AVANT que ça ne devienne dangereux : cheval qui te choppe à pleines dents !)
pense aussi que si tu te perfectionnes sur ce point Novaoui, tu seras mieux "armée" pour faire face à d'autres désobéissances. Tu auras plus de sensibilité pour détecter les signes avant-coureurs, plus de tact et de réflexes pour y répondre. Tu te sentiras plus sûre de toi car tu auras les bons réflexes et le cheval le sentira aussi !
bref le proprio du cheval et du van m'a juste dit "c'est pas grave, ça ira mieux la prochaine fois" mais en voulant éviter le pb, ya une chance/ 1 risque sur 2,... que cela ne fasse qu'empirer.