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Un cheval maltraité , il deux options, devenir indifférent, (on pourrais confondre avec de l'autisme) ou agressif et dans les deux cas il cela s’accompagne presque toujours des tics |
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C'est souvent ça oui, j'ai eu un cheval présentant un symptome apparenté à de l'autisme. Il était vraiment à l'extreme, coupé du monde, comme s'il ne nous voyait pas, ni son environnement, triste en permanence, errant machinalement dans son paddock, vide, éteint, dès qu'une demande était faite, même toute simple, il se figeait, une vraie statut, il ne clignait même pas des yeux, comme si on avait appuyé sur un bouton off, c'était impressionnant! Et là bien entendu, on avait beaucoup faire ce qu'on voulait, une avion de chasse aurait pu lui passer dessus, qu'il n'aurait pas bougé.
Il n'était pas figé ou crispé, juste éteint, mais totalement éteint, comme s'il était en plastique, sans âme.
Je ne suis jamais retombé sur un cas si extreme, il n'avait que 3 ans et sortait d'une écurie ou ils pratiquaient la méthode d'une "chuchoteuse" bien connue... qui c'était transformé chez eux en harcèlement quotidien dès le plus jeune âge. Lui n'a pas supporté.
D'autres chevaux du même endroit ont développés une forme de paranoïa, une est devenue très agressive.
Le cheval "autiste" s'en est remis autant que possible après une rééducation chez moi, mais plusieurs années plus tard, je sais qu'il va bien, il a l'air joyeux, est monté, bien dressé mais n'a jamais retrouvé un niveau normal de vie.
D'après le vétérinaire qui le suit (je ne sais pas quels examens ont été réalisés mais assez nombreux à ce que j'ai compris) ce serait une sorte de lésion cérébrale irréversible.
Un peu comme les drogués dur, qui ont bousillé leur cerveau à se droguer.
Les excès d'émotion répétés sont les premiers responsables de cet état, un peu comme certaines études l'ont avancé pour des pratiques comme le join up, mais en pire.