J'ai cherché vite fait :
voici un extrait de ce que j'ai trouvé là :
http://www.neur-one.fr/Stress%202%E0me%20partie.pdf
Stress et cerveau
Le stress biologique est créé par le cerveau, en réponse à des stimulus réels ou imaginaires. Les nombreuses réponses
physiologiques associées au stress contribuent à protéger le corps, et le cerveau, des dangers qui sont à l'origine du stress. Mais
le stress chronique aussi peut avoir des effets délétères plus insidieux. Les scientifiques commencent seulement à déterminer les
relations qui existent entre le stress, le cerveau et les atteintes du cerveau.
Le stress provoque la sécrétion de cortisol, une hormone stéroïdienne, à partir de la corticosurrénale. Le cortisol circule
dans le sang jusqu'au cerveau, et se fixe aux récepteurs dans le cytoplasme de nombreux neurones. L'activation des récepteurs se
communique au noyau de la cellule, stimule la transcription génique, et enfin la synthèse des protéines. Steve Kerr, Philip
Landfield et leur collègues, à Bowman Gray School of Médecine en Caroline du Nord, ont découvert qu'
un des effets du cortisol
est qu'un plus grand flux d'ions Ca2+ passe dans les neurones, à travers les canaux dépendants du potentiel. Ceci pourrait
provenir d'une modification directe de ces canaux, ou bien résulter, indirectement, de modifications du métabolisme énergétique
de la cellule. Quel que soit le mécanisme, le cortisol agit rapidement sur le cerveau et lui permet de mieux réagir au stress, peut-
être en l'aidant à imaginer une façon de l'éviter !
Mais qu'en est-il des effets du stress chronique et inévitable? 
Un excès de calcium pouvait être néfaste. Si les neurones
sont surchargés de calcium, ils meurent (par excitotoxicité). On peut alors se poser la question: le cortisol peut-il tuer? Bruce
McEwen et ses collègues de Rockefeller University, et Robert Sapolsky et ses collègues de Stanford University, ont étudié ce
problème sur le cerveau de rat. Ils ont découvert que des injections quotidiennes de corticostérone (le cortisol du rat), pendant
plusieurs semaines de suite, faisait dépérir les dendrites de nombreux neurones possédant des récepteurs de la corticostérone.
Quelques semaines après, ces cellules commençaient à mourir. Plus tard, les études de Sapolsky, sur les babouins du Kenya, ont
révélé les dommages du stress chronique. À l'état sauvage, la vie des babouins est organisée selon une hiérarchie sociale
complexe, et les mâles de rang inférieur restent à l'écart des mâles dominants, s'ils le peuvent. Pendant un an, pour diminuer la
population de babouins et les empêcher de détruire les récoltes, les villageois en ont enfermé plusieurs dans des cages. Dans
l'impossibilité de s'écarter des «chefs babouins» dans les cages, plusieurs mâles subalternes sont morts — non pas de blessures
ou de malnutrition, mais, semble-t-il, à la suite d'un stress sévère et soutenu accompagné d'ulcères gastriques, de colites, d'une
augmentation de la taille des surrénales,ainsi que d'une dégénérescence extensive des neurones de l'hippocampe. 
Les effets du
cortisol et du stress sont, de ce point de vue, comparables à ceux de l'âge sur le cerveau. Il est d'ailleurs prouvé que le stress
chronique provoque un vieillissement prématuré du cerveau.
On ne sait pas encore très bien si les résultats des recherches faites sur l'animal peuvent s'appliquer à l'homme, mais ce
qui précède prête à réfléchir. La vie moderne est une source de stress important et durable pour tant de personnes.
 
Le stress est une stimulation ponctuelle, agressive ou non, (détresse ou eustress) qui déclenche un ensemble de
réactions non spécifique de l'organisme impliquant des réponses neuronales, neuroendocrines, métaboliques et
comportementales. Ces réponses se rassemblent dans le syndrome général d'adaptation au stress qui permet à un individu de
faire face au stress/stresseur de manière plus ou moins adaptée. 
Si je comprends bien l'organisme n'est pas prévu pour "supporter" un permanent ou trop souvent répété , seulement
 ponctuel 
voilà , ça fait peur quand même , car ça implique des effets non réversibles ...