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Le cheval en question étant une jument et vendue à 2 ans (donc cheval d'élevage, tva élevage etc...) comment peut on faire valoir que la rétivité du cheval est préjudiciable à l'utilisation? Car l'utilisation ne peut être réellement définie avant que le cheval soit débourré.
Et on ne peut pas vendre un cheval de concours à 2 ans, il n'en est pas un et ne le sera peut être jamais à cet âge, personne ne peut le garantir.
A partir du moment ou l'acheteur a connaissance du vice (ici dès le départ d'après plusieurs témoignages) et ne se manifeste pas au vendeur pendant si longtemps, il y a une forme de consentement, non?
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Sur le fait qu'on ne peut pas savoir si jeune si le cheval sera apte à concourir, je comprends bien ton avis de professionnel du cheval, mais comme souvent le droit va avoir une vision différente : si le vendeur s'engage à ce que le cheval après débourrage soit apte, tant pis pour lui, il doit la garantie même si l'aléa est énorme.
Et s'il ne peut pas ou ne veut pas le garantir, à charge pour lui en tant que vendeur professionnel de mettre en garde son acheteur, au titre de l'obligation d'information.
Alors, il est bien évident qu'on ne trouvera pas, ici comme ailleurs, un beau contrat avec un engagement clair et précis du vendeur sur les qualités futures du cheval, mais en revanche il est parfaitement possible que le vendeur, par son comportement ou ses écrits, ait promis à son acheteur qu'il pourrait faire de ce poulain un cheval de concours.
Par ailleurs, en tout état de cause, concours ou pas un cheval rétif reste un cheval rétif, et s'il l'est au point d'être litteralement inutilisable, il faut vraiment se poser la question de la responsabilité de quelqu'un qui l'a fait naitre et qui l'a travaillé jeune.
Quand à la connaissance du vice avant la vente, tout est question d'appréciation des faits. On peut être informé de quelque chose mais pas complètement, ou ne pas être en mesure d'en apprécier l'importance. Comme il peut y avoir quelque chose de peu inquiétant au début, qui se révèle beaucoup plus grave par la suite.
En outre, même en partant du principe que l'acheteur aurait été parfaitement et complètement informé avant la vente, il reste quand même la question du confiage et de l'étrange évolution du cheval à la suite de l'exécution de ce second contrat.