le sujet polémique...
Merci pour ton intervention :ok:
un bon conseil : écoute pas les autres qui ont toujours l'air d'en savoir des tonnes, fais comme tu le sens, toi, dans ta situation, avec ton cheval qui est un individu unique et ta personnalité également unique.
Tu vois, quand je faisais ma méthode de descendre, je trouvais ça bien, je disais à la personne qui m'accompagne pendant les balades que je préfère descendre, passer l'obstacle à côté de lui (en plus, il passe dans le calme) récompenser avec un bonbon que de me fâcher car je trouvais que c'était pire que tout, que je voulais pas provoquer d'accident : cabrage ou autre. J'étais satisfaite de ma "méthode douce". En plus, je peux facilement remonter sur mon cheval, il ne bouge pas. Et là, aujourd'hui avec toutes ces personnes qui m'ont dis " faut pas descendre, tu sais pas ce qui s'est passé à un tel quand il a fait ça (il s est fait trainé sur les cailloux et avait le visage tout ensanglanté), toi tu n'as pas peur de descendre" Ca m'a mis un coup, je me suis mise à douter, je me remets en question, il me semblait pas me mettre en danger ni mon cheval.
Quand je dis n'écoute pas, c'est pas de se fermer à tout avis extérieur, c'est toujours intéressant, mais fais ta sauce et expérimente toi-même. puis agis en fonction de TON ressenti.
Car il y aura toujours les 2 écoles : celle des impatients/bourrins (désolé !) et celle des longanimes qui aiment leur cheval zen, chacune présentant plein d'arguments et expériences convaincants.
Bon je suis de la 2ème (tu l'auras compris !), mais je garde à l'esprit que chaque cheval est différent et que dans ma courte vie je suis loin d'avoir tout vu.
Quelques arguments basés sur ma petite expérience (j'ai eu la chance d'avoir personne sur le dos pour me dire comment faire)
Mon hongre trotteur tout frais sorti des courses à 5 ans à peine, pas forcément chaud mais n'ayant jamais foutu un pied en extérieur et émotif comme beaucoup de TF.
travail à pied sur plusieurs mois pour établir une relation de confiance, lui montrer que j'en étais digne, un bon leader. Conjointement à ça des sorties montées au pas, j'ai pris le temps qu'il a fallu. rênes longues, caresses à gogo et voix rassurante. Quand il bloquait, ce qui au début était très fréquent, je lui laissais les rênes longues, il regardait, pas le droit de brouter bien sûr. Son truc c'était de tourner les talons. je le remettais systématiquement mais sans stress face à la direction où il fallait aller. et j'attendais.
au bout d'un moment (mais là encore il faut être patient !) il a compris que faire demi-tour ne servait à rien. et il repartait. Chaudes félicitations, caresses et zéro jambes.
Si ça durait trop longtemps genre au bout de 5 minutes, je demandais gentiment d'avancer, et là soit il prenait sur lui et y allait, soit il montrait les signes que non, là, ça fait trop peur. A ce moment-là je descendais calmement, marchais devant en ignorant complètement ce qui lui faisait peur.
Aujourd'hui j'ai un loulou extra et zen. Bien sûr il est encore vert alors s'il lui arrive de bloquer (rare), même méthode, j'en profite même pour faire une pause (moi, pas lui !) je mange un gâteau, je téléphone, bref je me montre la plus détendue du monde et le laisse gérer sa peur qui bien souvent, ne dure pas longtemps.
Moi je chante :p [color=purple]Tu vois par exemple, il y a deux semaines je l'ai sortie sur un terrain de concours pour qu'il découvre l'ambiance et comment te dire il a été exemplaire, c'était quand même un gros centre avec du monde, des gamins en poussettes et à part chanter, il n'a pas eu de réactions de panique, pendant mes cours sur des détentes avec de nombreux chevaux il n'a fait aucun écart, ni de départ au triple galop.
[/color]Et si vraiment il le faut, oui je descendrai ! C'est qui le leader qui prend les risques et qui veille sur son chouchou ?
Y aller en force est dangereux, car les réactions de défense du cheval vont se faire de plus en plus violentes. Au bout d'un moment, oui on a des loulous qui passent (presque) partout, mais qui ne sont pas détendus. Qui vous font des écarts sans plus montrer de signes avant-coureurs, et qui le jour où c'est trop, vous diront m***e.
Mais chacun choisit le genre de relation qu'il veut avoir avec sa monture. Celle d'un bon guide, d'un ami, ou celle d'un dompteur avec son fauve.