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Déconfinement: si le monde d’après était déjà là ?
Posté le 03/06/2020 à 20h21
indji
Posté le 03/06/2020 à 20h21
badmonster Moi, je m'en fiche de ce que je paye comme impôts, je regarde ce qu'il me reste. Si c'est assez, je suis contente si ce que je gagne en trop aide la société. D'ailleurs, j'ai souvent été non imposable, mais dans les périodes où je payais des impôts, j'étais super contente de le faire. Ça voulait dire qu'il me restait plus!
Avec l'augmentation des taxes (CSG, TVA) les pauvres payent autant que les autres en proportion.
"Une fiscalité favorable aux plus riches
A contre-courant d’un discours dominant, selon lequel l’enrichissement des milliardaires favoriserait celui des populations moins riches (certains parlent de «ruissellement»), le rapport d’Oxfam démontre le contraire. Ceux en haut de la pyramide s’approprient des richesses au détriment du reste de la population mondiale. Pour preuve : dans les pays du G7, le salaire moyen a augmenté de 3% entre 2011 et 2017. Sur la même période, les dividendes versés aux actionnaires et autres investisseurs ont augmenté de 31%.
En cause, des politiques fiscales qui profitent aux plus fortunés. «On a deux tendances lourdes, explique Pauline Leclere, porte-parole d’Oxfam France. Les impôts régressifs, comme la TVA, explosent, alors qu’ils touchent particulièrement les plus pauvres et alors même que l’impôt sur le revenu devient de moins en moins progressif.» En France, la réforme fiscale de 2017 qui a supprimé l’impôt sur la fortune (ISF) en est un exemple. Selon les calculs d’Oxfam, l’impôt sur la fortune au niveau mondial ne représente qu’un minuscule 4%. Pourtant, estime en substance l’ONG, il suffirait d’augmenter de 0,5% le taux d’impôt sur la fortune des plus riches pour amorcer un recul des inégalités."