kiiwii a écrit le 22/12/2014 à 09h24: |
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Les oeufs ne doivent pas être consommés très souvent, la dose recommandée est de 2 (pour la femme) à 3 (pour l'homme) par semaine |
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Je suis au regret de te dire que cet ostracisme est totalement
infondé du point de vue biologique et biochimique. L’œuf est un aliment de choix pour l’homme : l’ovalbumine, qui constitue le blanc, est une protéine de très haute valeur biologique (son démontage permet de fabriquer n’importe quel tissu) et les lipides contenus dans le jaune sont en majorité des acides gras mono et poly-insaturés. C’est la richesse de l’œuf en cholestérol qui lui a valu ce mauvais procès. Sauf que … le cholestérol est indispensable à l’organisme. Il est à la base des hormones stéroïdes (notamment sexuelles) et de la vitamine D. Son absorption alimentaire est auto-régulée (plus le repas en contient, moins il est absorbé) et il se substitue au cholestérol synthétisé par l’organisme par rétro-contrôle. Donc en l’absence d’hypercholestérolémie (défaillance de la régulation de la synthèse du cholestérol, décelable par un taux trop élevé à jeun (donc sans apport de cholestérol d’origine alimentaire …), il n’y a
aucune contre-indication à manger des œufs autant qu’on le souhaite.
Le problème des graisses alimentaires ne vient pas de la quantité, mais de la qualité de celles-ci. Il faut éviter les aliments composés majoritairement, voire uniquement de graisses saturées. Ce qui n’est pas le cas de l’œuf. C’est exactement la même chose qu’avec les glucides et les aliments à faible index glycémique : on peut manger autant qu’on veut (dans la limite d’une ration calorique adaptée), mais pas n’importe quoi.
kiiwii a écrit le 22/12/2014 à 09h24: |
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Ensuite, le poisson peut être consommé 2 fois dans la semaine en alternant un poisson maigre (sole, merlan) et un semi-gras (maquereau, saumon). |
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Concernant le poisson, le principe est le même : quitte à manger peu de poisson (sauf si tu habites un port de pêche et/ou que tu es pétée de thune), autant privilégier
les poissons gras des mers froides (anchois, hareng, maquereau, sardine en évitant le thon, victime de surpêche) sans se prendre la tête. Ça tombe bien, ce sont les poissons les moins chers et les plus riches en oméga 3 (et en vitamine B 12…). Comme leur prix est bas, on les pêche et on ne les élève pas. Le saumon et la truite d’élevage ne présentent (dans le meilleur des cas …) plus aucun intérêt diététique puisque leur rapport oméga 3 / oméga 6 ne dépend que de leur nourriture.