Bon, j'ajoute ma pierre à l'édifice à nouveau.
Je ne renouvellerai pas l'expérience non plus, trop de frais en cas de blessure et avenir incertain.
En tous cas j'espère sincèrement que tout ira bien avec le tien et que tu n'auras pas de souci de santé (vraiment).
Et pour le débat poulain/pas poulain, je me borne en fait à des critères/commentaires purement rationnels/objectifs : on diminue forcément le risque en prenant un cheval plus proche de l'âge adulte ou à l'âge adulte puisque c'est l'éleveur qui assume le risque de le faire grandir. A 3/4 ans on voit déjà un peu mieux les capacités du cheval, encore que c'est plutôt à partir de 6 ans que celui ci se révèle vraiment dans le bon comme dans le moins bon. Cela est vrai pour des chevaux de sport ou pour ceux dont on attend des caractéristiques/aptitudes bien précises , genre : il saute bien, il a de belles allures, il est froid dans sa tête, c'est un guerrier ou il est facile à monter ou simplement je me sens bien dessus.
Maintenant, je comprend que pour certain, cela peut-être une aventure enrichissante que de voir grandir son futur cheval, de partager des moments avec lui à tous les âges de sa vie. La démarche est un peu différente je pense, il faut aussi un contexte de vie qui s'y prête, ne pas avoir d'attente particulière et juste le prendre comme il est. Je préfère quand même les voir grandir en troupeau et ne pas trop interagir avec eux, jeunes (mais cela suppose bien sûr que les conditions d'élevage soient valables sinon c'est pas la peine, donc là encore des bémols).
Il y a aussi de très belles relations qui se construisent avec des chevaux adultes comme avec les autres animaux d'ailleurs, c'est souvent une question de feeling.