VENDREDI 1er JUILLET
De mon côté :
Le matin je suis partie aider la propriétaire de mon ancienne DP (la petite trotteuse) qui rencontre quelques problèmes de peur depuis qu'elles ont chuté toutes les deux.
Cela m'a fait extrêmement plaisir de revoir cette jument qui reste le meilleure cheval que je n'ai jamais monté en terme de connexion. Même si son niveau de dressage est déplorable, j'avais avec elle une réelle connexion qui me permettait de presque lire dans ses pensées lorsque je la montais et j'espère vraiment pouvoir retrouver cette sensation avec Baroudeur.
Nous sommes donc partie en ballade, elle à cheval moi à pied, puis après avoir parlé de quelques exercice à faire pour améliorer l'écoute de la jument nous avons discuté autour d'un pique-nique dans le pré.
Tout d'abord je l'ai chaleureusement félicité pour les progrès d'attention, certes la jument n'écoute plus trop les aides à cheval, mais alors à pied j'ai vu une réelle différence depuis la fois où la jument la poussait et lui marchait dessus. Chose toute simple, sa propriétaire la laisse brouter à côté de la voiture le temps d'aller jeter quelque chose dans la poubelle située un peu plus loin et la jument la suit du regard et des oreilles. J'ai été très touchée par ce que j'ai pu voir ce matin là et lui en ai fais part afin qu'elle puisse en prendre conscience.
Travail du gros :
Quittant le pré de la louloutte à 14h30 et ayant un cours avec mon bibouchon à 17h (avec 1h de route) je décide de partir immédiatement au lieu de rentrer chez moi et que la flemme de ressortir me fasse arriver en retard
Séance brout-brout durant laquelle je reçois un message de A. me disant qu'elle a une migraine de la mort qui tue et me demande si on ne peut pas reporter. Comme j'avais hésité à prendre le cour ça ne me dérangeait pas plus que cela et mon porte monnaie criait son accord
Bref je me suis demandée si je ne rentrerait pas chez moi, puis si je ne faisais pas une ballade finalement, avant de me foutre un coup de pied au popotin en me disant "t'es là, tu bosses !"
On a commencé le travail à l'aire de pansage avec acceptation du pschit-pschit. D'abord dirigé loin de lui, puis à son épaule mais pas dans sa direction, puis à son épaule en direction de ses fesses mais toujours sans le toucher, puis au dessus de son dos, puis sur lui.
==> On sent pas mal de stress mais beaucoup que ce à quoi je m'attendais. Cependant ce point reste à travailler.
Ensuite direction la carrière où j'avais installé 3 plots dans la carrière sous ce schéma.
Entrée de la carrière
Plot 1 : Avec le licol étho dessus
Plot 2 : Avec le tapis dessus
Plot 3 : Avec le surfaix dessus
Ainsi je rentre, m'arrête au premier plot et effectue un changement de licol sans qu'il ne bouge ou n'essaie de brouter. Ensuite j'ai un peu travailler l'arrêt à l'épaule (c'est à dire lui demandé d'avancer vers moi et de s'arrêter lorsque son épaule est à ma hauteur, comme si je travaillais l'approche du montoir en fait.
Une fois cela effectué, nous sommes allés marché autour des autres plots en conduite à l'épaule.
J'ai ensuite travaillé l'approche du tapis différemment, j'ai remarqué que lorsque le tapis était posé sur un plot, Baroud bloque à 10m en le regardant, je lui ai donc demandé d'aller le sentir mais en conduite à l'épaule, c'était donc à lui de prendre les devant et d'être le premier à s'approcher.
Une fois que ce fut fait, je lui ait demandé de passer entre moi et le plot/tapis. Puis j'ai répété cette étape aux deux mains jusqu'à obtenir l'arrêt avec tapis à l'épaule, tapis au niveau du ventre et tapis au niveau de la croupe, bref jusqu'à ce qu'il s'en tape complètement
Pour cette fois j'y suis allée avec le tapis directement plié en 2 (et non en 4 comme avant). Cette étape est allée très vite. Puis tapis ouvert en grand, j'ai pu le mettre de par terre à sur le dos, j'ai donc pousser l'exercice plus loin en le secouant sur son dos : que se soit à gauche ou à droite il n'a pas réagit.
Fière de mon poney j'ai tenté une étape de plus, faire comme si je mettais le tapis en lui "lançant" sur le dos... et à part une légère tension dans l'encolure qui a disparu à force de répétition, il n'a pas ressenti le besoin de bouger ses pieds !!!!!!!
Je suis donc très heureuse de vous annoncer qu'après 3 MOIS de tapis, nous en voyons ENFIN le bout !!!!!!!!!
Ma séance c'est poursuivit avec mise du tapis à gauche, l'enlever à droite et inversement, puis faire la gestuelle de mise de la selle :
- faire comme si je lui posais une selle sur son dos en posant la longe à la place,
- aller de l'autre coté faire tomber le flot de longe,
- retourner de l'autre côté et "sangler" en serrant la longe sous son bidon.
Comme il réagissait bien nous avons marcher jusqu'au 3 ème plot. Je lui ai enlevé le tapis pour lui présenter le surfaix (afin que s'il est un mouvement de peur il ne reperde pas confiance dans le tapis). Cette présentation n'a été qu'une formalité et après l'avoir caresser de partout avec, j'ai remis le tapis, poser le surfaix et même pu sangler sans aucune réaction !!!!
J'ai pu sangler normalement, comme s'il était monté depuis des années et du coup j'ai même enchainé un tour de longe à chaque main et jusqu'au trot sans aucun stress. En fait il s'en tape complètement du surfaix !!!!
Pour finir je suis retournée près du plot n°3, j'ai enlevé le surfaix, puis plot n°2 où j'ai rejoué un peu avec le tapis et notamment le fait de le lui lancer dessus, je le lui ai enlevé et retour au pré.
Je suis extrêmement contente de cette séance et ai pu narguer ma prof en lui disant qu'elle avait manqué la séance de tapis du siècle !
Prochain objectif :
Faire une séance similaire sans le soutient des fleurs de Bach.
Faire une séance similaire dans un autre lieu que la carrière, par exemple sur l'aire de pansage.