Tout d'abord, mes excuses à l'auteure du post que je pollue un peu...si ça gène, je peux passer en Mp
couagga
C'est très intéressant ce que tu expliques concernant ta culture et tes expériences.
Ce qui est un peu déprimant, en revanche, c'est que je me rends compte que la route est bien longue pour en arriver ne serait-ce qu'à un petit bout du chemin!
Hélas pour moi, je ne m'y suis mise que tard, et ma première année ( 3 1/2ans en arrière donc) ne m'a quasi servi à rien!
Bref.
J'adhère complétement à ton point de vue sur le fait de confonter diverses méthodes et de faire le tri; mais, par exemple, à mon humble niveau, finalement cette confrontation a tendance à générer des doutes et des questionnement, et donc, parfois, un statut quo.
Ce que je veux dire, c'est qu'entre la méthode 1 et 2, je reste bloquée, sauf dans le cas où vraiment il y a une vraie logique pour moi.
Par exemple:
L'arrêt.
Là où je montais la première année, on nous demandait de serrer les jambes avant de demander l'arrêt, en redressant le buste et refermant les doigts sur les rênes.
Quand, un an plus tard, j'ai commencé mes cours particuliers avec mon instructeur, elle m'a dit que non, c'est à l'assiette et en refermant les doigts si besoin.
Soit.
L'argument pour les jambes était que" ça rassemble le cheval pour ne pas qu'il s'arrête n'importe comment". Mon instructrice, n'empêche, dit niet aux jambes.
Ça marche à l'assiette, donc je fais sans, d'autant que je trouve quand même ça plus logique.
Pour le pas:
j'avais l'habitude d'accompagner le cheval avec le bassin ( on me le demandait donc j'ai obéi )
Là, dès les premiers cours, interdiction totale d'accompagner juste pour marcher.
Ok.
Au final j'ai rapidement arrêté de monter en cours collectif dans le premier CE, car c'était ingérable de dissocier 2 méthodes, et les cours collectif, très peu pour moi.
Mais ça continue même maintenant!
Par exemple pour les rênes longues.
J'accorde beaucoup d'importance à l'équitation d'extérieur.
Ça me plait, je veux pouvoir sortir en tête à tête avec ma jument, qu'elle soit détendue et pas hystérique devant une nouveauté etc...(j'envisage de faire du trec et de l'équitation de travail , un jour, quand on arrivera enfin à avancer...)
J'ai donc beaucoup lu Veronique st vaulry, qui semble bien calée sur le sujet quand même, avec, en plus, des ouvrages très accessibles pour un novice.
Son truc à elle, c'est rênes longues. Laisser libre le balancier d'encolure, pour découvrir l'environnement et passer détentu là où ça fait peur.
Ça semble logique.
Sauf que, par exemple, en cours, lorsque ma monitrice ( pas mon instructrice car elle ne monte plus les jeunes chevaux pour préserver son dos) monte ma jument et qu'elle est en mode "oula, ça bouge dans le palmier et ça fait peur!! Si je ronflais en faisant un bond sur le côté au cas où", je lui ai demandé pourquoi elle ne passait pas un tour de carrière à chaque main en début de séance, au pas, rênes longues, pour lui montrer et la rassurer.
elle m'a dit que non, qu'il lui faut du contact pour être rassurée, sans ça, elle stresse. Que c'est comme si on devait la tenir par la main etc...
Ça me laisse perplexe comme réponse...d'autant que je la sors beaucoup en main, et que lui montrer les choses avec une longe souple, ça marche.
De même pour l'extérieur, mon instructrice, avec qui j'en avais discuté, m'a dit:" rênes longues, oui mais pas tout à fait car il faut pouvoir vite reprendre le contact" .
Chez V. St Vaulry c'est pourtant clair, c'est le plus long possible les rênes.
Pareil pour le travail à pieds.
En équitation éthologique, on te dit que le cheval doit être derrière ( idem chez St Vaulry); tête maxi à l'épaule du cavalier.
Bon...et bien ma monitrice est revenue d'un stage chez Frédéric Pignon, qui, lui, se postionne à l'épaule de son cheval, alors que la personne qu'elle fait venir en général aux écuries pour tout ce qui est éthologie, c'est bien derrière

.
Mouais...
Et bien ce n'est pas facile de faire le tri...et là, on est juste sur des petites choses basiques .
Personnellement, comme je trouve que, si je la laisse avec son épaule au niveau de ma tête, c'est plus dangereux pour moi si elle fait un écart; je préfère être plutôt devant.
Mais parfois, je lui laisse un peu de latitude aussi, car je ne sais plus où j'ai lu que le cheval fait bien la différence entre son congénère dominé ou dominant et un humain, quelle que soit sa position par rapport à son épaule.
Tout ce roman pour te dire que c'est bien difficile de faire le tri entre tout un tas de méthodologies, lorsque l'on a pas acquis quantité suffisante de connaissances pour se faire sa propre idée.
Du coup, il faut quand même bien se plier à une méthode pour commencer à apprendre ? Sans ça je ne vois pas vraiment comment on peut avancer
Pour le moment, de tout ce qui est à ma disposition autour de moi, l'enseignement selon la méthode Philippe Karl est ce qui me correspond le mieux, même si je t'accorde que oui, comme on en avait déjà discuté, l'extension d'encolure, parfois, ça pose soucis

.
Ceci étant, je pense que cette façon de faire " action/ réaction" etc...est plus une forme d'apprentissage du cheval que de recherche de dressage final pour obtenir cette même extension ou autre, l'idée de base étant tout de même d'obtenir le plus avec le moins...
Autre chose...
Par exemple, si tu te places dans le cadre d'une compétition de dressage ( je n'en ai jamais fait fait et ce n'est pas mon but, mais c'est pour avoir ton point de vue) tu te dois d'avoir ton cheval en place. Tu n'as pas le loisir de le laisser libre de t'offrir telle ou telle chose, dans la mesure où c'est imposé d'être en main du début à la fin.
Du coup, il faut bien demander au cheval de se positionner de cette façon, même si il ne le fait pas de lui même.
Comment faire alors, si l'on ne veut pas agir dans la contrainte; l'ordre " mise en main/cession de nuque" ?
Il me semble finalement, qu'entre monter son cheval avec un certain niveau, et apprendre, lorsque l'on a pas, justement, ces bases, sont deux choses assez peu compatibles, dans le sens où, il faut bien faire un apprentissage avant de pouvoir faire ses propres choix et les mettre en place pour travailler correctement son cheval.
Je veux dire un minimum de connaissances; et des mouvements de gymnastique, et de l'anatomie et du fonctionnement locomoteur et psychologique du cheval pour faire des choix efficaces.
Je ne sais pas si je suis claire, mais je veux dire qu'en début d'apprentissage, l'élève est un peu contraint par la méthode du professeur avec qui il a choisi d'apprendre, le temps qu'il soit en mesure de faire des choix coéhents par rapport à ce qu'il a pu observer.
Tu vois ce que je veux dire?
Ps: je veux bien ton avis, sur l'histoire des rênes longues, et du positionnement à adopter à côté du cheval, en mp si on ne veux pas noyer le post, dans la mesure où cela n'a rien à voir avec le sujet de base ;)