liquescence
Citation :
Tu trouves qu'ils tournent trop c'est ça?
Qu’ils ne sont pas assez précis de manière générale. Donc oui, ça peut tourner mais également les vibrations fines sur la longe ne sont pas relayées car le matériel est souvent gros, très articulé et rembourré. Du coup, pour avoir une action, il faut agir grossièrement, on transmets des indications grossières, bref, je trouve que tout ça manque de finesse et de précision Mais c’est juste mon ressenti
clochette11
Citation :
Du coup quand tu dis que tu marches à côté, c'est sa tête au niveau de ton épaule, ou son épaule, ou alors c'est fluctuant?
C’est mon épaule à hauteur de la ganache le plus souvent, mais je peux être aussi au niveau de l’encolure ou de l’épaule. Ce que je réprimande c’est le dépassement ou l’absence d’attention. Après mes chevaux savent également se placer où je souhaite en fonction des besoins. Si je leur demande d’être derrière, ils y resteront. Si je leur demande de passer devant, de se retourner, de pivoter, de ne pas bouger, de changer de côté…. Ils sont éduqués et savent évoluer en fonction de mes demandes et des situations. Tout est une question d’éducation et d’attention.
Je fais toujours très attention à ne pas tirer sur la longe, c'est à eux de me suivre, je laisse toujours la longe fluide, je fais attention de ne pas les bousculer, qu’ils ne se cognent pas, je les préviens si les sols sont glissants, s’ils doivent plus lever les pieds, enjamber quelque chose… je pense que c’est une attention réciproque au confort de l’autre. En cas de grosses frayeurs il n’est quasiment jamais arrivé qu’ils me bousculent ni ne viennent en tension sur la longe. Ils font très attention et reste à proximité de moi en attente de mes indications. Pour moi c’est un peu un signe de confiance. Les rares fois où j’ai été bousculé (ça a du arriver 2 ou 3 fois en plus de 15 ans !), j’étais dans des passages très étroits qui ne leur permettaient pas de bouger librement.
Je pense que la fermeté est effectivement importante mais il faut aussi être très prévenant et délicat dans toutes les situations normales pour développer une vraie relation d ‘attachement et de confiance. Car un cheval en confiance reste solidaire, c’est la base du fonctionnement des herbivores sociaux. La cohésion du groupe est le premier niveau de sécurité. Plus on a une communication kinésique fine avec les chevaux plus ont sont eux-mêmes délicats dans leur contact, même en cas de peur. C’est valable en équitation comme dans l’éducation.