@oceanecpr
Mon cheval ressemble un peu au tien. Il fait quasi 1m80 (et moi 1m58 ), beaucoup de force, manque de sang, équilibre sur les épaules, avec un bon dressage sur le plat (on a aussi fait du dressage pur et du complet en amateur 3). Bon, sauf que nous on est encore sur 110.
On a fait nos premiers concours (club) avec mors simple et muserolle croisée. On est ensuite passés à la muserolle allemande qui allait mieux, toujours en mors simple, pour débuter en amateur 3.
On a commencé les 110 comme ça, mais on est vite passés au pessoa (direct sur le petit anneau juste sous le gros) avec muserolle française. On a fait une saison comme ça, mais il avait tendance à s'enfermer et lâcher toute tension.
L'année dernière, on a essayé le releveur en quatre rênes. Premier tour nickel, puis il a commencé à me traîner dès le deuxième tour le lendemain. Du coup, le mono m'a fait essayer la bride.
Pour l'instant la bride nous va bien. Je ne lui met que rarement à l'entraînement, en général quand on a eu une pause dans la saison (ou avant de reprendre) ou quand on a un soucis à régler, mais c'est très ponctuel.
Le reste du temps, il est en mors simple et muserolle française (j'ai perdu mon filet avec muserolle allemande) et ça va pas mal.
Ce que je vais dire n'a rien de personnel contre toi oceanecpr mais lire ça me fait bondir et me donne envie de botter le cul de ton encadrement pour son incompétence.
Ce que tu décris c'est une belle escalade vers toujours plus de palliatifs inutiles et qui vont finir par te conduire à la rétivité.
Un cheval comme celui-là :
1. on s'assure que son cavalier ne commet pas de fautes (ça mériterait des sujets entiers, vous me pardonnerez de ne pas developper)
2. on éduque ou rééduque le cheval à se tenir seul.
Et pour un cheval qui pèse à la main il y a pas de secrets : les demi-arrêts correctement pratiqués (EDIT: et j'ajoute la pratique des flexions en place à pied et à cheval pour faire comprendre à titi où doit se porter sa tête.)
Et plus on attend pour corriger ou le cavalier ou le cheval voire les deux plus il faudra être dur avec le loustic pour le reprendre et lui faire perdre cette mauvaise habitude qu'il aura prise.
Malheureusement ce n'est pas une question de mors ou de muserolle, c'est une question d’éducation du cavalier et du cheval.
Et ce n'est pas une question de force ... ou ça le devient quand on entre dans cette course à l'armement que tu décris.