Trot assis et épaules

lequitationunep La mise en selle apprend juste à tenir à cheval, certainement pas à s'assoir...

Et il faut être débloquer du bassin. Je pense qu'on peut considérer ma position comme bonne, ça fait cependant plusieurs mois que je monte avec une selle pas adaptée pour moi( la mienne arrive ^^), et bah je me suis complètement bloquer le bassin là dedans, et même quand je monte avec une elle à ma taille, je ne suis pas assise. Une fois ma selle arrivée, je vais me faire débloquer, je pourrais donc à nouveau m'assoir vraiment.

On ne s'assoit pas sur le gras de fesses non plus... Le contact avec la selle doit être le pus grand possible

Malheureusement suivre avec le bassin ou etre souple ne fait pas tout. Dans mon cas je suis en surfonctionnement du fait d'un manque de tonicité donc faire la molle c'est pas top pour moi. Mon bassin fonctionne fort et mon dos suit et ça c'est mauvais.

Donc dans certains cas cela se règle par le dos et les épaules.
J'ai le défaut des épaules qui partent vers l'avant du coup je fonctionne vers l'arrière. Alors on me dit X fois d'engager fort mon bassin, finalement je me trouve bien plus efficace quand je suis verticale (ça évite de pousser le cheval !). Pour cela se grandir, mettre de l'espace entre ses vertèbres, et ne pas regarder le cheval. Soutenir les mains également.

J'ai acheté un bouquin sur l'équitation centrée elle utilise l'image de l'ancre accrochée au sacrum, de l'arbre qui pousse vers le ciel et enfouie ses racines dans le sol ou encore de la glace qui coule par les pieds, ça peut aider.

Pour le trot assis je demandais à mes élèves de faire comme s'ils étaient suspendu par un fil au milieu de la bombe? D'être assis avec les jambes tombant naturellement; et, de faire comme s'ils avaient un gros piercing au nombril qu'ils veulent faire admirer à la terre entière. Ainsi agrandi dans la selle et le dos légèrement creusé, sans le bloquer il leur devenait généralement assez simple de trotter assis. La respiration est importante,. Il faut la caler sur le mouvement du cheval. J'ai écrit un cours sur chaque allure, mais je ne sais comment le mettre ici.Je peux l'envoyer par message sur une adresse mail.

vieuxtruc
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Par contre, je ne suis pas totalement d'accord avec le fait que la mise en selle permette "juste" de tenir en selle et non de s'asseoir.
Qu'appelez-vous "mise en selle"? Pour moi, c'est bosser dans étriers. Quand je fais ma détente sans étriers ou que, lorsque je fais du dressage/plat dans une selle mixte, je déchausse, je fais de la mise en selle. Je n'ai pas d'appui sur mes étriers, je gère mon assiette par mon poids du corps, par mon maintien, etc. , mais pas par le poids dans les étriers.
Certains cavaliers disent d'ailleurs que les étriers ne "servent à rien", dans le sens où il ne faut pas prendre appui sur eux, afin de ne pas être en semi-suspension au-dessus de la selle, mais bien enfoncée dedans, et épouser les mouvements du cheval (je ne sais pas si je suis très claire ).

La mise en selle m'a aidée à trouver ma place dans la selle, à oublier les étriers et le poids que je mets dans les jambes; elle m'a aidée à trouver un placement de jambes correct que je travaille sans cesse. Au trot, elle m'a aussi aidée à trouver la position la plus confortable.

Et évidemment, elle m'aide à tenir en selle lorsque ça gigote en dessous ^^ J'étais assez contente, d'ailleurs, lorsqu'on m'a dit une fois que j'avais une bonne assiette, lorsque j'avais un spécialiste de la lançade-coup de fesses sous ma selle.


Pour moi, la mise en selle permet justement de mieux ressentir et trouver ma position, et à me décontracter en oubliant un peu les étriers qui peuvent déconcentrer : on se focalise dessus parce qu'on les perd, qu'ils s'enfoncent etc. Et de ce fait, elle m'aide à trouver une position naturelle et correcte.

Quant au gras des fesses, on ne l'a peut-être pas tous au même endroit. Mes lorsque je suis sur mes ischions, il y a bien du gras en dessous ^^ Sinon, je suis sur mon périnée et je suis cambrée... Ou alors, ma position sur le gras des fesses vient naturellement lorsque j'essaye de ne pas me cambrer, c'est poossible.

En fait, il faut être sur les ischions et le périnée et pas sur l’un ou l’autre. Puis il ne faut pas lutter contre une cambrure naturelle qui va être variable d’une personne à l’autre.

Faire de la mise en selle sans étrier m’a toujours paru assez paradoxale car la position prise par la jambe sans est différente de celle qu’on doit avoir avec…
Donc autant faire la mise en selle avec tous les éléments pour acquérir la position correcte correspondant à la situation normale d’équitation, non

Faire de la mise en selle sans étrier, pour moi, ça oblige plutôt le cavalier à travailler la gestion de son équilibre avec son assiette et laisser descendre ses jambes au maximum, ce qui n'est pas inintéressant, mais ça ne lui apprend pas obligatoirement à être assis correctement. La mise en selle doit être faite avec les étriers pour être vraiment pertinente et apprendre aussi au cavalier à placer correctement son pied dedans, fixer sa jambe en gardant sa décontraction, sans les perdre ou les chausser à fond.

Des talons descendus détériorent la posture et la décontraction. En club on apprend en général l’inverse de ce qu’il faut faire

Et si la base n'est pas bien empilée, le haut du dos ne pourra jamais être à sa place, ni être efficace.
c'est pour cela qu'on voit rarement des cavaliers monter avec leur assiette et leur dos mais plutôt avec leurs jambes et leurs mains. On voit rarement des cavaliers aux aides discrètes mais plutôt des actions de jambes pas très esthétiques, ni très efficaces, des coups de talons, des pointes de pieds à 15h45, etc etc ...
La position du cavalier c'est comme une maison, et son bassin en est les fondements. Si le bassin n'est pas correctement mis, le reste par en sucette et l'équitation n'en est que plus compliquée.

Je vais oser ne pas être totalement en accord avec Maîtresse Couagga (oui, du haut de mon Galop 6, j'ose )

Le souci de ma cambrure naturelle est que je ne me tiens pas droite. Je repense à l'une de mes anciennes photos où ma position est complètement cambrée: assise sur mon périnée, bassin certainement bloqué - je ne m'en rappelle plus, elle a 10ans - jambes dans une sale position et les épaules en arrière, au lieu d'être plutôt ouvertes.
Je me rappelle bien de mon prof qui se battait un peu pour que je travaille sur ça. Pour le coup, je me bats un peu contre elle, pour que ma cambrure ne soit pas néfaste dans mon équitation, car j'ai senti des améliorations lorsque je travaillais dessus.

Depuis, j'ai eu quelques instructeurs qui m'ont fait bosser dessus......et notamment sans étriers. Ce qui a été une aide pour moi, ne l'est peut-être pas pour tous? L'équitation, c'est s'adapter à chaque cheval, et j'ai tendance à penser que si un cavalier trouve son déclic par telle ou telle méthode - tant qu'elle n'est pas foncièrement mauvaise et néfaste - c'est le principal.
Travailler sans étriers m'a aussi donné ce déclic de bosser avec mes abdos, mon poids du corps, mon assiette, et à réaliser que tout ceci était aussi utile que mes jambes


Je suis bien d'accord en revanche pour les talons descendus ^^ Merci les pieds en canard! Je pense que si les profs insistent dessus, c'est pour palier aux talons exagérément en l'air, qu'on peut avoir naturellement quand on commence l'équitation....Encore une fois, je revois la photo d'une de mes premières séances: jambes en arrière, talons en l'air !

ose ose, corleone

pas de souci, au contraire. Surtout que pour moi, il n'y a aucune contradiction dans ce que tu exposes
Il faut s'adapter à chaque cheval et à chaque cavalier. Je dis bien bassin sur ischions et périnée puis ne pas lutter contre une cambrure naturelle. C'est à dire qu'une fois que tu as positionner le bassin comme il se doit, puis tes jambes et ton dos, chaque cavalier va présenter une cambrure naturelle plus ou moins présente (mais déjà impactée par la position "académique"), cambrure contre laquelle il ne faut pas obligatoirement lutter. Si elle reste trop prononcée, il faut juste la limiter, par exemple avec la recherche d'un bon gainage abdo comme tu le dis, ceci afin de renforcer et préserver son dos, mais surtout en pas chercher à tout prix à avoir un dos plat ou arrondi. Comme l'illustre les photos précédemment mises par ...je ne sais plus qui pardon... ces cavaliers montrent de légères cambrures...Et pourtant ce sont des hommes !!!! Mais leur position est exemplaire...Imaginez une femme, qui naturellement est plus cambrée qu'un homme...ça donne Anja Beran qui est un modèle question position.

Et on mesure combien l'enseignement en club s'est égaré

Voici un extrait des cours que je donnais à mes élèves après le cours pratique. Je leur mettais tout sur le trot en une édition de plusieurs pages. J'ai opéré de la même façon pour les 3 allures, les Épaules en dedans, les appuyer et les changements de pied.

Le trot assis

Le cavalier s’assied moelleusement :
· Les deux ischions restent en contact avec la selle, sans se déplacer.
· L’ assiette doit simplement aller avec le mouvement, de façon passive, sans chercher à
pousser le cheval par des mouvements de bassin qui n’entraîneraient que gêne et
contraction pour le cheval.
· Le nombril est poussé vers l’avant (et non projeté à chaque foulée), le rein restant
souple, plat ou très légèrement cambré, selon la morphologie de chacun.
· Les jambes tombent naturellement, angle cuisse/tronc très ouvert. Elles restent
relâchées, c’est capital. Si les jambes, les genoux ou les mollets se serrent en se
durcissant, le cavalier sautera dans la selle, durcira son dos, ses épaules et bougera ses
mains.
· Le buste reste proche de la verticale, relâché sans raideur (c’est impossible si les
jambes restent serrées !), rein simplement soutenu, épaules basses.
· Les bras semi-fléchis, tombent naturellement.
· Les mains restent immobiles, avec le moins de mouvement possible, dans un espace
compris entre le garrot du cheval et le nombril du cavalier.(c’est impossible si les
jambes restent serrées)
En résumé le relâchement des jambes, des genoux, des mollets déterminera l’assiette
moelleuse, la souplesse du rein, la position du haut du corps et le contact avec la
bouche du cheval.
Votre attitude déterminera l’équilibre, l’amplitude, le rythme et la relaxation du trot
de votre cheva

Du coup la fameuse technique de mettre les jambes devant les quartiers pour bien engager le bassin, puis les remettre sans bouger le bassin, à laisser ?
Personnellement j'ai du mal à engager fort le bassin sans vousse le dos mais mon autre alternative c'est épaules en avant, ou dos cambré et bassin à l'envers. Le manque de tonicité par excellence. Tout mon dos suit le cheval, donc aie aie quand je descends.

J'approuve pour les talons descendus. Je suis hyperlaxe donc mes talons descendent très fort et ça bascule vite la jambe en avant (déjà que j'ai de base ce défaut sans trop savoir le résoudre). Mais on veut toujours me faire régler ça en trottant sans etriers alors que sans etriers j'ai peu de problèmes.

Le bassin suit le mouvement, il ne l'amplifie, ni le raccourci Avec les jambes tombant dans l'étrier sans y mettre de poids. Les talons peuvent être légèrement baissés, mais sans appui. Lorsque vous mettez du poids dans les étriers ce n'est plus une assiette, mais un plat. En dressage on ne cherche jamais son équilibre dans ses jambes, mais sur ses 3 points d'appui dans la selle.

couagga
Je comprends mieux ce que tu veux dire.

Pour la cambrure, c'est certain que chez certains, elle restera là. Je pense que mon souci actuel vient du fait que je veuille la réduire au maximum, et que je me focalise dessus....donc tout le reste en patie.
Mais redresser les épaules sans se cambrer, ça, c'est un vrai exercice, je ne désespère pas de trouver le bon compromis un jour !


En tout cas, j'aime beaucoup l'image du "plat"!

Du coup la fameuse technique de mettre les jambes devant les quartiers pour bien engager le bassin, puis les remettre sans bouger le bassin, à laisser ?
Personnellement j'ai du mal à engager fort le bassin sans vousse le dos

blindh

Effectivement c’est impossible d’engager fort le bassin sans vousser le dos et cette posture neutralise totalement tout usage adéquat du dos et de l’assiette.

+ 1000 avec vieuxtruc


Il faut d’abord se concentrer pour poser son bassin correctement sur le trépied ischions/périnée sans lutter contre la cambrure naturelle de son dos. Poser le bassin droit dans la selle, sur les 3 points d’appui et sentir ses trois points distinctement. Travailler au relâchement décrit par Vieuxtruc sans quitter les 3 points d’appui. Laisser descendre la jambe et la placer correctement (sur son plat intérieur, talons à l’aplomb de la fesse), l'étrivière est sensée tomber droite comme un fil à plomb et le premier tiers du pied, en sa partie la plus large venir reposer sur le plancher de l'étrier... Reposer et certainement pas appuyer dessus... Rien qu’en positionnant ça, le dos va naturellement se placer bien droit, dans l'alignement des hanches et des pieds pour rester bien en équilibre, il faut ouvrir et laisser tomber les épaules.

Ça correspond quasiment à la posture « debout ». Au départ ça tire une peu partout car le corps est habitué à se tenir autrement en selle surtout grâce à l'appui sur les étriers mais en fait, le cavalier doit être sur son cheval via son assiette seule, il ne doit avoir besoin si ne ses mains ni de ses pieds pour tenir en équilibre et être solidaire avec son cheval.

Rapidement, en quelques séances, si on est bien attentif à chaque fois à ré-empiler tous les morceaux correctement, on n’éprouve plus de gêne et ça devient naturel, confortable et bigrement efficace !

Corleone, je pense que ce qu’il faudrait que tu fasses pour essayer de ne pas trop te cambrer lorsque tu redresses les épaules, c’est commencer d’abord par grandir ton dos vers le haut, le plus possible, tout en restant bien le bassin en contact franc avec ta selle…Comme si tu voulais augmenter la longueur de ton dos vers le bas et vers le haut simultanément, en inspirant au maximum. Et quand tu es étirée au maximum, tu expires doucement, en relâchant uniquement tes épaules, mais pas ton dos…
En fait, c’est le haut de ton dos qu’il faut redresser, ta colonne, mais tes épaules doivent rester relâchées…

Ce que vous êtes agréables à lire ici …
vous me donnez envie de remonter..

Si tu veux Alma je peux insulter Couagga, desfois que tu serai perdue.


Merci pour les conseils ! Je trouve très frustrant de trouver le truc un jour, et de le perdre en changeant de cheval (pas le même confort, ni morpho etc...)
Je tente régulièrement de tendre le dos, d'ouvrir les épaules, mais j'ai à chaque fois l'impression de me re-cambrer...du coup je prends la position inverse et je fini voûtée.
Il faudrait surtout que je demande un jour une reprise seule avec quelqu'un qui me regarde et me dise quand je suis dans le vrai, afin que je la ressente.
Car si ça se trouve, je fais les choses bien depuis des semaines, et je me fais polluer dès que je regarde les autres.

Pour le bassin/jambes, ça va, mon souci a toujours été mes épaules...soit je les tire en arrière, soit elles sont voûtées... Du moins, de ce que je ressens.

Je compatis j'ai le même problème pour les épaules ...
Bon j'ai tenté de bien ressentir les points d'appui mais j'ai l'impression d'avoir le bassin à l'envers dans ce cas. Qu'est ce que c'est compliqué quand personne n'est d'accord concernant la position optimale.

Pour moi tout découle d'un manque de tonicité ou au contraire d'une trop grande contraction. Je manque de tonicité dans les abdos ; le dos s'effondre, le bassin recule.
Je me crispe ; je me cambre, bassin à l'envers, cuisses crispées et jambes qui partent en avant ou tout simplement appui sur les etriers donc jambes tendues et vers l'avant.

En fait on peut résumer la bonne position par un équilibre entre tonicité et décontraction, dans la recherche de la verticalité.

En dressage actuel ils recherchent des épaules franchement en arrière, je ne suis pas sûre que cela soit judicieux, c'est souvent associé à une traction.