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Chichoune86

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Posté le 25/03/2017 à 19h25

Bonjour aujourd'hui j'ai du mettre en place un cheval mais j'ai encore du mal j'ai compris qu'il fallait mettre un inconfort jusqu'à ce que le cheval nous dise oui met il ni a que ca à faire ?

Oasis38

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Posté le 27/03/2017 à 16h05

tidesigual Cela ne me dérangerait pas d'expliquer mais je risque de m'énerver assez vite devant l'incompétence de l'enseignant (ouh la vilaine ) et surtout je suis très loin d'avoir les capacités de pédagogue que possède couagga ! :)

Vieuxtruc

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Posté le 27/03/2017 à 16h23

Il en va de même pour moi ou alors il faut que je fasse des copier coller(s d'article amassés durant des année et dont souvent je ne connais pas les auteurs. Ceci ferai que que sois à nouveau accusé de plagiat)

Couagga

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Posté le 27/03/2017 à 17h25

Quel succès !!!!

Kikinoux, Vieuxtruc, oasis38 et tidesigual
N’en jetez plus, je me rends !!!
Je vais réfléchir sérieusement à faire du coaching payant, je vais devenir riiiiiiche !
Oui, je commence à me désespérer un peu devant la multiplication….

chichoune86
Comme l’ont évoqué déjà plusieurs intervenants, la mise en place d’un cheval ne passe pas par un inconfort. Ça c’est le premier point.

Ces histoires de confort/inconfort c’est à l’inverse de l’équitation juste. Un peu comme si les chevaux avaient un bouton on/off et que soit on leur fait mal, soit on leur fait rien. Et que ce rien les rend heureux et motivés
Par exemple toi, quand tu discutes avec quelqu’un ou que tu as une activité tu n’es pas soit dans la douleur, soit dans le bonheur. C’est plus nuancé que ça. Pour les chevaux, c’est pareil.


Je suppose que lorsque tu parles de mise en place, il s’agit de la tête du cheval. C’est le second point. Or, ce n’est pas le cavalier qui met en place le cheval.
Le cheval SE met en place de lui-même lorsqu’il atteint un certain niveau de travail et de compétences. Et ce travail concerne son arrière-main, ses abdominaux, son dos, ses épaules. Ce travail va lui permettre d’engager (porter sa masse autant vers le haut que vers le bas). C’est l’équivalent de quelques années à la salle de sports pour un humain

Comment faire pour que le cheval engage ? Et bien c’est ce que le cavalier apprend toute sa vie de cavalier s’il a un bon prof. Donc là, sur un forum, il faudrait qu’on te fasse en résumé quelques années de cours d’équitation, ce qui me semble un peu compliqué. Par contre, ce qui me semble évident, c’est que ton encadrement n’est pas très performant vu la façon dont ils te font travailler ton cheval.

Ici, sur le forum, j’ai bien peur que tout ce qu’on te dise soit en contradiction avec ton prof. Ça risque d’être compliqué pour toi.

Donc, pour le moment, je vais juste te dire que : non, il ne faut pas raccourcir et tendre les rênes jusqu’à ce que le cheval dise « oui ». D’abord parce qu’en faisant cela, ton cheval va plus dire « aïe » car tu augmentes la pression du mors dans sa bouche. Et que s’il baisse la tête c’est que tu l'embêtes, voir lui fais mal et pas qu’il est placé/engagé.

Quand quelqu'un te demande de "mettre dans l'inconfort" ton cheval, c'est une manière gentille de te dire de faire mal à ton cheval ou de l'embêter suffisamment pour lui faire changer d'attitude. C'est une façon très négative d'utiliser le cheval. Or ton cheval a tout à fait la capacité à comprendre les choses sans passer par ce genre de choses.

Oasis38

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Posté le 27/03/2017 à 17h33

couagga si un jour tu passes par chez moi... Je serai ravie de monter Poney sous ton oeil...

Pour l'auteure, si une fois que tu as tout bien derrière et seulement apres ca et que tu veux le faire céder du devant gentiment, joue et décontracté moelleusement tes doigts sur les rênes en jouant avec sa commisure et pas ses barres, dès qu'il a la gentilesse de céder rend lui et ne l'embete plus mais demande lui toujours gentiment avec politesse ;)

EDITE

Édité par oasis38 le 27-03-2017 à 18h24



Couagga

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Posté le 27/03/2017 à 17h51

oasis38

Tu.. Tu ...Oulala ne me vouvoies pas

Vieuxtruc

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Posté le 28/03/2017 à 02h13

Demander la mise en place d'un cheval par les mains est une hérésie ou la méconnaissance de ce qu'est un cheval. La majeure partie des problèmes vient de ce que le fonctionnement du cheval est handicapé par le cavalier. Par nature un cheval a envie de se porter en avant. S'il ne le fait pas en portant un cavalier ceci vient uniquement du manque de connaissances primaires de la biomécanique du cheval et de l'exploitation de celle-ci dans le respect absolu. Vouloir marcher, trotter et galoper avec un cheval qui n'en a pas encore la capacité physique est malheureusement aujourd'hui une règle généralisée. Avoir ce contact permanent crispé de la jambe contre les flancs du cheval est devenu une règle aussi idiote que vaine. Je vois plus de 80% de chevaux blasés par ce que j'ose appeler du mauvais traitement. Pourtant tous disent adorer leur cheval , et combien leur font des mamours tout aussi inutiles et vains. Il serait plus juste de considérer le cheval comme un collègue de travail à former dans un premier temps pour en faire un complice. Ceci passe par deux autres C qui sont connaissance et confiance.

Tidesigual

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Posté le 28/03/2017 à 11h06

malheureusement vieuxtruc vous avez parfaitement raison ...
mais il faut bien reconnaitre qu'on apprend pas comme ça en club ( même les bons). On apprend des techniques ( des aides, des attitudes, des figures etc) avant de se concentrer vraiment sur le comportement du cheval, son fonctionnement physique et psychologique ...
Personnellement c'est seulement avec mes premières DP que j'ai commencé à changer mon regard, mes façons de faire, mes approches et c'est surtout avec l'arrivée de mon propre cheval tellement délicat qu'il m'a forcée à remettre tout en question, que j'ai véritablement modifié et remis en cause ce qu'on m'avait appris...

Oui on apprend à mettre un cheval en place "dans" les mains, on nous parle vaguement "d'impulsion" en se limitant à une histoire de postérieur .... on nous parle beaucoup de " soumission" "de céder" de " s'imposer" ... on en oublie le fonctionnement du cheval, ses réticences, ses peurs et angoisses, .... à défaut souvent de devenir son complice on devient sous bourreau ( sans le savoir, sans en avoir conscience ...)

Il faut de la maturité, de la prise de recul, de la réflexion personnelle et beaucoup de facultés à être autodidacte pour passer au delà de tout ça!

Certains diront qu'avec un bon enseignant cela ne se passe pas comme ça mais tout le monde n'a pas les moyens ni les connaissances pour choisir un bon mentor et être suivi par lui pendant le temps nécessaire...

En plus de cela, et je parle en connaissance de cause, quand on change sa manière de faire on est souvent raillé, critiqué, rabaissé ... parce qu'on cherche, on tâtonne, on essaie, on se plante, on recommence!
Il faut avoir foi en ce qu'on fait, y croire, et ne pas prendre en considération les mauvais jugements...

Je ne jette donc pas la pierre à ceux qui tentent d'apprendre, de comprendre, de remettre en question... et il faut bien commencer quelque part.
L'avantage d'avoir un apprentissage c'est de partir d'une base qu'on peut remettre en cause quand on a compris qu'on faisait fausse route ...

Je n'aurais pas eu le cran de le faire à 15/ 16 ans ... j'appliquais ce qu'on me disait ..
Jusqu'à encore peu on m'a dit avec le mien " Met le dans les jambes, tiens le dans les mains, il finira par accepter" .... c'est là que j'ai compris que c'était une impasse .... et qu'il me fallait trouver d'autres moyens pour son épanouissement ... et désormais je suis sure d'être sur la bonne route et il m'en remercie je suis sure

Fort heureusement il y a des personnes ouvertes et intéressantes sur ce genre de forum d'échange qui permettent d'avancer même en virtuel ... rien que réfléchir à ce qu'on fait c'est déjà une étape de progression

Vieuxtruc

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Posté le 28/03/2017 à 11h44

Chacun a besoin d'apprendre. Nous avons certainement tous plus appris de nos erreurs que de nos succès. Je ne me permettrai jamais de rabaisser quelqu'un qui est en recherche. Je me permets de présenter des voies. Je n'ai jamais été détenteur de la vérité absolu, j'en ai une que je dois revoir plus dans les détails que dans les grandes lignes, mais la remise en question est permanente si on veut évoluer. Ce qui me fait peur en équitation sont les certitudes de personnes qui ne peuvent à leur âge avoir fait le tour d'une méthode, et, les sectaires a dominante rhétorique. Les distributeurs de leçons n'ayant jamais quitté l'équitation primaire. Mais il faut de tout pour faire ce monde et il faut éviter de discuter avec ceux qui sont plus fort, chez eux il faut apprendre, ou laisser tomber.

Tidesigual

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Posté le 28/03/2017 à 13h37

Totalement d'accord .... les " y a qu'à" " il faut" " moi je" .... sont plus dangereux que les personnes qui cherchent ... et qui tâtonnent

Quenzohaf

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Posté le 28/03/2017 à 17h04

Ce que je vais dire n apporte absolument rien à l auteur ( et j en suis désolée ) , mais il y a vraiment des fois où je suis affligée par les méthodes des enseignants et les galops que l on distribuent comme des bonbecs

Sur ce je vais retourner dans mon trou ( parce que je suis justement en pleine préparation De mon galop ) et dire à l auteur que malgré tout , c est une bonne chose de chercher des réponses et qu il faut continuer à se pose des questions et à s ouvrir .

Cesar95

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Posté le 28/03/2017 à 18h30

Personnellement je n'ai jamais vu de cheval se mettre en place de lui-même. Peut-être que couagga ou quelqu'un d'autre pourrait nous mettre une petite vidéo d'un cheval au travail conservant une attitude stable sans l'intervention des mains du cavalier?

Lakchmi

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Posté le 28/03/2017 à 19h19

cesar95 Je n'ai pas de vidéo sous la main, mais j'ai déjà vu des chevaux "en place" (j'ai du mal avec cette expression, je préfère "en main" et "sur la main") avec un cavalier sur le dos, en cordelette (donc sans mors, ni ennasure).
Ah, voilà, j'en ai trouvé une : https://www.youtube.com/watch?v=VrUt3L8-rhc Sur la deuxième moitié de la vidéo la cavalière est en cordelette. Il se tient en place la plupart du temps, dans une attitude de travail.


J'ai déjà vu aussi ma jument se mettre dans cette même attitude alors que je la longeais en licol éthologique.




En fait, pour mettre en place un cheval bien dressé, qui ne craint pas la main, etc., on se sert surtout de ses jambes.
En faisant engager le cheval, ses postérieurs vont s'amener sous la main et contracter les abdominaux (ou tendre/arrondir légèrement le dos, c'est pareil). De là, si ton assiette reste juste et tes mains fixes, le cheval va venir se mettre sur la main naturellement.

Ensuite si le cheval "sort" (ca peut arriver !), ce sont les jambes qui aident le plus ! Il peut arriver que j'utilise mes mains (rêne extérieure surtout, rêne intérieure parfois) mais c'est plutôt parce que je ne suis pas encore suffisamment bonne cavalière et ma jument pas encore suffisamment bien dressée pour que l'on soit très fluides .

Pour l'anecdote, la première fois que ma jument est venue se mettre sur la main au galop avec moi, je n'avais rien demandé, j'essayais juste d'avancer et d'avoir les mains fixes. Elle est venue toute seule.




couagga, à l'occasion, je serais contente que l'on discute/débatte de l'histoire du confort/inconfort, je ne pense pas être complètement d'accord avec toi . Sur un topic dédié ca sera peut être plus approprié.

Couagga

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Posté le 28/03/2017 à 23h12

cesar95

Ahahaha....

Le cheval se met en place en validation d'un travail complet effectué sur l'ensemble de son corps et de sa locomotion et pas par la seule action de la main qui raccourcit et tire sur les rênes...Et tu le sais.

Lorsque le cheval est parfaitement en équilibre et facile dans son air, le cavalier peut effectuer une descente totale des aides sans que le cheval ne sorte ni de son exercice, ni de sa cadence, ni de son équilibre... Et tu le sais.

Si tu n'as jamais croisé aucun cavalier ni enseignant capable de t'en faire la démonstration, c'est fort regrettable et ça m'attriste. Car c'est la meilleure motivation pour travailler sans relâche à tenter de se rapprocher de cette perfection équestre pour une modeste cavalière comme moi.

Je consens volontiers que cette belle équitation, fine, patiente et respectueuse est un art rare et qu'il faut se donner un peu de peine pour en trouver des incarnations, ou alors avoir un peu de chance dans ses rencontres... mais qui cherche trouve.

Ladygodiva

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Posté le 28/03/2017 à 23h21

L'action des mains c'est légèrement plus complexe et surtout beaucoup plus riche et subtil que "raccourcir et tirer sur les rênes ".
C'est triste d'avoir cette opinion de la main

Édité par ladygodiva le 28-03-2017 à 23h21



Couagga

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Posté le 28/03/2017 à 23h22


lakchmi a écrit le 28/03/2017 à 19h19:
@cesar95 Je n'ai pas de vidéo sous la main, mais j'ai déjà vu des chevaux "en place" (j'ai du mal avec cette expression, je préfère "en main" et "sur la main") avec un cavalier sur le dos, en cordelette (donc sans mors, ni ennasure).
Ah, voilà, j'en ai trouvé une : https://www.youtube.com/watch?v=VrUt3L8-rhc Sur la deuxième moitié de la vidéo la cavalière est en cordelette. Il se tient en place la plupart du temps, dans une attitude de travail.



Peux-tu me dire à quels moments de la vidéo le cheval est en place pour toi, car pour moi, il n'y est jamais

"En main", "sur la main" et "en place", sont 3 choses différentes. Comme le sont les EEd, les appuyer et le piaffer ! en cordelettes, les premières sont impossibles car ça concerne directement le relation main/bouche via le mors. Et pour la 3ème, en ce qui concerne la vidéo, l'équilibre et l'engagement du cheval l'interdise. Certes ce cheval est décontracté et sa réponse à l'assiette est fine mais cette qualité d'assiette est la même demandée avec une équitation classique en mors. En tout cas, c'est le but recherché pour justement avoir un usage du mors qui ne soit pas la compensation d'une assiette et d'un dos inexistant.


lakchmi a écrit le 28/03/2017 à 19h19:


@couagga, à l'occasion, je serais contente que l'on discute/débatte de l'histoire du confort/inconfort, je ne pense pas être complètement d'accord avec toi . Sur un topic dédié ca sera peut être plus approprié.


Je m'en doute, comme beaucoup de monde surement. j'en discuterais avec plaisir
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