Le rapport homme / cheval

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Etamineandie

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Le rapport homme / cheval
Posté le 26/05/2009 à 22h26

J'ouvre un poste pour les curieux éthologiques

a ce jours j'ai beaucoup d'attirance pour l'aspect éthologique du rapport homme / cheval et je tenais a vous faire partager les bases importante que tous cavalier doit entretenir avec sa montures ...


ça risque de partir en débat , mais pour moi il est important de comprendre son cheval pour ensuite pouvoir communiquer avec lui et enfin s'unir en partenaire avec lui de manière a avancer vers un but précis ....

j'ai une bible avec moi : Le livre de Pat parelli " NATURAL HORSE-MAN-SHIP" aue j'éai pu conseiller a pas mal de monde car tres pedagogique et vraiment explicite


je vous dis de suite c'est l'histoire de ma vie , donc c'est tres long


les récits que je vais citer sont appuyer de ce livre tout en y mettant mes expériences et ma façon de voir la choses


chacun est libre de s'exprimer
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Antoinou

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 00h00

heuuu c est un MP que tu as recue au dessus ?

Etamineandie

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 00h03


antoinou a écrit le 27/05/2009 à 00h00:
heuuu c est un MP que tu as recue au dessus ?


oui

j'ai pas eu le courage de TOUS lire j'ai lu en diagonale est compris le message principale mais ai pas très bien pris un point que je suis en train d'éclaircir en MP

Lore29

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 00h11

Tu peux résumer en gros le contenu du MP? Il est trop long.....

Calwen

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 00h15

Comment le prendre? Ignore le.

La méthode éthologique n'est sans doute pas parfaite, mais la classique non plus.
Doit-on rappeler que beaucoup de personnes trouvaient normal de barrer les chevaux il y a 40 ans en arrière? Peut-être moins?
L'éthologie a au moins la bonne idée de nous faire nous remettre en question. Elle n'est pas pire que de labourer les flancs de son cheval avec des éperons ou de lui arracher la bouche en y mettant 2 barres en fer à levier.
Comme pour tout, il faut faire attention aux dérives, c'est tout.

Etamineandie

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Posté le 27/05/2009 à 00h15


lore29 a écrit le 27/05/2009 à 00h11:
Tu peux résumer en gros le contenu du MP? Il est trop long.....


euuuhhh ...en fait le MP c'est deja un résume

peu pas faire mieux que la personne qui me l'a envoyé

Antoinou

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 00h17


calwen a écrit le 27/05/2009 à 00h15:
Comment le prendre? Ignore le.

La méthode éthologique n'est sans doute pas parfaite, mais la classique non plus.
Doit-on rappeler que beaucoup de personnes trouvaient normal de barrer les chevaux il y a 40 ans en arrière? Peut-être moins?
L'éthologie a au moins la bonne idée de nous faire nous remettre en question. Elle n'est pas pire que de labourer les flancs de son cheval avec des éperons ou de lui arracher la bouche en y mettant 2 barres en fer à levier.
Comme pour tout, il faut faire attention aux dérives, c'est tout.


tout a fait d accord avec ce que tu dis.

Etamineandie

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 00h19


calwen a écrit le 27/05/2009 à 00h15:
Comment le prendre? Ignore le.

La méthode éthologique n'est sans doute pas parfaite, mais la classique non plus.
Doit-on rappeler que beaucoup de personnes trouvaient normal de barrer les chevaux il y a 40 ans en arrière? Peut-être moins?
L'éthologie a au moins la bonne idée de nous faire nous remettre en question. Elle n'est pas pire que de labourer les flancs de son cheval avec des éperons ou de lui arracher la bouche en y mettant 2 barres en fer à levier.
Comme pour tout, il faut faire attention aux dérives, c'est tout.


en fait je ne l'ai pas ignorer j'ai chercher a en comprendre le sens et je l'ai compris , c'est tous simplement un aspect scientifique de l'ethologie ... ce que certain acte humain peuvent provoquer en trouble plutot grave chez le cheval ...

en bref un cheval mal éduquer ou un poulain mal pris a la naissance peut être dénature et avoir un pb de comportement ....

enfin une vision très précise de la chose ... et j'apprecis vos message , sachant que je jette pas la pierre a l'équitation classique , juste que je favorise la remise en question du cavalier

Lore29

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 00h20


etamineandie a écrit le 27/05/2009 à 00h15:


euuuhhh ...en fait le MP c'est deja un résume

peu pas faire mieux que la personne qui me l'a envoyé


Bon et bien je vais m'y atteler alors!

Antoinou

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 00h23

oui comme tu dis etamine,la remise en question est le plus important. Savoir prendre les bonne decisions, savoir choisir les bonne methode pour rester en harmony avec son cheval et son mental.

Lore29

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 00h36

Je viens de lire le MP qui t'a été envoyé. C'est très intéressant aussi d'avoir l'avis d'un professionnel qui envisage éthologie sous l'angle biologique et scientifique!

Ma question s'adresse donc à la personne qui a écrit le MP : l'éthologie serait donc une forme de soumission mentale? D'après les constats dont vous nous faîtes part, que faudrait-il garder ou éliminer de ce qu'on lit des méthodes éthologiques? A votre avis, existe t'il un compromis entre méthodes éthologiques et méthodes classiques et si oui, où se situe t'il?

J'attends votre réponse avec impatience, cela m'intéresse beaucoup!

Ladychampagne

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 08h50

je partage totalement ton opinion

moi j'ai 2 bouquins aux écruies

- Communiquer avec son cheval
Véronique de Saint-Vaulry

- Education en liberté à pied et à cheval , Equitation éthologique T1
Elisabeth De Corbigny

je les relis toutes les semaines

Ladychampagne

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 09h04


etamineandie a écrit le 26/05/2009 à 23h48:
Bon je connais pas le membre , et je pense que sopn MP est fondé

sauf que perso j'ai eu un trop d'info en peu de temps vais le relire et re re lire

""""" Soyons clairs…

Les éthologues de notre station de recherche, saturés par le battage médiatique autour d’une pseudo-éthologie et inquiétés par l’adhésion de la Fédération Française d’Equitation et de nombreux cavaliers à cet endoctrinement, se mobilisent pour remettre les choses au point. Notre vocation première est de faire de la recherche et de la diffuser et non de rentrer dans des polémiques couvrant des intérêts commerciaux certains, mais alors que la Fédération Française d’Equitation officialise ces pratiques, trop c’est trop, et nous ne pouvons plus laisser dire et faire n’importe quoi sans réagir.
Tout d’abord, le discours et les pratiques des chuchoteurs, nouveaux maîtres et autres bonimenteurs ne sont en aucun cas de l’éthologie.
L’éthologie est la biologie comparée du comportement animal. C’est une science qui demande des connaissances approfondies en biologie animale, en génétique, en neurophysiologie. De plus on ne peut pas faire de l’éthologie sur une seule espèce : on ne comprendra rien au comportement d’un cheval ou de tout autre animal si on n’a pas déjà une connaissance en éthologie fondamentale et sur l’évolution des comportements liée à l’évolution du vivant. On ne peut comprendre les oiseaux que si on sait comment fonctionnent les poissons et les reptiles; pour comprendre les mammifères, il faut savoir comment fonctionnent les reptiles et les oiseaux…
Je doute fort que la génération spontanée de nouveaux maîtres en éthologie équine ait ce genre de connaissances ! On est à peu près dans le même rapport qu’entre le rebouteux et le médecin ostéopathe !
De plus, l’expression « équitation éthologique » ne veut rien dire : l’éthologie est une science d’observation, pas d’intervention sur l’animal.
Si encore leur pseudo-éthologie était sérieuse … mais ils propagent les erreurs les plus extravagantes avec un aplomb extraordinaire !
En voici quelques exemples (hélas) non exhaustifs :


Tous insistent sur le modèle prédateur/proie du rapport homme/cheval.

Heureusement, la vie d’un cheval, même dans la nature, ne consiste pas à être une proie permanente et les « programmes anti-prédateurs » de fuite ou de défense n’ont pas l’occasion de fonctionner très souvent. Pour ce qui est du prédateur, nous voyons ces manipulateurs à peu près en permanence dans des attitudes de primate chasseur, poursuivant le cheval en agitant un bâton à l’extrémité duquel est noué un morceau de bâche en plastique noir, piétiner, et autres grimaces que nous connaissons bien en primatologie dans les confrontations entre mâles. Le bâton lui-même est un morceau de tube métallique laqué blanc, coiffé d’un bouchon en caoutchouc à chaque extrémité, qui a été mis à la mode par Parelli sous le nom de « carot stick », le bâton carotte, parce qu’il s’en sert parfois pour caresser le cheval. En bref, ils ont réinventé la cravache de dressage…

Notons enfin que « prédateur » n’est pas non plus un statut, mais une activité vitale, la prédation, obligatoire pour les carnivores, et facultative pour les omnivores comme l’homme (chasseur-cueilleur). Celui-ci peut très bien adopter un comportement « cueilleur » et s’insérer dans la vie sociale du cheval qu’il faut bien entendu connaître, et non interpréter, ce qui n’est pas le cas général.

Tous prêtent au cheval une organisation sociale de type humain, et parlent de «chef», de « dominant qui dirige », de « leader ou de jument qui conduit la harde», et autres fantaisies de livres pour enfants…

Ils ignorent que la structure sociale des chevaux est une structure de petit harem en réseau (c’est-à-dire où tout le monde surveille tout le monde) d’une dizaine d’individus, poulains compris, où chacun garde son autonomie et son indépendance, et non une structure pyramidale avec un chef (où tout le monde surveille un individu : le chef). Il n’y a pas de chef chez les chevaux (rappelons qu’un chef est celui qui organise l’activité des autres, un dominant est celui qui est prioritaire dans l’accès aux biens de consommation, et un leader, celui dont l’activité paraît intéressante aux autres qui ont, pour cette raison, tendance à l’imiter sans qu’il y soit pour rien). Les règles à respecter sont de ne pas s’écarter du groupe ( l’étalon étant chargé de ramener les égarés par le herding, qui est une activité de sécurité et non une activité de chef), de respecter l’espace personnel et la priorité d’accès aux biens de consommation de ceux qui sont au-dessus dans la hiérarchie de dominance et de faire respecter les prérogatives correspondant à son propre rang par ceux qui sont en dessous. Donc, dans le groupe, personne ne dirige personne ; cela n’empêche pas un fonctionnement cohérent du groupe basé sur l’imitation sociale, l’aspiration sociale, la phobie de s’écarter et le respect de la hiérarchie de dominance, qui entraînent une auto-organisation permanente sans avoir besoin de « diriger ».

Ils ignorent qu’il existe différents types d’agressivité et pas seulement celle du prédateur (que eux même utilisent en permanence sous l’appellation « méthode douce»):

Outre l’agressivité de prédation il y a aussi l’agressivité défensive, l’agressivité de compétition sociale et l’agressivité de dérivation d’angoisse ou d’irritabilité. Elles ont des fonctions fort différentes et n’ont en commun que de mobiliser l’axe H.H.A. (hypothalamus/hypophyse/Adreno-cortical) que l’on appelle souvent « l ‘axe du mal » parce que cette mobilisation trop longue, trop violente ou trop souvent répétée est à l’origine de nombreuses pathologies.

Ils ignorent que la « soumission » obtenue par les méthode du type « join-up » est en fait une aliénation pathologique connue sous le nom de syndrome de Klüver-Bucy :

Cette pathologie est provoquée par les mises en fuite et les blocages répétés du join-up et des pratiques assimilées. Ces inhibitions de l’action cohérente du cheval entraînent une très forte activation de l’axe H.H.A. qui aboutit à « shooter » l’animal par ses propres endorphines et entraînent des lésions des noyaux amygdaliens latéraux du cerveau limbique (le cerveau des émotions) par la libération de radicaux libres provenant de mécanismes oxydatifs exagérés. Les animaux ainsi traités « manifestent une soumission extraordinaire. Ceux qui étaient sauvages et avaient peur de l’homme se sont apprivoisés et n’ont montré ni peur ni agressivité ».

Ils ignorent que le niveau de développement du cerveau du cheval, pratiquement dépourvu de cellules au niveau du néocortex associatif, ne lui permet pas de «comprendre » au sens humain du mot.

Le cheval n’atteint pas le niveau de la « décentration » qui permet à l’homme de se voir et de se mettre à la place de l’autre. Il reste à un niveau égocentrique et sensori_moteur : il perçoit des sensations et il y répond en fonction des programmes propres à l’espèce, de son tempérament, de son vécu et de ses émotions. « Comprendre » n’existe pas dans le cerveau d’un cheval : il ressent et réagit puis apprend en fonction du résultat de son action qui active soit le circuit de la récompense (M.F.B.), soit le circuit de la punition (P.V.S.). Les centres de décision de l’action restent, chez le cheval, à l’étage émotif du cerveau puisqu’il ne possède pas l’étage logique dont l’homme dispose.

Ils ignorent que tout débourrage rapide fait nécessairement appel à l’inhibition conditionnée, qui mobilise le système PVS et l’axe HHA dont nous avons parlé pour la «soumission ».

Le cheval « shooté » aux endorphines se laisse évidemment monter… et la méthode paraît douce car il n’y a pas de violence apparente. Toutes les pratiques qui visent à immobiliser rapidement le cheval rentrent dans cette catégorie et certaines basculent franchement du coté de la maltraitance.

Les méthodes réellement douces font appel à « l'habituation » qui est un mécanisme physiologique de désensibilisation sensorielle progressive et non de blocage moteur. Elle a l’inconvénient d’être lente (au minimum quinze jours à trois semaines) car elle repose sur un grand nombre de répétitions des stimuli avec une intensité faible au départ puis progressivement croissante.

Ils ignorent qu’un cheval adulte ne joue plus et que les « jeux » pratiqués ne le sont que pour l’homme…

La fonction du jeu, uniquement chez les jeunes, est de roder les programmes d’actions qui seront utiles plus tard chez l’adulte. Chez celui-ci, les programmes « ouverts » du jeu se referment et les comportements qui ressemblent tellement à du jeu ne sont plus que des fonctions d’évacuation des tensions.

Ils ignorent que les agressions et les blocages répétés qu’ils font subir en permanence à leur cheval provoquent obligatoirement à plus où moins long terme des séquelles variées.

Nous avons filmé une jument prise de coliques pendant les manipulations effectuées comme « démonstration » par un intervenant connu et apprécié du public. Voici quelques séquelles possibles liées au stress de l’inhibition de l’action, relevées dans diverses publications scientifiques :

- diminution du flux sanguin dans des zones du cerveau participant à la motivation et à la décision.

- La corticostérone produite entraîne des morts cellulaires dans l’hippocampe, partie du cerveau impliquée dans la mémoire et l’apprentissage.

- L’accoutumance aux endorphines produites entrave la prolifération des cellules granulaires du même hippocampe.

- Troubles de l’attention, de l’anticipation et de la prise de décision.

- Troubles du sommeil.

- Syndrome de résignation, syndrome de Klüver-Bucy.

- Ulcération gastrique, fréquente chez les trotteurs.

- Micro-hémorragies intestinales se traduisant par des coliques.

- Tics variés (tic aérophagique, tic à l’ours, hyperkinésie).

- Baisse importante des défenses immunitaires (hyper sensibilité aux maladies banales, au parasitisme, etc…)

- Etc…

Ils ignorent que la vision n’est pas le sens de référence du cheval, mais que c’est toujours à l’olfaction que le cheval se réfère en dernier ressort.

La position latérale des yeux lui donne une vision panoramique étendue, mais pas de vision binoculaire donnant la vision du relief. Il ne possède pas de fovéa sur laquelle l’oeil humain centre les images à l’aide des muscles oculo-moteurs. Ses cellules ganglionaires sensibles sont concentrées sur une étroite ligne naso-temporale, et le sens du relief est provoqué par le déplacement de l’image le long de cette ligne, l’oeil restant relativement fixe. Pour percevoir le relief, il faut donc que l’objet soit en mouvement par rapport au cheval ou que lui-même se déplace par rapport à l’objet. Cela est particulièrement important pour la perception du relief d’un obstacle et l’on voit bien que, dans un saut de pied ferme, soit il saute avec une très grande marge de sécurité, soit il passe carrément à travers. D’autres caractères, comme la forme non sphérique de la cornée et un nombre d’aires visuelles dans le cerveau plus réduit que nous, le spécialise dans la détection très fine du moindre mouvement. Mais, par ailleurs, il essayera toujours de vérifier ce qu’il a vu en allant sentir, l’olfaction restant son sens de référence. L’audition, elle, par la position des oreilles, indique vers quoi le cheval porte son attention, et les deux oreilles tournées vers l’arrière, mais non plaquées, indiquent qu’il porte son attention vers ses sensations corporelles, par exemple lorsque nous utilisons une action des aides.

Ils ignorent que faire faire demi-tour à un cheval sur la piste, tête vers l’extérieur, en lui barrant le passage, constitue une agression caractérisée (un chien de chasse fait ainsi changer de direction l'animal qu'il poursuit) provoquant fuite et stress.

De récents enregistrements au cardio-fréquencemètre effectués dans notre station sur le changement de main par aspiration vers l’intérieur et par barrage et demi-tour par l’extérieur, ont montré que la première méthode, pour un cheval donné, maintenait le rythme cardiaque aux environs de 130 pulsations et entraînait même une baisse de plusieurs points pendant le mouvement. Au contraire, la seconde méthode entraîne un pic brutal de fréquence qui monte aux environs de 200 pulsations. Il en est de même pour les pratiques du genre join-up qui entraîne, non plus un pic, mais un large palier durable à cette fréquence très élevée.

CONCLUSION
Nous arrêterons là cette énumération, car on pourrait écrire un livre entier avec ce qu’ils ignorent et enseignent néanmoins avec aplomb, sans aucune qualification ou avec des diplômes auto-créés au dépend de ceux qui ont passé du temps à obtenir un B.E.
L’analyse éthologique des écrits, des discours et des pratiques sur le terrain de chacun d’eux qui a été entreprise par notre station de recherche fait ressortir que :

- Tous sont des manipulateurs efficaces de chevaux (et pas seulement de chevaux !), se préoccupant peu du bien fondé de leur discours ou de leur pratique du moment qu’ils obtiennent des résultats rapides et, de préférence spectaculaires, ce que Georges Charpak appelle « l’effet Barnum ».

- Ils utilisent des méthodes qui n’ont rien de nouveau puisqu’elles sont utilisées depuis des décennies dans le dressage des chevaux de cirque que nous avons étudié dès les années soixante. Elles sont basées sur des conditionnements de type S et sur des inhibitions conditionnées qui ont pour résultat de « robotiser » le cheval, ce qui est utile pour le spectacle mais mène à une impasse en ce qui concerne l’équitation classique.

- Leurs écrits et leurs discours, particulièrement adroits, sont très plaisants et correspondent très bien au discours que les cavaliers, déçus de la pédagogie actuelle, sont heureux d’entendre. Les mots respect , confiance, accord du cheval, etc. reviennent sans cesse alors qu’il faudrait parler d’aliénation.

- Car, malheureusement, leur pratique ne correspond jamais au discours qui l’accompagne. Cette pratique est d’autant plus dangereuse que la violence qu’elle utilise n’est pas une violence visible de l’extérieur. Elle s’apparente plutôt à ce qu’on connaît chez l’homme sous le nom de « lavage de cerveau ». Nous avons vu et enregistré un cheval faire une colique et un autre s’arrêter en sueur, la verge pendante, ce qui signe un taux élevé d’endorphine dans le sang.
Les méthodes classiques de débourrage avec travail à la longe suivi de travail aux longues rênes, avant tout travail monté, exécuté en prenant du temps (en moyenne un mois), et le travail monté correctement pratiqué selon les principes de l’Ecole Française sont certainement plus douces.
Il est certain que la pédagogie et la pratique dans l’Ecole Française nécessiteraient un dépoussiérage utilisant les connaissances récentes en éthologie scientifique, en neurophysiologie (isopraxie, neurones miroirs…), en biomécanique, etc. si nous souhaitons que l’objectif, dans notre pays, ne s’oriente pas uniquement vers une équitation de tout terrain, sans selle et sans embouchure, … et avec un grand chapeau!

Ce document a été rédigé par :
Jean-Claude Barrey, éthologue, Directeur de la Station de Recherche, chargé de cours en éthologie pour la formation continue T.A.C. à Paris VI, intervenant pendant cinq années consécutives en éthologie équine à l’ENE pour la formation des élèves instructeurs, intervenant dans plusieurs circonscriptions des Haras Nationaux et dans des établissements d’enseignement aux métiers du cheval, ancien cavalier de dressage de 2ème catégorie, juge de dressage membre du CFJD.

Nadège Miklas, Doctorat en Biologie du comportement à Paris XIII.

**********

Pour l'imprégnation précoce du poulain par l'homme ce sera pour une prochaine fois... """""



je le prend comment ?





très intéressant ce post!

ce monsieur fait même des stages!

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Formation

Stages d’éthologie équine chez J.C. Barrey
vendredi 10 juin 2005, par Agnès Maillard

STAGE D’ETHOLOGIE EQUINE
FORMATION AU COMPORTEMENT DU CHEVAL :
MANIPULATION, TRAVAIL A PIED, TRAVAIL MONTE
Formation théorique
L’origine des comportements du cheval.
Relation système nerveux/comportement.
Structuration de l’espace du cheval.
Structures sociales chez les chevaux.
Fonctions comportementales individuelles.
Fonctions et schéma de Lorenz-Craig.
Capacités cognitives chez le cheval.
Néoténie et domestication.
Transposition aux relations homme/cheval à pieds.
Communication cheval/cavalier.


Formation pratique
Aborder le cheval au pré, en box.
Construire une relation avec le cheval.
Travail en liberté et à la longe : utiliser la structuration de l’espace du cheval.
Application à la conduite de reprises normales ou particulières (enfants, handicapés,…).
Transition entre travail à pied et travail monté : les longues rênes.
Travail monté et justification éthologique (selon niveau équestre des stagiaires).


INTERVENANT : J.C.Barrey, Ethologue, Président de la SRPM.


CONDITIONS DU STAGE
Durée : 5 jours, du lundi 9h. au vendredi 17h.30
Dates : Sur demande des stagiaires, à condition qu’ils constituent eux-mêmes un groupe de 4 à 6 personnes.
Frais de stage:180 € par personne, comprenant toutes les activités de formation. Majoration pour stages individuels et groupes inférieurs à 4.


Agrément Formation Continue : Dijon.26890033889


Hébergement pour les stages : chambres d’hôte, hôtellerie et restauration au village.



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STAGE D’EQUITATION A ORIENTATION ETHOLOGIQUE
FORMATION COMPLEMENTAIRE AU STAGE D’ETHOLOGIE EQUINE
La S.R.P.M. a mis en place cette formation pour les cavaliers qui sont désireux de faire passer les connaissances les plus récentes en éthologie dans leur façon de monter. Elle peut s’adapter à tous, du débutant au cavalier de haut niveau.
Le débutant trouvera là une méthode progressive permettant cependant des progrès rapides en bonne harmonie avec le cheval.
Le cavalier confirmé découvre généralement un cheval qu’il ne connaissait pas. Cette formation lui permet de découvrir les fondements des "recettes" qu’il a apprises dans ses leçons de manège, et lui donne souvent l’explication des difficultés qu’il a rencontrées. Celui qui pratique déjà la compétition y trouvera un moyen d’optimiser ses performances.


DEROULEMENT DU STAGE
La durée normale du stage est d’une semaine, du lundi 9h. au vendredi 17h.30. Sur demande, des stages plus courts (2 jours au moins, par exemple en week-end) peuvent être organisés.
Chaque séance, matin et après-midi, comprend environ 1h. de théorie, en salle ou à pied, et 2h. à cheval.


INTERVENANT : J.C.Barrey, Pt. de la Station, Ethologiste, enseignant en équitation, et, pour certaines activités, Emmanuel Clerc, moniteur D.E., cavalier de concours complet.


CONDITIONS DU STAGE
Dates : Sur demande des stagiaires, à condition qu’ils constituent eux-mêmes un groupe de 4 à 6 personnes.


Des stages de une ou plusieurs journées peuvent également être organisés chez vous, à votre demande.


Frais de stage :
A la Station : 40 € par personne/jour, comprenant toutes les activités de formation. Majoration pour stages de une à trois personnes. L’hébergement n’est pas compris.


Stages organisés chez vous : 180 € jour + déplacement (0,31 €/km. + autoroute) et hébergement de l’intervenant.


Agrément Formation Continue : Dijon.26890033889


Hébergement pour les stages : chambres d’hôte, hôtellerie et restauration possible au village.


Ladychampagne

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 09h05

Fayange

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Posté le 27/05/2009 à 09h12


lore29 a écrit le 27/05/2009 à 00h36:
Je viens de lire le MP qui t'a été envoyé. C'est très intéressant aussi d'avoir l'avis d'un professionnel qui envisage éthologie sous l'angle biologique et scientifique!

Ma question s'adresse donc à la personne qui a écrit le MP : l'éthologie serait donc une forme de soumission mentale? D'après les constats dont vous nous faîtes part, que faudrait-il garder ou éliminer de ce qu'on lit des méthodes éthologiques? A votre avis, existe t'il un compromis entre méthodes éthologiques et méthodes classiques et si oui, où se situe t'il?

J'attends votre réponse avec impatience, cela m'intéresse beaucoup!


Moi aussi je suis très intéressée par la réponse à ta question

Je pense vraiment , qu'il faut trouver un juste milieu entre équitation classique et éthologique, pour le moi les maîtres mots pour apprendre ou éduquer son cheval "c'est prendre son temps avec patience et douceur, beaucoup d'amour et ne pas oublier de beaucoup récompenser..."

Edité par fayange le 27-05-2009 à 12h13



Fayange

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Le rapport homme / cheval
Posté le 27/05/2009 à 09h27

Je viens de lire les différentes pages du site de ce Monsieur, vraiment je suis d'accord avec tout cela

Bravo pour ce petit rappel de respect enves nos amis équins

Félicitations pour ce merveilleux sujet, j'attends la suite avec impatience
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