mundial a écrit le 19/09/2017 à 19h19:
Pour rester sur la position, il me semble qu'elle ne se juge pas seulement par l'apparence mais avant tout par le résultat qui se joue en dessous!
Personnellement, cela fait plus de 40 ans que je cours après une position qui me permette d'avoir un accord des aides suffisant pour agir efficacement et sans indications parasites! Je suis à des années lumières de l'idéal qui me fait rêver et je bosse sans relâche pour être moins mauvaise. Alors lorsque je lis autant de certitudes sur ce qu'il faut faire ou ne pas faire ou sur "la bonne position" que l'on a ou pas, cela me crispe un peu!
Ce qui est plutôt sympa, c'est que bizarrement la bonne position, juste, efficace... est aussi esthétique. Hormis quelques extraterrestres qui sont efficaces, justes et peu esthétiques dans leur posture...
Entièrement d'accord : la position est le travail de toute la vie du cavalier même après 10 ans, 20 ans, 40 ans d'expérience. Et pour s'attacher à cette tâche sans fin mais en permanence récompensée, il est tout de même important de savoir ce qu'on cherche, pourquoi, comment. ça c'est assez facile si on se penche sur la question. le travail a conduire sur soi ensuite est beaucoup moins facile, véritablement. Il faut aussi accepter d'entendre de personnes extérieures que ça ne suffit toujours pas sans se "vexer"
sinon on ne progresse pas.
Et puisque je me sens un peu ciblée : ce que je fais remarquer à certains cavaliers qui s'interrogent sur le forum, je me le ressers quotidiennement en tout point à moi même et bien plus "durement".
Cela signifie-t-il que tant qu'on n'a pas atteint l'objectif parfait, il faille surtout s'interdire d'en parler ?
Cela signifie-t-il qu'en parler sous entend qu'on est atteint cet objectif ?
Cela signifie-t-il que viser l'objectif n'admet aucune approximation tout au long de son éternel apprentissage ?
Personnellement, je réponds non à ces 3 questions. ça me permet de continuer aussi à travailler sur le sujet et à me juger "durement" (puisque pointer les faiblesses à travailler est considéré ici comme une dure critique) pour espérer m'améliorer encore... Même après près de 40 ans de pratique. Je dois être maso et surement sado
c'est bien d'être bienveillant mais si ça doit empêcher d'appeler un chat un chat pour ne pas froisser le chat, ça ne va faciliter la tâche de personne.