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S'énerver plus qu’il ne le faut.
Posté le 07/02/2018 à 18h04
kpuch
Posté le 07/02/2018 à 18h04
Mon coach, spécialiste en éthologie, ne cesse de nous répéter que le cheval est fondamentalement un animal auto-centre: il n'a pas la capacité de se projeter a la place de l'autre, d'être jaloux, de se foutre de notre gueule.... il agit ou non selon la ou il voit ce qui est dans son intérêt... de la, il faut agir en échelle de phase, de façon absolument systematique: suggérer, demander, insister, obliger, afin d'être celui qui "fait bouger et coopérer l'autre". Et il faut parvenir à ce qu'il accepte avec un Oui Oui, franc. Et il faut céder des qu'on a un début de bonne réponse, sans être trop gourmand, et répéter, encore et encore, jusqu'à ce qu'il ait compris et qu'il n'y ait plus qu'à suggérer.. . seulement le cheval, il va avoir tendance à poser la question "c'est qui le roi de la jungle", est ce que J'ai le droit de faire ça? Le point est de le recadrer avec suffisamment de fermeté et De s'imposer avec toutes ses mesures que cela implique, mais, après tout, il n'y a pas de mal à demander non?
Donc je dirais que globalement, en appliquant ces principes, il est possible de s'imposer fortement, et ça peut être impressionnant, mais sans perdre le contrôle, car le sentiment de frustration qui engendre la colère incontrolee n'a rien à faire la dedans... alors il m'arrive d'être en colère après moi, mais plus vraiment après mon cheval, qui agit selon sa nature de cheval. Si il ne fait pas, c'est que ma façon de demander n'est pas la bonne, ou que je n'ai pas assez insiste pour le convaincre/ l'obliger, ou que quelque chose l'en empêche. (son caractere, d'exterieur, une gene X ou Y, peut importe). A moi d'adapter mon comportement à la situation. Point.
En adoptant ce mode de pensée, qu'est ce que ça libère! Plus de raison d'être en colère, beaucoup moins de risques