Bonjour à tous.
Je n'en peux plus. Je pleure pour un oui ou pour un non. Si j'ai le malheur d'écouter une musique qui me plaît beaucoup, de regarder un film bouleversant ("la Liste de Schindler", par exemple), une belle vidéo équestre, une belle vidéo de sauvetage d'animaux ou d'humain, je me transforme inévitablement en fontaine. Mais je pleure vraiment. La victoire de l'équipe de France aux championnats du monde, par exemple, m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps. Et pourtant, je ne suis pas une fan de foot, mais de voir la joie de tous ces gens, de cette équipe tellement sympa, ça m'a remuée.
Il y a moins d'un quart d'heure, j'ai pleuré de bonheur en voyant les jeunes adolescents sauvés de cette grotte inondée en Thaïlande. Et tout de suite après, je discutais avec mon fils des dessins animés qu'ils aimaient tant. Et bien sûr, j'ai eu la (mauvaise) idée de rechercher la musique du générique d'un de leurs dessins animés préférés de l'époque et... j'ai pleuré à gros sanglots.
Il faut tout de même que je précise une chose : j'ai perdu mon époux, décédé il y a tout juste deux mois de cette affreuse maladie que tout le monde connaît. Un mois tout juste après lui, c'est le compagnon de ma plus jeune soeur qui nous disait adieux. Mon mari avait 62 ans, le compagnon de ma soeur en avait 59.

Alors oui, tous ces événements tragiques si rapprochés m'ont probablement fortement secouée. J'ai la sensibilité à fleur de peau. Mais déjà avant ces disparitions, je pleurais facilement.
Ce sont presque toujours des larmes de bonheur, de soulagement. La profonde tristesse me laisse la plupart du temps les yeux secs... allez comprendre.
Rassurez-moi, dites-moi que je ne suis pas la seule à me débattre avec un coeur d'artichaut.