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Le free-shaping : discipline équestre ?
Posté le 11/10/2018 à 10h49
Alors euh... Avoir un pauvre petit cheval enfermé qui se cache derrière moi pour nourrir mon égo, non, non pas particulièrement, mais merci, j'apprécie quand même.
C'est l'inverse complet que je chercherais à créer, cavalier comme objet de "départ" si tu veux, un point de repère dont peut partir le cheval, mon humain n'a pas peur de cet objet étrange, si lui est calme je peux l'être aussi, ça invite le cheval à faire confiance à votre langage corporelle, comme il le ferait dans un troupeau, en plus de développer son courage, il sait que vous êtes là, que vous faites attention à lui.
Ca me rappelle une très belle histoire que j'avais lu quelque part, une femme qui passait des heures tous les jours dans le pré de ses juments, à lire un bouquin, ou simplement regarder ses juments interagir et vivre leur vie.
Un jour une des juments prend peur, la dame se lève précipitamment pour regarder de quoi il retourne, et remarque au loin un cycliste qui passe. Elle se met a rire et se retourne pour dire aux juments que tout va bien, mais les juments s'étaient déjà calmé, calquant leur réaction sur la sienne, c'est à dire, si mon humaine reste calme et rigole c'est que tout va bien.
Je trouve la relation bien plus inintéressante si j'écoute ce que mon cheval me dit et me montre, et avoir le plaisir de le voir lui se fier à mes réactions, plutôt que d'être cachée dans un coin et avoir ce bruit de clicker que je trouve plus obstruant qu'autre chose, somme toute que vous soyez là ou non ça revient au même, conditionner le cheval à maîtriser ses réactions primaires au profit d'un comportement plus adapté à la société humaine.
Personnellement je préfère en faire un jeu avec mon cheval qui renforcera nos liens sociaux, en le laissant lui me dire où il en est et ce qu'il est prêt à affronter.