juu_lie D'où l'aspect d'apprentissage. Le mien, son échappatoire c'était la fuite en avant. Embarquement... imméédiaaaaaat ! \o/ Aujourd'hui encore, s'il ressent un peu de stress, d'émotions, etc, bah il a besoin de marcher. Mais plus de fuite. Donc je le laisse marcher autant qu'il veut, je ne vais pas le forcer à s'arrêter, je ne le force à rien. A la limite je lui change les idées, je vois ce qui peut l'apaiser, le concentrer. L'arrêt, c'est juste une "sortie de secours", qu'il prend de lui-même.
Mais par exemple, quand j'ai monté à cru, il s'est arrêté pour me dire que ça suffisait. Je suis descendue, aucune monté en pression, pas de fuite vers l'avant. Car la porte de sortie (apprise) c'est "je m'arrête" car il sait que je vais faire quelque chose pour changer la situation et la rendre plus confortable pour lui.
Ca s'est pas fait en un clin d'oeil, hein
d'où le travail quotidien ! L'arrêt en porte de sortie je l'ai vraiment depuis peu, mais maintenant qu'on l'a, je trouve ça génial. Il l'utilise rarement, mais quand ça devient nécessaire pour lui ou qu'il peut plus (ou je) gérer la situation. Il sait que je vais mettre un terme à ça. Il n'en trouvera pas dans la fuite. Mais c'est long, très long, très difficile aussi. En liberté il peut fuir, m'envoyer chier, etc, mais à cheval, c'est différent. S'il veut que je descende, il doit être à l'arrêt, point. C'est le "seul moyen" de mettre un terme à son angoisse ou angoisse potentielle le plus sereinement possible. Et il ne s'en sert jamais pour rien.
Après, il n'y a pas que l'arrêt. Il y a différentes manières, différents codes. A cheval, je lui ai enseigné l'arrêt, car c'est à l'opposé de la fuite, mais c'est aussi ce qui me permet d'être en sécurité au final (pour descendre). Il y a aussi le refus, tout simplement, au lieu de s'angoisser sur un exercice qu'il ne comprend pas, il me dit crotte. A moi de rectifier et de l'amener à l'exercice d'une meilleure manière. Par exemple.
Piaffer ça exprime bien le "bouillonnement", on a envie mais on peut pas... c'est pas un échappatoire, c'est qu'il se contient. D'où le fait d'en trouver un, d'échappatoire, où il sait que là, pfiou, ce sera la sécurité, le confort, qu'il pourra se détendre. Un mouvement, un exercice, qui lui apporte automatiquement un sentiment de sécurité, de confort, de plaisir.
Oui c'est vrai le manque d'installation. Mais quand tu en auras, n'hésite pas à travailler dans ce sens-là, c'est vraiment utile et super intéressant !
Désolée, je m'étale