Je suis tout à fait d'accord pour le licol éthologique, il est tout aussi sévère.
Maintenant, je rejoins plusieurs de vos idées aussi:
- Je rejoins l'idée des pelhams mis de façon excessive, j'ai du mal à comprendre qu'on mette des pelhams à des chevaux de club monté en cours débutant.
- un mors simple avec un débutant qui s'accroche aux rênes, c'est laid, on devrait commencer les cours d'équitation sans les mains ou leur apprendre des le début à fixer leurs mains...
- Mais j'ai aussi vu des cavalières propriétaires mettre un Pelham n'arrivant pas à mettre leur cheval en place soit disant parce qu'il a été déréglé par un autre cavalier (et je parle de cavalière avec 25 ans d'expérience et galop 7) alors qu'une galop 3 avec une bonne monitrice à réussi à mettre ce même cheval en place avec un mors à olive.
Personnellement je monte avec un mors à roulette (les décontractants, ou un "mors pour bébé" comme certaines cavalières de mon écurie me le disent...) mais j'ai un cheval nerveux (PS anglais pas travaillé depuis 2 ans, qui se cabré, je vous laisse imaginer (je fais de très belle descente de cheval sur mes pieds grâce à lui...
) qui se met en place et qui reste calme. (je suis encadré par une bonne monitrice, fan de Philippe Karl, je l'avoue
)
A mon avis et c'est simplement mon avis, un cavalier ayant une assez bonne main pour avoir une bonne utilisation du Pelham à tout à fait le niveau pour monter son cheval de la même façon avec un mors simple, il faut juste être patient.
Et pour finir, un cheval qui a peur en balade, ce n’est pas un mors qui va l'arrêter. Quand je ramenais ma jument chez moi avec une copine, était obligée de longer le chemin de fer. La meilleure façon de calmer nos chevaux quand un train passait c'était de leur parler et de les caressé, ils nous embarquaient à fond les bananes mais leur arracher une dent aurait été tout aussi dangereux en risquant le déséquilibre de nos chevaux. Ils s'arrêtaient des que le danger étaient écarté.
Plus on s'accroche à la bouche, plus on les stress. Quand on était à pied, en licol, le cheval restait à nos cotés car on leur parlait et on les caressait tout le temps.
Imaginez, vous avez une peur bleu de quelque chose, et quelqu'un tout tiens et vous force à rester, je ne sais pas pour vous, mais moi je deviens pire et je deviens agressive à cause de la peur.