gaby790 a écrit le 21/11/2019 à 20h21:
Pour ce qui est de la «falsification des preuves» oui et non, pas forcément, mais peut-être ajouter du contexte pour minimiser le drame (exemple bête au hasard : le chien de la nana a d'abord provoqué les chiens de meute et donc ils se sont défendus)
Ça, c'est pas le boulot des enquêteurs. Si on ne connait pas le contexte, on ne va pas l'inventer
Ce serait plutôt le genre d'argumentaire des avocats. C'est eux qui essaient "d'expliquer" les preuves pour les faire pencher d'un côté ou de l'autre.
Les preuves, c'est du factuel. Un ADN qui matche ou pas, des relevés téléphoniques, de la géolocalisation, entre autres. C'est du concret, pas des hypothèses.
Edit:
gaby790 J'édite ma réponse suite à ton dernier message.
Un commandant de groupement gère les gendarmes de toute une région donc ça m'étonnerait quand même beaucoup qu'il connaisse bien les gendarmes d'une seule brigade. De toute façon, ça sert à rien de chercher plus longtemps de potentiels conflits d'intérêt. Le Procureur a, à priori, décidé de confier l'enquête à un service de la Police Nationale pour éviter que les gens polémiquent justement.
Personnellement, si un collègue est potentiellement impliqué dans une affaire, hors de question que je le couvre. Il ira s'expliquer justement. S'il n'a rien à se reprocher, il n'y a pas de raison qu'il ne témoigne pas.