@couagga après, les chats ont une extrême sensibilité. J'ai également remarque cela avec mon Berger Allemand de 15 ans atteint d'un cancer... Dès lors qu'il a lâché prise, ma petite minette Biscotte a passé tout son temps couchée en boule entre ses pattes... je crois que dès ce jour, la mort de Vito était déjà intégrée pour elle...
C'est exactement ce qui s'est passé pour mon chien et mon chat alors que jamais ils n'avaient dormi côte à côte. Il s'est blotti contre sa tête en ronronnant et est resté ainsi plusieurs heures. Une fois mon chien disparu de la maison, mon chat est devenu agressif, imprévisible.
J'étais assez fusionnelle avec les deux et mon chat avait toujours été très affectueux et démonstratif avec moi. Après consultation chez un véto comportementaliste, j'ai mis en place plusieurs choses pour apaiser mon chat.
J'avais aussi à la même époque une chienne en garde alternée avec mon ex. Elle n'était pas là quand mon chien est mort et comme il y a eu une crémation, elle ne l'a pas vu. Elle l'a cherché pendant des semaines. Au moindre bruit à la maison elle cherchait partout en remuant la queue puis finissait par se figer la tête basse en gémissant... ça me brisait le coeur.
marlin
je t'avoue ne pas comprendre cette distinction qui pour moi relève de seules convictions philosophiques que je ne partage pas
J'ai plusieurs fois été témoin de l'empathie des animaux entre eux, intra ou inter espèces. Je pense qu'ils sont certes plus dans l'instant présent que nous, moins encombrés par le passé ou le futur, projections dans laquelle notre capacité à conceptualiser excelle. Ce qui doit leur permettre davantage de continuer à vivre """aisément""". Mais je ne pense vraiment pas que cela les rend insensibles à la mort, à la leur ou celles des êtres auxquels ils sont attachés. C'est juste différent dans la façon de vivre et d'exprimer cela.
Et comme il existe autant de personnalités que d'individus, et que nous sommes rarement H24 à les observer avec attention, contrairement aux spécialistes, je pense que beaucoup de choses nous échappent, ce qui ne signifie pas qu'il ne se passe rien. Lorsqu'on retrouve un cheval mort au milieu des siens, personne n'a vu à l'instant ou dans les secondes qui précèdent ou succèdent l'événement, ce que les individus présents ont fait, pas fait et quand bien même ce qu'ils ont ressentis. A partir de là, leur cerveau n'étant pas celui d'un reptile et encore moins d'une amibe, il me parait réducteur et triste de ne pas leur accorder au moins le bénéfice du doute.