Reaction des chevaux face à la mort

desalpes

Je ne vois pas pourquoi... la perception est différente c est tout!

jinssa oui, certes....
mais la notre est plus proche de celles des Jivaros ou des Mongs que de celle des chevaux (si ils en ont une !)
Tous les humains sont des homo sapiens sapiens, nous sommes tous nés semblables, la culture nous est "acquise" ensuite !

desalpes

Ah oui c est vrai on est tous tellement semblable...

Chacun sa perception des choses!
Mais si tu veux tu as raison

jinssa c'est pas si je veux, il n'y a qu'une seule espèce d'humanoïdes sur terre, c'est Homo sapiens ! Il y en a eu d'autres mais elles ont disparu (bien qu'on porte un peu de leur patrimoine génétique en nous parce qu'on s'est "hybridé" : Néendertal, Cro-Magnon, ...)

Alors qu'il y a plusieurs espèces d'équidés bien sûr, mais tous les chevaux "domestiques" font partie de la même espèce

desalpes

c'est pas une comparaison entre les chevaux et nous juste que suivant les cultures on ne voit pas la mort de la même façon, comme l'a dit marlin, il me semble, chez nous c'est "tabou" la mort c'est angoissant, des personnes passent des mois voir des années à l'accepter, alors que dans d'autre culture la mort fait partie de la vie, les gens n'en ont pas peur, et elle est "célébrée".

Je pense que pour les animaux c'est pareil, peut être qu'ils se rendent compte de la mort, mais elle fait partie de la vie.

Et dans les exemples que je lis, selon ma propre interprétation les réactions des chevaux ou des chiens auraient pu être les même juste si on avait emmené l'animal à 500 km de là.

Faut pas oublier non plus que les animaux sont des éponges vis à vis de nos sentiments.
Si on passe notre temps à s'apitoyer sur le sort du pauvre loulou qui a perdu son pote de prés ou son copain chien ça va énormément jouer sur le comportement de l'animal.
Pour les chiens que je connais très bien, mieux que les chevaux, c'est encore pire puisque nous vivons avec.

desalpes

Franchement tu me fatigues. Depuis ta 1ère intervention ou tu m as notifié je sens le foutage de gueule par rapport à ce que moi je réponds.
J ai juste pas envie de discuter avec des gens qui méprisent mon point de vue comme tu le fais.
Tu es certaine d avoir raison tant mieux pour toi...


Merci tam89 d avoir déchiffré mon message! C est exactement ce que je voulais dire.

jinssa ce n'est pas du foutage de gueule, je m'en excuse si tu le prends comme ça
je me suis permit de rectifier parce que j'ai fait quelques années d'études d'ethnologie puis d'anthropologie sociale, c'est tout...

Je suis intimement persuadée qu'on ne connait encore que peu de choses de la faculté des animaux, des mammifères en particulier, de ressentir des émotions, et peut-être d'avoir conscience d'eux-même (on le sait pour les éléphants en tout cas, par exemple, et pour les grands singes qui sont nos cousins les plus proches), je pratique la CA. Mais d'un point de vue scientifique j'ai du mal avec le fait de penser qu'il n'y ait pas plus de différences entre notre société occidentale et les sociétés "traditionnelles" sur le sujet , et avec une autre espèce animale. Car oui, nous sommes tous les mêmes humains.
J'exprimais juste mon point de vue un peu éclairé en la matière, je crois .

bonjour
j'ai malheureusement été confronté à cette triste situation, une mère et son fils jamais séparés toujours ensemble dans le même près, elle 28 ans en colique, nous avons tout mis en ?uvre pour la sauver, 8 jours en clinique vétérinaire sur Saint lo, son fils quand nous l'avons emmené avait parfaitement compris ce qui se passait... il a tourné la page en tombant raide dingue d'une autre jument que nous avions... Surprenant.. après nous ne sommes pas dans sa tête

Un cheval est une proie qui se sent en danger donc connait la mort et on voit tous les jours des réactions de peur face à sa mort. Si son copain disparait, il est probablement mort. S'il est mort c'est qu'il y a un danger. Le cheval survivant à tout intérêt à trouver un nouveau partenaire de survie et ne pas s’attarder à chercher l'autre qui est tombé, s'il ne veut pas risquer lui aussi d'y passer.