Quand consulter un spécialiste ?

dindoun as tu des pistes sur les raisons pour lesquelles tu n' as pas d'amis ?
Est-ce que tu sors ? Est-ce que tu fais des activités qui te permettent de rencontrer des gens (sport, art, associations diverses..)?
Est-ce que tu travailles avec des collègues ou toute seule ?
As tu déjà eu des amis et si oui, pourquoi tu ne les as plus ?

Et sinon, de manière générale, c'est assez simple de se faire des amis mais ça suppose deux choses :
- accepter d'aller vers les autres (leur poser des questions sur eux)
- accepter de s'ouvrir à eux (leur parler de toi)

Va voir la famille des zèbres peut-être ?

museane
À vrai dire j’ai des pistes qui fusent de partout dans ma tête : caractère très fort, enjeux qui ne collent pas à ma génération, centres d’intérêts trop loin de la « norme » (je préfère parler philosophie alors que eux préfèrent parler alcool etc.), peut-être trop intimidante etc.

Je ne sors jamais, à vrai dire c’est un peu compliqué de sortir seule... La seule fois où j’ai été invité quelque part j’ai fini chez les flics pour légitime défense... Et puis voir l’alcool qui coule à flot (je ne bois pas), des gens qui vomissent etc., je me dis que ce type de génération n’est pas la mienne.

Je suis dans un double cursus dans deux universités différentes donc je vois déjà visuellement beaucoup de monde, mais je fais aussi du bénévolat et fais partie d’un groupe de philosophie, mais ils sont tous retraités...
En cours je suis toujours seule, et les seules personnes avec qui je m’entends sont les profs qui viennent discuter pendant les pauses.
Mes chevaux sont à mon domicile, donc quand je les prends je vais juste faire un cours ou un concours et ça en reste là. (sauf pour mon équipe fédérale mais ils ont tous autour de 40 ans).


Du coup oui, j’étudie toujours toute seule
Je n’arrive pas à travailler en groupe, je suis extrêmement perfectionniste et ça créé trop de tensions dans les groupes.

Après réflexion je me dis qu’ils et elles n’étaient pas des amis (ceux du lycée) parce que dès la fin du bac ça a été « bon du coup maintenant tu ne nous sers plus donc on te bloque »
Et puis j’en ai perdu pour des manques de respect.


Je comprends bien ta démarche, et j’essaie de l’appliquer, mais ça ne marche jamais, j’ai l’impression de ne pas avoir reçu les bons codes sociaux.
J’essaie d’être agréable, souriante etc., mais ça n’aboutit à rien mis à part des moqueries (que je règle de façon peu cordiale).
Je ne sais tout simplement pas comment faire bien...



sfamily
A deux reprises on a voulu tester mon QI et me faire sauter des classes, j’ai toujours refusé, ne voulant pas qu’un chiffre codifie ma vie.

Mais effectivement cette hypothèse s’est posée, mais j’ai toujours l’impression que ça ferait trop prétentieux de « demander ça ».

Je vais me renseigner.

museane des connaissances au moins, un ami c'est plus que ça :)

dindoun je pense qu'on est beaucoup qui à ton âge ressentaient ça. Ça fait un peu partie de l'adolescence, de grandir. Et on est beaucoup à avoir trouver les autres immatures, ne pas savoir comment être extraverti etc.

Je ne sais pas ce que tu recherches comme explication mais tu peux consulter un psychologue dès que tu en ressens le besoin. Pour un psychiatre, c'est plus le psychologue puis ton médecin traitant qui peuvent te renvoyer vers lui s'il y a un problème psy mais médical (la psychologie et la psychiatrie sont alors complémentaires :) )

Après pour avoir une vie sociale, il faut se la créer aussi. Le contexte scolaire n'est pas évident pour tout le monde, mais tu as tous les groupes de sport, les clubs de musique, de théâtre... les associations caritatives, des restos du coeur à la SPA où tu peux rencontrer des gens avec qui tu as déjà certains points communs !

Y a pas d obligation à avoir des amis, à sortir, à faire comme les autres. La solitude peut être un choix si ce n est pas subi.

badmonster oui des connaissances, mais tout mes amis ont été des connaissances au début, ça débute comme ça.

Oui bien sûr :)

Soit je fréquente pas les bonnes personnes soit tu as une vision un poil cliché de cette génération.
J'aime pas spécialement sortir, je commence vaguement à apprécier d'aller boire un verre le soir depuis cette année, j'ai des amis qui sortent mais ça nous empêche pas de se voir pour autre chose. Et avec chacun d'entre eux on peut justement avoir de grandes conversations, on peut refaire le monde, échanger sur des sujets culturels, tout comme on peut avoir des activités plus "communes". Et je suis prof de philo donc en théorie j'ai un peu d'attrait pour la pensée également Mais on peut aussi bien réfléchir avec des gens de notre âge qu'avec des adultes, je suis proche de pas mal de mes anciens profs mais j'ai aussi un bon groupe solide de gens de mon âge. Et pourtant je me considère plutôt comme un poil "sauvage" justement car je n'aime pas franchement sortir et qu'il y a beaucoup de personnes dont les loisirs me déplaisent. Mais il y a un tel échantillon de personnes qu'on ne peut que trouver : si on souhaite. C'est là toute la question.

Il y a une infinité d'explication à ce qui t'arrive et tu peux consulter si tu le souhaites mais l'essentiel c'est de savoir ce dont tu as envie, et ensuite te forcer à sortir de ta zone de confort pour l'obtenir. Il y a bien entendu beaucoup de personnes manquant de sincérité mais les gens dignes d'être fréquentés sont plus nombreux qu'on tend à le croire.

dindoun

Je pense sincèrement que tu peux trouver des ami.es qui te ressemblent, qui ont les mêmes centres d'intérêt que toi et avec qui tu pourras discuter. N'hésite pas à aller un peu vers les gens qui sont seuls aussi c'est plus simple, tu tomberas peut-être sur la bonne personne.

Je suis arrivée à la fac cette année également et je ne connaissais personne dans ma licence. Très timide, c'était extrêmement angoissant mais dès la réunion pédagogique, je me suis assise à côté d'une personne qui m'inspirait confiance et devant laquelle je me disais "on peut matcher". Et bien, ça a été le cas en effet, j'ai fini par lui adresser la parole pour une histoire de wifi, elle m'a proposé de me passer sa 3G et de fils en aiguilles... On se parle toujours. ^^
Après j'ai rencontré deux autres personnes sur un projet de groupe et on est resté.e bon.nes camarades de cours, on ne se voit pas en dehors et ça me va très bien ainsi. Dans le lot, il y en a un qui te ressemble beaucoup, il est perfectionniste, très intelligent et bon scolairement, qui aime des trucs qui paraissent chelous pour la moitié de la population... Il joue au Scrabble avec un mec pendant un date (ça a marché ils sont ensemble maintenant!), il te parlerait des heures de l’étymologie des mots, des langues anciennes et il apprend les décimales de PI pour le plaisir de le faire. On est pas mal différent.es bien qu'on a des traits communs mais il faut simplement prendre le temps de s'apprivoiser et ne pas être susceptible parce que, comme toi, il a un certain attrait pour la perfection et n'a pas toujours été délicat dans ses remarques. Mais au final, on a passé 50 min lundi à apprendre d'autres décimales de PI, le code morse, les Etats des Etats-Unis dans l'ordre alphabétique, l'alphabet grec et cyrillique. Et c'était franchement chouette !
Enfin, tout ça pour dire que tu peux rencontrer des gens qui te ressemblent ou qui t'apprécieront comme tu es. Ne t'inquiète pas, tu peux y arriver.
Et pour ce qui est de l'alcool, il y a plein de gens qui n'en consomment pas (mon pote plus haut et moi pour commencer ainsi qu'un bon 80% de mes amies).

Et pour lea psychologue, rien ne t'empêche d'y aller maintenant, ça peut toujours faire du bien.

dindoun j'allais dire un truc assez proche de ce qu'a dit sfamily.
Quand aller voir un pro? Quand tu en ressent le besoin.

Après en te lisant je trouve que tu as fait des efforts pour avoir des amis, et maintenant tu constate être plutôt seule. La vraie question est de savoir si cette solitude relative te manque?
J'ai une seule vraie amie, sur qui je sais que je peux compter quoi qu'il advienne. J'ai quelques autres amis plus ou moins proches. En dehors de ça j'ai mon compagnon mais je sais que je vivrais très bien seule (lui non par contre).
J'ai longtemps été seule, en marge des autres, différente, inadaptée. J'en ai souffert au lycée. Et maintenant je m'en fous royalement. J'ai un boulot plan plan, je peux passer la journée sans décocher un mot à mes collègue (souci de distance entre nos bureaux). Ma joie c'est d'aller faire des patouilles à mes chevaux en rentrant chez moi. Et pourtant je suis d'un naturel sociable à la base! Juste je n'ai pas envie.

Donc j'insiste. LE point à éclaircir est de savoir si tu souffres de ta situation actuelle et si tu veux changer cela.

Bon courage dans tes démarches.

Mouais... Tu devrais effectivement consulter... Encore une personne qui se pense au dessus et ça a 18 ans...
Pas parce que la personne est potentiellement haut pententiel ( ce que je déduis par rapport a ton discours) que tu ne peux pas bien t'entendre avec des personnes de ton âge.... et effectivement, tu as une image très cliché des personnes de ton âge... Je pense que le soucis vient de toi... Et donc consulter un psychiatre dans un premier temps puis en fonction consulter ensuite un psychologue.

Ma fille aînée est aussi une tronche. Et ses potes sont comme elle ! Pour ses 18 ans, on leur a laissé la maison. Ils ont chacun bu une bière, vidé un quart de bouteille de manzana (ils étaient 5) et on lu de la poésie une bonne partie de la nuit... Mon mari et moi, on était morts de rire !
Cela fait des années qu'ils se sont trouvés (au lycée pour l'essentiel) et sont unis à un point inimaginable. Ils prennent soin les uns des autres alors même qu'ils ne font pas leurs prépas dans les mêmes villes.
Tous les jeunes adultes ne sont pas des décérébrés qui boivent comme des trous. Il "suffit" d'aller vers ceux qui ont les mêmes centres d'intérêt.

Oui c'est un peu cliché la question de "j'aime pas ma génération " , dans toutes générations il y a des gens qui sortent et boivent, qui sortent sans spécialement boire, qui font des sorties tranquilles ou ne sortent pas !

Ça peut être compliqué de trouver des personnes qui nous correspondent.
Mais on finis toujours par trouvé, il ne faut pas désespéré ou se sentir anormal.

Perso c'est seulement en étude sup que j'ai rencontré des gens avec qui je m'entends bien. Je n'ai pas forcément tout en commun avec eux mais je m'y retrouve bien.
Tout comme l'alcool comme tu disais, dans mon groupe d'amis seulement la moitié boivent et très resonablement, on est loin de trou sans fonds haha

Mais si tu sens le besoin de consulter un pro n'hésite pas, ça peut toujours guider :)