dru C'est différent de vouloir être solitaire, et de se retrouver solitaire sans vouloir l'être ^^
Ma meilleure pote est trèèèès solitaire, très exigeante, ça a rien de gênant mais justement c'est en grande partie un choix.
J'ai pas l'impression qu'il y ait eu beaucoup de critiques, à part un message désagréable, on donne des pistes face à un problème qui est soulevé. Cela peut venir de toi sans vouloir dire que tu es un monstre, comme je l'ai dit je me suis retrouvée pas mal isolée à une période parce que je m'arrêtais moi aussi à des idées préconçues, mais aimant justement la philo je sais que le point de départ de toute philosophie est la remise en question de ce que l'on pense savoir.
Bon j'avoue en revanche ne croire que moyennement à cette idée selon laquelle on est "différent". J'y vois souvent une façon de se distinguer volontairement sans nécessairement l'assumer (en fait il n'y a rien de plus commun que la volonté d'être différent, même si l'on peut paradoxalement en souffrir). Il y a en effet des normes sociétales vis à vis desquelles on peut se sentir en décalage, ce qui empire du fait de la bêtise de bien des gens qui rejettent ce qu'ils ne connaissent pas. Mais il y a une telle variété dans l'humanité (on s'extasie régulièrement devant les personnalités singulières de nos chevaux, donc autant dire que les humains sont avant tout des individus avec chacun une personnalité très différente) qu'on peut toujours y trouver, si on le souhaite, des individus qui entreront en echo avec nous.
Mais je dis ça, quand j'étais ado je me sentais justement très différente, et je me complaisais dans cette différence jusqu'au jour où une copine de mon âge m'a dit "oh bah on se sent tous différents, ça rentre dans la constitution progressive de notre personnalité". Et elle avait raison.
On s'intéresse bien trop aux étiquettes, c'est normal, pour les philosophes en herbe Sartre explique très bien notre volonté de limiter notre essence à quelques étiquettes, si bien que l'on joue le rôle de ces étiquettes pour ne pas assumer un fait bien plus angoissant : on change sans cesse, rien n'est déterminé et on choisit essentiellement qui l'on devient. Un individu n'est pas juste un élève comme il n'est pas juste un ado alcoolo ou un surdoué. Cela a un aspect rassurant de penser que si, en revanche.
Bref pardon pour la longueur, dernière intervention de ma part du coup vu la tournure qu'a pris le sujet