badmonster
Je suis tout à fait d'accord avec ta réponse concernant le fil psychologue puis psychiatre.
J'essaie de me la créer au maximum cette foutue vie sociale mais à part m'entendre avec des gens beaucoup plus âgés dans les associations et les groupes dont je fais partie, et bien je n'y arrive pas...
Et pourtant c'est pas le monde qui manque, avec mes deux universités j'en vois passer du monde.
sfamily
Effectivement ça peut être un choix, ça l'a été pendant longtemps mais maintenant oui c'est subi.
Quand je vois tout le monde s'amuser, avoir une vraie vie sociale etc., et que moi et bien je passe ma vie dans mes cours, j'arrive à saturation.
Merci pour ton message vis à vis de l'invisible, si j'étais zèbre je ne m'en vanterais pas mais j'aurais plutôt honte en me disant que je suis condamnée à être différente.
C'est clairement ce genre de personnes avec qui je règle les problèmes brutalement, et qui me fait dire que le monde est rempli d'idiots.
blindh
Je ne trouve pas avoir une vision très clichée de ma génération parce que je me fie à ce que je vois, et cet échantillon n'est composé que de gens qui se retournent le cerveau à coup d'alcool ou alors qui n'ont aucune conversation ou connaissances culturelles (même si pour la plupart ce n'est pas voulu). Bien sûr l'échantillon peut ne pas être représentatif de la population, mais quand je vois mes anciennes "amies" incapables de monter les 3 marches de ma maison parce qu'elles ont pris de la drogue, j'ai envie de leur coller des claques.
Bien sûr l'éducation joue aussi, j'ai été élevée un peu "à l'ancienne" où une fille doit avoir de l'honneur, ne pas boire...
Je suis sortie un bon nombre de fois de ma zone de confort pour essayer de nouer des liens mais ça ne marche pas du tout...
Je m'y prends mal, j'en ai conscience, il faut put-être que j'apprenne cela.
paulimer
Le problème est que je ne tombe jamais sur des gens seuls. Dans ma première université il y a un roulement pour qu'aucun groupe ne se forme avec interdiction de communiquer donc tout le monde reste seul, et dans ma second université (sans roulement) tous les groupes sont déjà formés et je suis la seule "seule" (surtout qu'on m'a collé l'étiquette de "la folle qui se met au premier rang").
C'est exactement avec ce type de personnes avec qui je m'entendrais, mais reste à les trouver...
Pour l'alcool, pour l'instant je n'en ai pas vu qui ne consommait pas
malwene
Je vois ce que tu veux dire, et effectivement j'en souffre sinon je ne penserais pas à aller voir un professionnel.
Je vais je pense davantage essayer de repartir dans ma solitude habituelle où j'en ai rien à faire, mais ce n'est pas une solution saine.
spiritdancer
Je vais déménager chez toi alors
Mes parents aussi m'avaient laissé la maison cette année si je voulais faire des fêtes (puisqu'on a piscines, chambres etc.), idée dont j'avais fait part à mes "amis" qui étaient ravis jusqu'a que l'un d'entre eux m'appelle et me dise "Du coup tu peux nous prêter la ville ? On aimerait bien faire une fête, mais sans toi, désolé", et depuis cet appel personne ne met les pieds chez moi. J'ai répondu combien ils comptaient mettre pour la location, mais au fond ça blesse vraiment.
Je n'ai jamais fait d'anniversaires, que ce soit le mien ou celui des autres.
Il faut également les trouver ces personnes là, et pourtant je suis dans des universités très réputées, mais je pense que ça ne convient pas.
Je vais reprendre un cursus encore plus exigeant l'année prochaine histoire de pouvoir rencontrer des gens qui ont du plomb dans la tête...
tablerone
Mais il n'y a que par chez moi que tout le monde boit j'ai l'impression, il suffit de poser la question aux habitants de mon âge et je pense qu'on va être une infime minorité à ne pas boire
listoire
Je me reconnais dans ce que tu dis pour le lycée, sauf sur le fait que je n'ai trouvé personne mis à part des profiteurs... Mais à cette époque ça ne m'embêtait pas, c'est maintenant que j'avance dans les études que je vois que c'est un vrai problème.
Et puis à l'époque où les gens commençaient à sortir un peu, à aller les uns chez les autres (vers le collège), j'étais à cheval tous les jours de la semaine et debout à 3H les dimanches pour les concours, donc j'ai dû louper cette "phase".
pluenn
Dans mes deux universités, ils se mettent des cartons énormes, et je le sais parce que je le vois.
J'en ai jamais vu en état de parler philosophie, même s'ils en ont la culture.
Pour moi ce ne sont pas des clichés mais ds réalités, mais peut-être qu'en changeant de voie ça ne serait pas le cas.
Pour le fait que je sois hautaine, on m'a toujours dit que j'écrivais de façon hautaine (alors qu'il s'agit seulement de ma façon d'écrire...) et que je paraissais très hautaine, trop sûre de moi (il faut dire qu'au lycée j'étais très (trop) coriace).
Ma façon de me comporter est juste dans mon caractère (et de part mon engagement militaire sûrement), et je peux comprendre que ça puisse faire fuir les gens.
Mais comme dit plus haut j'essaie de sourire, d'être avenante, mais je reste invisible.
mikaloutre
Disons que je m'énerve très facilement, encore plus quand c'est gratuit.
La situation financière n'est pas un problème, j'ai seulement beaucoup moins d'attente chez un psychologue que chez un psychiatre.
Je ne peux suivre aucun traitement mis à part du léger en demandant l'avis de mon spécialiste à cause d'un traitement pour un problème neurologique (je répète bien neurologique de naissance et pas nerveux, histoire que l'homme invisible ne monte pas sur ses grands chevaux).
J'ai déjà fait de la sophrologie et je n'accroche pas du tout à ce qui est alternatif...
A part me marrer intérieurement je ne fais rien.
Je n'ai donc pris aucun rendez-vous.