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Coronavirus confinement témoignages humeur
Posté le 30/12/2020 à 11h41
ender
Je ne dis pas qu'il ne faut pas avoir peur d'attraper la Covid-19 (ni même que cette maladie n'est pas grave ou sans conséquence), je dis simplement que nos gouvernants gèrent cette crise "à la petite semaine", que depuis le début on entend tout et son contraire, et qu'effectivement, les mesures prises sont parfois (et même trop souvent) plus contre-productives qu'autre chose.
Aujourd'hui, on parle de couvre-feu, parce qu'on ne peut plus parler de confinement: les gens ne pourraient tout simplement plus l'entendre. C'est juste une façon plus douce de faire passer la pilule. Sauf que le couvre-feu qu'on nous annonce pour le début d'année est dans les faits encore plus restrictif que ne l'était le deuxième confinement. Est-il plus efficace? Et bien non, il ne le sera pas si tout le monde se rue pour faire ses courses sur des horaires plus restreints que ce qu'ils étaient auparavant...
Pourquoi nous annonce-t-on un couvre-feu? Pour "sauver" les soldes! Décidément, on en sauve des choses ces derniers temps! Noël, les soldes... je ne sais pas qui sera le prochain à devoir être sauvé, mais j'ai hâte de connaitre le nom de l'heureux élu. Bref, sauvons-les soldes, afin que tout le monde puisse aller s'entasser dans les magasins.
Par contre, y aura-t-il un moment où, par exemple, il faudra sauver la scolarité des enfants? Non, parce que, juste comme ça, l'éducation des jeunes est primordiale. On a déjà sacrifié une demi-année de leur éducation, et les enseignants auront bien du mal à rattraper ce non-perçu. Alors quand j'entends aujourd'hui qu'on voudrait bien reporter la rentrée d'une semaine: doit-on rire ou pleurer? Surtout pour tous les enfants dont la scolarisation était déjà difficile, qui étaient en perte de vitesse. Tous ceux-là ne vont pas tarder à être définitivement perdus.
totox
Il n'est pas question d'âge pour ne pas avoir besoin de respecter la loi. Simplement, quand j'étais à l'école, je levais la main pour aller aux toilettes. Aujourd'hui, je ne lève plus la main: mon chef me fait confiance pour que j'y aille à un moment où ça n'impacte pas mon travail.
Il en est de même quand je choisis d'aller voir mon cheval: je choisis un horaire où j'ai le moins de chance de rencontrer des gens, ou de m'entasser dans un manège au péril de ma vie (et là, ça n'est plus Covid-19 qui est le plus dangereux...). J'y vais sur un créneau où je pourrai à la fois monter en sécurité et croiser le moins de monde possible, de la même façon que je ne fais pas de courses mais uniquement des Drive, et que dans le cas où je suis dans l'obligation de me rendre dans un magasin, j'essaie de choisir un horaire où celui-ci est peu fréquenté.
Dans la gestion de cette crise, il serait grand temps que l'état fasse confiance aux concitoyens pour choisir ce qui est le mieux adapté à la situation, plutôt que de leur demander de signer un mot tous les jours pour les autoriser à faire ce qu'ils devront faire de toute façon. Je ne parle pas de leur signer un chèque en blanc, juste qu'on cesse d'essayer de les culpabiliser, faisant d'eux de "dangereux hors-la-loi responsables de l'expansion de la pandémie" parce qu'ils vaquent à leurs occupations après 18H sans avoir apposé leur signature en bas d'un bout de papier pour justifier de leur écart par rapport aux règles qu'on aura voulu leur imposer.
A côté de tout cela, effectivement il y aura des groupes de personnes qui fêteront le nouvel an en grandes pompes et large comité, ce contre quoi ni l'état ni personne ne pourra s'opposer.
Tout est totalement différent dans ces deux types de comportements: les faits, les conséquences, et le regard des autorités...
Cordialement,
BN