ender a écrit le 18/04/2020 à 17h31:
Ce qui est lourd à lire c'est toujours le "je ne mets en danger personne", mais si en fait, dès que tu sors de chez toi et que tu vas dans un endroit, tu as un risque et même si c'est du 0.5 %, il est là.
Quand je lis "il ne côtoie personne tout comme moi", mais il faut bien sortir faire les courses (autant du côté des parents que du copain)
Je me demande aussi pourquoi on est toujours à penser que parce que nous on fait ainsi tout le monde le fait ? Personnellement, je ne suis pas encore retournée en courses depuis la veille du confinement. J'étais habituée à n'y aller que toutes les 3 semaines, il ne m'a pas fallu augmenter beaucoup plus mes provisions pour tenir la moitié en plus. C'est dommage que les jugements soient fondés sur des interprétations miroir de sa vie personnelle.
EDIT : et de la même manière, tout ce qui peut s'apparenter, ici ou ailleurs, à un "t'avais qu'à y réfléchir avant" me laisse totalement perplexe. Devons-nous rappeler que le confinement a été annoncé la veille pour le lendemain ? A titre d'exemple, perso, je suis dans une situation de confinement absolument éloignée de ce qu'il aurait fallu que je sois. Vraiment. Mais 8 jours avant l'annonce du confinement, j'étais en concert au milieu de 4500 personnes, à peine 5 jours avant, dans un cours de danse que je regrette car la prof, inconsciente, nous a mis dans des situations de promiscuité qui dépassent déjà de base le concept d'intimité. La seule et unique raison pour laquelle je ne suis pas dans la situation de confinement qui devrait (no détails), c'est que je n'ai pas voulu mettre en danger mes proches au cas où ces deux choses m'aient rendue porteur sain / ou pas sain d'ailleurs, les délais étant encore dans la moyenne. Alors si on me sortait là maintenant un "t'avais qu'à réfléchir avant", bon sang je l'aurais bien en travers de la gorge