Bonjour à tous,
Je suis conscient que ce sujet a déjà été abordé à de maintes reprises sur différents topics du forum (j'en ai lu beaucoup), mais je me permets d'en ouvrir un nouveau.
Avant toute chose, je tenais à préciser que je suis absolument novice dans le domaine de l'équitation et du cheval en général.
Depuis que je la connais (5 ans), ma copine ne cesse de me répéter qu'avoir un cheval dans son jardin est le rêve de sa vie et qu'elle ferait tout pour y arriver un jour. Jusqu'à présent, nous avions laissé ce sujet de côté mais depuis peu il revient régulièrement dans nos conversations.
Nous habitons depuis notre rencontre à Paris et elle a alors totalement arrêté l’équitation qu’elle pratiquait depuis petite (elle a le niveau Galop 5). Ça lui manque beaucoup même si elle ne regrette pas les clubs orientés compétition qu’elle a fréquentés et qu’elle ne supporte plus. Pour elle, le cheval, c’est avant tout la connexion personnelle avec l’animal et être au contact de la nature (dans le cadre de randonnées). Nous allons de temps en temps dans un excellent centre qui pratique la location de cheval en forêt de Rambouillet et dont nous sommes très satisfaits. A cette occasion, j’ai pu découvrir sa passion et monter pour la première fois. Pour ma part complètement étranger à ce loisir, je suis maintenant détendu quand je monte et j’y prends même goût bien que n’ayant reçu aucun enseignement si ce n’est le sien lors de ces balades.
Nous projetons dans un futur assez proche de nous établir dans une grande ville de province (comme Nantes) et quand le jour viendra d’y acheter une maison en banlieue où nous installer et fonder une famille. Nous sommes bien en phase sur ce sujet. Aussi le fait de disposer à proximité des équipements (commerces, écoles, collèges, transports en commun, etc…) fait consensus entre nous. Une maison donc, avec son jardin et son petit coin potager… mais aussi héberger un cheval ? Il y a un point de friction à ce sujet.
Déjà d’un point de vue légal, j’ai compris qu’il y avait certaines contraintes liées au POS / PLU vis-à-vis du voisinage. Par rapport à ce que nos critères de recherche, nous serions donc soit dans un quartier résidentiel pavillonnaire soit dans un hameau mais rattachés à ville pas trop loin. Nous n’avons pas encore prospecté de façon approfondie, mais il me semble difficile de trouver un terrain de plus de 5000m² voire même 3000m² sous ces conditions. J’ai lu à de nombreuses reprises la règle du 1ha et qu’il valait mieux en outre 2 équidés sur cette surface pour se tenir mutuellement compagnie. En abordant ce point avec elle, elle me rétorque que les chevaux en centre équestre sont dans de petits paddocks et que dans un tel jardin ce sera toujours bien mieux par rapport à ça, et que par ailleurs une chèvre ou un mouton pourrait aussi bien lui tenir compagnie.
Pour ce qui est des nuisances du voisinage (bruit, odeur), je ne me représente pas contrairement la chose mais imaginant le pire, je pense qu’ils peuvent avoir tous les droits de demander le retrait du cheval. Idem pour la question d’un abri, je n’ai pas l’impression qu’on puisse être sûr d’en construire un. J’ai aussi beaucoup peur que le jardin soit immédiatement transformé en champ de boue.
Pourtant ma copine est totalement fermée à l’idée de mettre un cheval en pension dans un centre à long terme, ne supportant pas l’idée de partager son cheval. Quant à un pré à proximité de la maison, elle aurait trop peur chaque nuit qu’il lui arrive malheur (cf. les événements récents).
Elle ne cesse de me citer des exemples de gens qu’elle a connu enfant (elle habitait à Melun, 77) qui possédaient chez eux des chevaux et pour qui tout allait merveilleusement bien… Ce qui la conforte dans ce rêve qui est totalement légitime pour elle, alors qu’ayant toujours vécu en ville, je suis beaucoup plus sceptique.
Vous comprendrez que je suis un peu déboussolé, déjà étant peu familier de l’équitation et du cheval, bien que n’ayant rien contre sur le papier (quand bien même cela me cause des allergies !). J’aimerais vraiment lui faire plaisir et réaliser son rêve tout en conciliant cela avec notre projet de vie.
Mais tout me laisse à croire de mes lectures ici que ce doux rêve serait un horrible cauchemar et ayant déjà eu tendance à lui faire la leçon à ce sujet, je ne sais plus par quel bout prendre le truc…
Est-ce vraiment une idée à bannir ? Y a-t-il des compromis possibles ? Comment rétablir le dialogue avec elle ?
Je vous remercie d’avance pour toutes les informations que vous pourriez m’apporter !
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